RISQUES GÉNÉRAUX Œdème (tuméfaction) et ecchymoses (bleus) : phénomènes bénins quasi constants, mais dont l’importance est imprévisible. Disparaissent spontanément en quelques semaines. Hyperpigmentation : suite à des ecchymoses ayant mis longtemps à se résorber, des taches ou hyperpigmentations locales peuvent se former, et mettre plusieurs mois à disparaître. Il est alors important de les protéger du soleil, sinon elles peuvent persister voire s’accentuer pendant une année ou plus. Hémorragie, hématome ou sérum : complications possibles, pouvant nécessiter une reprise chirurgicale (parfois en urgence) pour arrêter le saignement ou évacuer une accumulation interne de sang (hématome) ou d’épanchement lymphatique (sérum). La nécessité d’une transfusion sanguine est exceptionnelle. Infection : peut aller d’une petite surinfection locale autour d’un fil de suture, banale et fréquente, à une dermo-hypodermite, voire à un abcès (beaucoup plus rare) pouvant nécessiter un drainage chirurgical ou un traitement antibiotique. Les séquelles sont habituellement une cicatrice élargie. Une forme rarissime d’infection est la fascéite nécrosante, nécessitant un traitement antibiotique et l’excision des tissus infectés. Altération de la sensibilité : de petites terminaisons nerveuses cutanées sont inévitablement sectionnées lors d’une procédure chirurgicale. La personne peut ressentir une diminution de la sensibilité (engourdissement), voire même une sensibilité augmentée (hyperesthésie) transitoire dans la zone opérée. La repousse nerveuse étant lente, ces phénomènes disparaissent pour la plupart après plusieurs mois (3 à 6 mois en général). Déhiscence (ouverture) de la plaie suite au lâchage des sutures. Thrombose veineuse, embolie pulmonaire : suite à une immobilisation, le sang stagnant dans les veines des membres inférieurs peut mener à la formation d’un caillot, principalement au niveau des mollets. Si un caillot s’est formé, il peut se détacher et « remonter » en direction du cœur, où il sera projeté vers les vaisseaux pulmonaires : c’est l’embolie pulmonaire, complication grave, parfois mortelle. Il existe des moyens préventifs : mobilisation précoce après la chirurgie, bas de contention, prophylaxie anti-coagulante sous-cutanée (injection), à adapter en fonction des antécédents personnels. Nécrose cutanée : mort d’une partie de la peau par manque d’apport sanguin adéquat. Rare, peut survenir après un décollement cutané important. Nettement favorisée par le tabagisme actif. Peut nécessiter une nouvelle intervention. Les risques et complications listées ci-dessus sont communes à toute intervention chirurgicale. D'autres risques peuvent être liés à une intervention en particulier. Votre chirurgien vous en informera lors de la consultation.
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