Autrement dit, les patrons pourraient concrétiser davantage de projets d’embauche en 2015, alors que l’an dernier, 80% de ceux qui prévoyaient de recruter sont effectivement passés à l’action. Concrètement, les employeurs estiment que «seuls» 32,4% de leurs projets de recrutement seront difficiles cette année, contre 42,6% en 2012. En trois ans à peine, la chute est donc de 10 points.Seule constante: la difficulté est inversement proportionnelle à la taille de l’entreprise. «Les PME de moins de 50 salariés sont celles qui embauchent le plus et qui rencontrent le plus de difficultés dans leurs recrutements», détaille Thomas Cazenave, directeur général adjoint Stratégie chez Pôle emploi.Le parcours de recrutement de ces employeurs est d’autant plus difficile qu’ils «recourent peu aux professionnels de l’emploi. C’est souvent le patron lui-même qui gère les embauches et il se sert de son réseau et du bouche à oreille» pour dénicher le bon candidat, précise Thomas Cazenave.Quand on leur demande pourquoi ils ont du mal à concrétiser certains recrutements, les employeurs mettent en avant le manque de candidats -c’est particulièrement vrai pour les métiers qualifiés tels que les techniciens en mécanique ou les professionnels paramédicaux- ou encore l’inadéquation de leurs profils.
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