Introduction.
Le PAPIER :
C’est en Chine à la suite de l’invention du papier vers l’an 105 après J-C qu’apparurent les premières estampes.
Le papier et son industrie représentent 1% du revenu national des Etats-Unis : premier producteur avec 58 Millions de tonnes, le Canada en produit 23 millions de tonnes (4% du PNB).
La France avec une production de 2.4 Millions de tonnes est devancée par des pays comme le Japon, la Chine, la Suède et le Brésil; sa production ne suffit pas puisqu’elle importe 4 Millions de tonnes.
L’IMPRIMERIE :
Les premières reproductions furent obtenues sur de la cire ou de l’argile avec des sceaux cylindriques, certaines tablettes datent de 28 siècles avant notre ère.
C’est au XVème, que l’on a attribué à Gutemberg le mérite d’avoir conçu l’ensemble du procédé typographique, motrice, presse, composition des caractères, fonderie etc.
A partir de 1434, son activité est attestée à Strasbourg et il fait partie de la guilde des orfèvres. Il mit au point, vers 1440, le procédé d’imprimerie à caractères mobiles. De retour à Mayence, en association avec Johann Fust, il imprima et publia en 1455 la Bible dite “ à quarante-deux lignes ” en raison du nombre de lignes par page. La nouvelle invention fit tâche d’huile et les presses à imprimer se multiplièrent dans les grandes villes.
DOCUMENTS AUTHENTIQUES
- I- LE SUPPORT PAPIER.
Le papier est un produit artificiel composé par feutrage de fibres essentiellement végétales
(Depuis 1955, il existe aussi des papiers en fibres synthétiques. Ces papiers sont composés de fibres de Nylon, de Dacron, d’Orlon, mélangés à de la cellulose. Ils sont obtenus sur des machines traditionnelles utilisées pour le papier ordinaire et ils présentent de vastes possibilités d’application auxquelles le papier traditionnel ne convient pas : isolant électrique, matériel de climatisation, bandes magnétiques. Ils entrent dans la composition de certaines monnaies étrangères.
Le papier ordinaire est composé de fibre de bois et de paille à 90%
Le papier fiduciaire est composé essentiellement de coton, (100%pour les billets de banque et CNI).
(déf. Larousse : du latin fiduciarus, de fiducia, confiance). Se dit de valeurs fictives, fondées sur la confiance accordée à celui qui les émet)
Le papier fiduciaire, dont le prix de revient est nettement supérieur au papier ordinaire, a une propriété importante : il reste neutre aux rayons UV. ( il est dépourvu d’azurant optique, expliquer machine à laver).
Le papier ordinaire réagit fortement aux rayons UV. Il est fluorescent.
A présent, une remarque s’impose : si le document reste sombre (neutre) lorsqu’il est soumis aux ultraviolets, il sera probablement authentique ( ou réalisé à partir d’un authentique ou à base de papiers recyclés...)
S’il est fluorescent, il pourra s’agir d’un faux. Cependant certains documents authentiques, de qualité médiocre, réagiront aussi au UV. (le passeport du Laos, celui des Pays –Bas ( légère fluorescence du modèle 1989), la CNI de Grèce, le passeport de service de la RDC.Ex.Zaire (fluoresce très fort, conçu il y a 40ans, sans aucune sécurité)
a)Les sécurités passives.
Les sécurités passives font partie intégrante du papier nous trouverons :
- la non-fluorescence
- le filigrane
le filigrane, qui représente généralement un motif (armoiries, textes...), s’obtient par un processus de fabrication qui génère des différences d’épaisseur dans le papier. Ce relief sera, souvent, perceptible au toucher.
Le filigrane peut être de table plate ou de forme ronde
-a) Le filigrane de table plate : relief non perceptible au toucher mais tout comme les précédents, il est visible par transparence.
Il en existe de deux sortes:
-le filigrane de table plate aux traits qui apparaît sous forme de lignes bien définies.
-le filigrane de table plate ombrée qui laisse apparaître à la lumière des motifs et des dégradés de gris.
-b) Le filigrane de forme ronde, bien que datant du XVI siècle est la version la plus élaborée et la plus difficile à reproduire ( la machine à papier, qui le produit en début de chaîne, est évaluée à 18 millions de francs). Il est ombré et dégradé de gris, perceptible au toucher, il en existe une seconde version :
-la forme ronde multitons : un même blason, ombré sera représenté en positif et négatif (seul l’axe de symétrie délimitera le changement de ton.).
Le contrôle s’ effectue par : (T.T.U.)-
- Transparence : les contours du filigrane de forme ronde sur les documents français doivent apparaître flous, s’ils apparaissent trop nets ou trop flous qu’il n’y a pas de filigrane , il s’agit d’une contrefaçon.
- Au toucher : perception légère du relief.
- Sous éclairage incident :surface du papier plus ou moins inclinée, à contre jour.(apparitions d’ombres).
-Sous rayonnement ultraviolet : le filigrane d’un document authentique n’apparaît pas. Si le filigrane apparaît, il s’agit d’une contrefaçon.(solvants, produits chimiques).
b) Sécurités actives.
Les sécurités actives sont dites actives car elles sont ajoutées au papier fiduciaire en cours de fabrication, (elles peuvent parfois réagir aux substances chimiques utilisées par les fraudeurs)
Les fibres colorées : petits filaments (en polyester, plastique ou métal) semblables à des cheveux de couleurs variées incorporés dans la pâte à papier.
Ils sont : soit visibles à l’œil nu lorsqu’il s’agit de fibres (dollar us)
soit seulement sous UV. Lorsqu’il s’agit de fibres réactives
Les planchettes colorées : petites pastilles se présentant sous forme de confettis de couleurs variées, faites de papier ou de plastique, incorporées de manière aléatoire dans le papier (contrefaites au stylo fluo.).
-les planchettes visibles à l’œil nu.
-les planchettes réactives visibles sous UV.
les planchettes iridescentes : brillantes en lumière naturelle mais changeant de couleur suivant l’angle d’observation.( Elles constituent une sécurité antiphotocopie et seront reproduites sous forme de points noirs).
Les hilites : incluses dans le papier, semblables aux planchettes colorées, mais de très petites taille, elles sont-réactives sous UV. (inconvénients, formule trouvées par les faussaires, poudres et stylos)
Le fil de sécurité : minuscule fil de polyester, métallisé ou non, incorporé au papier lors de sa fabrication (passeport français, titre de séjour plastifié, carte d’identité française informatisée, il supporte généralement un texte micro ou mini-imprimé, lisible au compte fil.
II -L’IMPRESSION DU SUPPORT
a) Les impressions sécuritaires:
Les impressions de fond :
Les impressions de fond constituent une difficulté supplémentaire qui peut faire échec aux faussaires. Elles se caractérisent par la propreté et la qualité de l’impression, par ailleurs, en raison de leur composition, elles protègent les mentions manuscrites des falsifications mécaniques (grattage) et chimiques (solvants).
-les guillochis : lignes sinueuses en formes de spires ou de volutes, plus ou moins serrées, d’un graphisme harmonieux et régulier parfois de couleurs diverses, elles constituent l’impression de fond des pages intérieures d’un document (les guilloches peuvent être symétriques ou asymétriques pour faire échec au copier collé).
-l’irisation des couleurs : impression de fond qui permet de passer d’un coloris à l’ autre très progressivement. Le fondu des tons pastel ne permet pas de déterminer le passage exact d’une couleur à l’autre.
Le passage trop marqué entre deux couleurs est généralement révélateur de la contrefaçon (certains visas SHENGEN allemands ont une mauvaise irisation).
b) les modes d’impression :
Il conviendra d’étudier principalement les modes d’impression qui sont le plus utilisés dans le domaine de la fraude documentaire.
La typographie : C’est la plus ancienne méthode d’impression. Son origine remonte à l’invention des caractères métalliques mobiles, c’est à dire le milieu du XV° siècle et durant cinq siècles, ce procédé d’impression fut le seul viable. Ce n’ est qu’après le milieu du XX°siècle, c’est à dire 1970, qu’il fut supplanté par un procédé bien plus rapide : le procédé OFFSET. (Le premier livre fut la bible à 42 lignes).
Le procédé typographique est généré par une forme imprimante en relief, dont seule l’extrémité des caractères est encrée. La pression exercée sur le papier produit un foulage de l’encre sur la périphérie du caractère. Sous grossissement, on remarquera un liseré. Ce procédé est principalement utilisé sur les documents de sécurité pour imprimer une numérotation qui est souvent perceptible au toucher (elle écrase, emboutit le papier).
L’Offset : -type d’impression basée sur la répulsion qui existe entre les corps gras et l’eau. Elle consiste à transporter une image sur un cylindre en caoutchouc (blanchet) qui imprimera ladite image sur le support (Impression douce).(l’offset tramé n’est pas utilisé en fiduciaire sauf sur la CNI Suisse).
Lithographie :-ce procédé dont les principes de base furent établis à la fin du XVIII a été inventé par un cartographe allemand du nom de ALOYS Senefelder, iI gravait des pierres calcaires avec un acide, il remarqua qu’une surface calcaire humide repoussait une encre à base d’huile alors qu’une image dessinée sur une surface en pierre avec un crayon gras repoussait l’eau et attirait l’encre.
De nos jours, de fines plaques d’aluminium ou d’acier remplacent la pierre. Elles sont enroulées autour d’un cylindre directement en contact avec le blanchet qui imprime.
-L’héliogravure : -procédé qui utilise des formes imprimantes dont les cylindres sont recouverts d’une pellicule de cuivre déposée par voie électrolytique dans laquelle sont gravés, en creux, les éléments imprimants. L’héliogravure fait appel aux technologies assistées par ordinateur
-La flexographie :-les formes imprimantes sont en relief, elles sont con
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