Parents et enseignants font aujourd’hui le même constat de la baisse d dịch - Parents et enseignants font aujourd’hui le même constat de la baisse d Việt làm thế nào để nói

Parents et enseignants font aujourd

Parents et enseignants font aujourd’hui le même constat de la baisse de l’intérêt des enfants pour la lecture.
Ils dénoncent une dégradation rapide du rapport des jeunes générations à l’objet livre considéré comme dépassé depuis l’entrée de l’ordinateur dans les foyers. Il est vrai qu’entre un bouquin et une console de jeux, le choix de l’enfant est vite fait. Mais a-t-on pensé aux conséquences ?
Le constat est bien unanime pour être contesté : nos enfants ne lisent plus. Parents, enseignants et bibliothécaires sont tous d’accord pour souligner une désaffection des jeunes générations pour la lecture qui va en se confirmant et s’aggrave d’année en année. Déjà, il y a une trentaine d’années, avec la généralisation du téléviseur, on commençait à sentir ce manque d’intérêt pour le livre. Mais aujourd’hui, la chose prend des proportions alarmantes avec l’entrée des ordinateurs dans les foyers. On ne lit plus ou presque.
Les plus touchés -malheureusement !- ce sont les tout petits de 7 à 11 ans. C’est à cet âge que l’on doit contracter l’amour du livre et de la lecture. C’est aussi à cet âge que l’on ‘’fait ses armes’’ de futur élève capable de réfléchir, d’écrire et d’ordonner ses idées. «Hélas, nous confirme ce professeur de français, qui enseigne depuis trente ans dans les lycées, les élèves nous arrivent en secondaire avec des lacunes évidentes tant au niveau de l’expression que de la conception ou l’organisation de leurs idées. Leur capacité d’expression est de plus en plus faible et leur réactivité imaginaire limitée…»


Des faiblesses structurelles
Pour ce professeur, le cycle secondaire ne peut pas corriger les lacunes du primaire. D’abord parce qu’en secondaire, on n’a plus affaire à des enfants mais à des ados, avec des attentes et des besoins spécifiques. Ensuite, parce que les lacunes laissées par le cycle primaire sont d’ordre structurel et sont le résultat de mauvaises habitudes où l’essentiel est absent : le livre. Mme Najia est maîtresse d’application dans une école primaire de la capitale. Trente-deux ans d’expérience et une compétence reconnue et saluée par collègues et parents. «L’affaiblissement culturel général des élèves ne fait aucun doute», nous dit-elle, non sans amertume manifeste. Cet état de fait l’oblige à fournir un effort supplémentaire pour pousser ses élèves à s’améliorer : «Je leur donne un bonus pour chaque livre lu, en plus de la dictée supplémentaire que je leur fais». Pour cette maîtresse, c’est à la dictée que l’on mesure le mieux le niveau général des élèves. «D’ailleurs, confie-t-elle, les élèves n’aiment pas la dictée et surtout les garçons qui y font plus de fautes que les filles. C’est évident que les garçons lisent moins. Ils préfèrent la télé et la console de jeux», ajoute Mme Najia L. qui avoue recueillir chaque jour la détresse des mamans désemparées face à leurs enfants qui se désintéressent totalement de la lecture.


Redonner le goût de la lecture
Il n’y a pas que les enseignants qui crient à la désaffection des jeunes pour la lecture. Les bibliothécaires et les libraires aussi. La baisse de la demande des livres est incontestable. Notamment des livres documentaires qui sont en chute libre. Responsable ? Internet, bien sûr. Les jeunes y trouvent de tout (et du n’importe quoi) sous le regard inconsciemment satisfait de leurs parents. Mais Internet ne peut pas remplacer le livre, ni en clic, la réflexion. Le livre permet de prendre des notes, de trier, de fournir un effort de synthèse. Le livre est irremplaçable. Il faudrait donc donner le goût de la lecture à nos jeunes générations. Cela passe par la création d’ateliers de lecture qui ont donné des résultats évidents en Europe, mais aussi de clubs d’écriture et de création de contes que certains de nos établissements scolaires tentent avec timidité encore. L’échange des livres et des expériences de lecture entre les élèves est également demandé pour encourager davantage à la lecture. Tout cela ne saura cependant remplacer l’effort qui devait être mené par les autoroutes publiques à l’échelle nationale afin de réhabiliter l’amour pour le livre. Et le plus vite sera le mieux.

A.M.

L’avis de l’éducatrice : Mme Monia Jalel (Professeur principal) : «Un enfant initié à la lecture est un adulte qui lit»

«La lecture est une habitude qui s’acquiert depuis le jeune âge. Un élève qui a été initié à la lecture depuis sa tendre enfance sera certainement un adulte qui lit. D’après mon expérience d’enseignante dans un lycée secondaire, je peux vous dire que même les bons éléments ne lisent plus, aujourd’hui, exception faite des élèves dont les parents sont des éducateurs. Faute de lecture, les jeunes ont un champ lexical très pauvre. Notre système pédagogique repose, de ce fait, sur la communication orale. On pousse l’élève à s’exprimer et on essaye de comprendre ce qu’il veut dire. Avant, le système éducatif hissait le niveau de l’élève. Aujourd’hui, c’est le professeur qui doit faire beaucoup d’effort pour être au même niveau d’esprit de l’élève et non pas le contraire. En Tunisie, on copie certains aspects du système éducatif canadien, alors que celui-ci n’a pas fait ses preuves à l’étranger. En plus avec des classes de quasiment 40 élèves, il m’est impossible de faire un travail de groupe et de prendre en considération les lacunes de tout un chacun. Il faut avoir les moyens logistiques de le faire. Chose qui n’est pas encore donnée sous nos cieux».

M.B.G.

Les Best-sellers, section jeunesse

Nous récoltons ci-contre les propos d’un libraire qui s’exprime sur la question «Les jeunes aujourd’hui, se contentent de lire les livres que leurs professeurs leur suggèrent. Par obligation donc et non par amour de la chose littéraire. Les classiques de la littérature française ou arabe sont à bannir de la liste des livres favoris des jeunes générations. Les livres de Walt Disney (Roi Lion, La petite Sirène, etc) occupent le haut du pavé des best-sellers des jeunes. Ces derniers sont portés, par ailleurs, sur la bande dessinée, notamment les mangas japonais. Ils ne se font pas prier aussi, pour acheter toutes les nouveautés éditoriales qui font un tabac à l’étranger. Les jeunes ‘‘dévorent’’ Harry Potter, le livre fétiche de J.K. Rowling. A chaque fois qu’il y a un nouveau tome, ils viennent le chercher. Et puis, il y a aussi Stephanie Meyer, qui a écrit le livre «Fascination» sorti jusque-là dans quatre tomes. Nos jeunes, en effet, suivent les programmes TV français et sont à l’écoute de ce qui se passe sur l’autre rive de la Méditerranée. Et si c’est pour lire, c’est tant mieux».

M.B.G.

Chiffres clés
900 est le nombre des abonnés à la médiathèque Charles de Gaulle en l’an 2008. Un chiffre jugé inestimable par la bibliothécaire. Sauf que les jeunes s’y inscrivent aussi, pour profiter des documents audiovisuels à la disposition de la médiathèque.
5300 est le chiffre approximatif des documents audiovisuels disponibles à la médiathèque Charles de Gaulle, entre cassettes audio et vidéo, disques, CD ROM et DVD. Le fonds de la médiathèque s’élève à 50000 documents.
Pour s’informer, se cultiver et se distraire, il y a aussi 17 postes informatiques et des animations diverses. On en cite l’activité «Nés pour lire» qui s’est tenue, le samedi 28 février à la section jeunesse de la médiathèque. Il était question d’un atelier sur l’accompagnement de la petite enfance à la lecture, animé entre autres, par Françoise Chalonge et Sonia Benhassen. Sans oublier la manifestation «A l’heure du conte». C’est un rendez-vous mensuel que donne Lamia Chahed aux jeunes d’entre 5 et 12 ans. La prochaine séance est prévue pour le 7 mars de 15h à 17h.


M.B.G.
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Parents et enseignants font aujourd’hui le même constat de la baisse de l’intérêt des enfants pour la lecture. Ils dénoncent une dégradation rapide du rapport des jeunes générations à l’objet livre considéré comme dépassé depuis l’entrée de l’ordinateur dans les foyers. Il est vrai qu’entre un bouquin et une console de jeux, le choix de l’enfant est vite fait. Mais a-t-on pensé aux conséquences ? Le constat est bien unanime pour être contesté : nos enfants ne lisent plus. Parents, enseignants et bibliothécaires sont tous d’accord pour souligner une désaffection des jeunes générations pour la lecture qui va en se confirmant et s’aggrave d’année en année. Déjà, il y a une trentaine d’années, avec la généralisation du téléviseur, on commençait à sentir ce manque d’intérêt pour le livre. Mais aujourd’hui, la chose prend des proportions alarmantes avec l’entrée des ordinateurs dans les foyers. On ne lit plus ou presque. Les plus touchés -malheureusement !- ce sont les tout petits de 7 à 11 ans. C’est à cet âge que l’on doit contracter l’amour du livre et de la lecture. C’est aussi à cet âge que l’on ‘’fait ses armes’’ de futur élève capable de réfléchir, d’écrire et d’ordonner ses idées. «Hélas, nous confirme ce professeur de français, qui enseigne depuis trente ans dans les lycées, les élèves nous arrivent en secondaire avec des lacunes évidentes tant au niveau de l’expression que de la conception ou l’organisation de leurs idées. Leur capacité d’expression est de plus en plus faible et leur réactivité imaginaire limitée…»Des faiblesses structurellesPour ce professeur, le cycle secondaire ne peut pas corriger les lacunes du primaire. D’abord parce qu’en secondaire, on n’a plus affaire à des enfants mais à des ados, avec des attentes et des besoins spécifiques. Ensuite, parce que les lacunes laissées par le cycle primaire sont d’ordre structurel et sont le résultat de mauvaises habitudes où l’essentiel est absent : le livre. Mme Najia est maîtresse d’application dans une école primaire de la capitale. Trente-deux ans d’expérience et une compétence reconnue et saluée par collègues et parents. «L’affaiblissement culturel général des élèves ne fait aucun doute», nous dit-elle, non sans amertume manifeste. Cet état de fait l’oblige à fournir un effort supplémentaire pour pousser ses élèves à s’améliorer : «Je leur donne un bonus pour chaque livre lu, en plus de la dictée supplémentaire que je leur fais». Pour cette maîtresse, c’est à la dictée que l’on mesure le mieux le niveau général des élèves. «D’ailleurs, confie-t-elle, les élèves n’aiment pas la dictée et surtout les garçons qui y font plus de fautes que les filles. C’est évident que les garçons lisent moins. Ils préfèrent la télé et la console de jeux», ajoute Mme Najia L. qui avoue recueillir chaque jour la détresse des mamans désemparées face à leurs enfants qui se désintéressent totalement de la lecture.Redonner le goût de la lectureIl n’y a pas que les enseignants qui crient à la désaffection des jeunes pour la lecture. Les bibliothécaires et les libraires aussi. La baisse de la demande des livres est incontestable. Notamment des livres documentaires qui sont en chute libre. Responsable ? Internet, bien sûr. Les jeunes y trouvent de tout (et du n’importe quoi) sous le regard inconsciemment satisfait de leurs parents. Mais Internet ne peut pas remplacer le livre, ni en clic, la réflexion. Le livre permet de prendre des notes, de trier, de fournir un effort de synthèse. Le livre est irremplaçable. Il faudrait donc donner le goût de la lecture à nos jeunes générations. Cela passe par la création d’ateliers de lecture qui ont donné des résultats évidents en Europe, mais aussi de clubs d’écriture et de création de contes que certains de nos établissements scolaires tentent avec timidité encore. L’échange des livres et des expériences de lecture entre les élèves est également demandé pour encourager davantage à la lecture. Tout cela ne saura cependant remplacer l’effort qui devait être mené par les autoroutes publiques à l’échelle nationale afin de réhabiliter l’amour pour le livre. Et le plus vite sera le mieux.A.M.L’avis de l’éducatrice : Mme Monia Jalel (Professeur principal) : «Un enfant initié à la lecture est un adulte qui lit»«La lecture est une habitude qui s’acquiert depuis le jeune âge. Un élève qui a été initié à la lecture depuis sa tendre enfance sera certainement un adulte qui lit. D’après mon expérience d’enseignante dans un lycée secondaire, je peux vous dire que même les bons éléments ne lisent plus, aujourd’hui, exception faite des élèves dont les parents sont des éducateurs. Faute de lecture, les jeunes ont un champ lexical très pauvre. Notre système pédagogique repose, de ce fait, sur la communication orale. On pousse l’élève à s’exprimer et on essaye de comprendre ce qu’il veut dire. Avant, le système éducatif hissait le niveau de l’élève. Aujourd’hui, c’est le professeur qui doit faire beaucoup d’effort pour être au même niveau d’esprit de l’élève et non pas le contraire. En Tunisie, on copie certains aspects du système éducatif canadien, alors que celui-ci n’a pas fait ses preuves à l’étranger. En plus avec des classes de quasiment 40 élèves, il m’est impossible de faire un travail de groupe et de prendre en considération les lacunes de tout un chacun. Il faut avoir les moyens logistiques de le faire. Chose qui n’est pas encore donnée sous nos cieux».M.B.G.Les Best-sellers, section jeunesseNous récoltons ci-contre les propos d’un libraire qui s’exprime sur la question «Les jeunes aujourd’hui, se contentent de lire les livres que leurs professeurs leur suggèrent. Par obligation donc et non par amour de la chose littéraire. Les classiques de la littérature française ou arabe sont à bannir de la liste des livres favoris des jeunes générations. Les livres de Walt Disney (Roi Lion, La petite Sirène, etc) occupent le haut du pavé des best-sellers des jeunes. Ces derniers sont portés, par ailleurs, sur la bande dessinée, notamment les mangas japonais. Ils ne se font pas prier aussi, pour acheter toutes les nouveautés éditoriales qui font un tabac à l’étranger. Les jeunes ‘‘dévorent’’ Harry Potter, le livre fétiche de J.K. Rowling. A chaque fois qu’il y a un nouveau tome, ils viennent le chercher. Et puis, il y a aussi Stephanie Meyer, qui a écrit le livre «Fascination» sorti jusque-là dans quatre tomes. Nos jeunes, en effet, suivent les programmes TV français et sont à l’écoute de ce qui se passe sur l’autre rive de la Méditerranée. Et si c’est pour lire, c’est tant mieux».
M.B.G.

Chiffres clés
900 est le nombre des abonnés à la médiathèque Charles de Gaulle en l’an 2008. Un chiffre jugé inestimable par la bibliothécaire. Sauf que les jeunes s’y inscrivent aussi, pour profiter des documents audiovisuels à la disposition de la médiathèque.
5300 est le chiffre approximatif des documents audiovisuels disponibles à la médiathèque Charles de Gaulle, entre cassettes audio et vidéo, disques, CD ROM et DVD. Le fonds de la médiathèque s’élève à 50000 documents.
Pour s’informer, se cultiver et se distraire, il y a aussi 17 postes informatiques et des animations diverses. On en cite l’activité «Nés pour lire» qui s’est tenue, le samedi 28 février à la section jeunesse de la médiathèque. Il était question d’un atelier sur l’accompagnement de la petite enfance à la lecture, animé entre autres, par Françoise Chalonge et Sonia Benhassen. Sans oublier la manifestation «A l’heure du conte». C’est un rendez-vous mensuel que donne Lamia Chahed aux jeunes d’entre 5 et 12 ans. La prochaine séance est prévue pour le 7 mars de 15h à 17h.


M.B.G.
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