Stade ILes microfissures suivent les bandes de glissement dans lesquelles elles sont nées en restant approximativement parallèles au plan de la scission maximale. Leur vitesse de propagation est alors très faible et leur longueur n'intéresse, au plus, que quelques grains.Quoi qu'il en soit, ces défauts initiaux ne sont le plus souvent décelables qu'en laboratoire et pour des matériaux particuliers. Dans certains matériaux ces microfissures apparaissent très tôt, dès les premiers cycles de chargement dans certains cas. Mais elles ne se propagent -pas toujours suffisamment pour conduire à une macrofissure qui provoquera une rupture. La limite de fatigue qui sera définie plus loin peut dans ce cas être considérée comme une limite de non propagation de fissure.Stade IILe champ des contraintes évoluant lorsqu’on pénètre à l'intérieur de la pièce, une des microfissures va quitter le plan de la scission maximale pour suivre le pian de la contrainte de tension maximale, et par effet de décharge, va stopper la propagation de ses congénères.La vitesse de propagation, d’abord très faible (quelques Å par cycle, c’est-à-dire quelques 10-4 µm par cycle) va s'accélérer progressivement jusqu’à atteindre quelques µm par cycle).C’est durant cette période que des contrôles de la pièce permettent de détecter la fissure qui va conduire à la ruine et d’agir en conséquence (remplacement, réparation, surveil¬lance).Rupture brutale
Lorsque la fissure intéresse une section de la pièce telle que la section résiduelle est trop faible pour supporter les sollicitations appliquées, il se produit la rupture brutale catastro-phique.
Le but du présent recueil étant de donner au lecteur les moyens de ne pas déclencher le scénario précédent, il ne nous a pas semblé utile de développer plus avant des considérations, par ailleurs très complexes, sur les différentes périodes précitées.
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