Thư pháp phải còn lại mạnh mẽ "Nghiên cứu của nền kinh tế của du lịch và khách hàng tiềm năng của nó là chủ đề mà chúng tôi mang đến sáng nay. Về phần tôi, tôi sẽ tập trung đặc biệt vào những cơ hội do du lịch trong những năm tới, về việc đánh giá tác động của người Trung Quốc trong năm sắp tới du lịch và những thách thức phía trước.Le secteur du tourisme représente 6,5à 7 % du PIB, et plus d'un million d'emplois. Les taux de croissance observés sont impressionnants. 54 000 emplois ont été créés entre 2001 et 2004. Suite au choc de 2001, je craignais des conséquences désastreuses pour le tourisme. Or la résilience du secteur du tourisme et sa capacité à encaisser les chocs se sont avérées remarquables. Le nombre d'arrivées internationales croît actuellement à la hauteur de deux fois la croissance mondiale (4,5 à 5 %). Elles augmentent donc de 8 à 9 % par an. Le tourisme a donc manifesté une réelle capacité à rebondir. Toutefois, des phénomènes de corrections techniques se sont opérés. Le facteur-risque géopolitique est désormais intégré dans les comportements et dans les systèmes d'élaboration des prix. L'économie mondiale s'est ajustée par rapport à la situation née de 2001. Le même processus d'adaptation est utilisé pour faire face au risque de catastrophe naturelle. Les prévisions et les projections élaborées par les spécialistes du tourisme prévoient le doublement des arrivées internationales d'ici 2020. A l'heure actuelle, la France occupe une part de marché de 10 %, ce qui la place en position de leader international. Cette part de marché devrait progressivement évoluer vers les 7 %. Toutefois, le tourisme restera un secteur prépondérant de notre pays. Comment évaluer notre position concurrentielle par rapport aux pays émergents ? Grâce à nos infrastructures, à la diversité de notre offre, le tourisme restera un avantage comparatif de la France.En termes de réflexion et de perspectives, comment prévoir l'évolution du tourisme chinois ? Il n'existe pas de modèle ex nihilo. Si je devais résumer cette problématique sous forme d'équation, il faudrait intégrer le réservoir humain considérable de la Chine et le processus humain de rattrapage. Le tourisme chinois représentera donc une part importante du tourisme mondial dans les prochaines décennies.Faudra-t-il intégrer une dimension de coopération européenne ? Sommes-nous dans le cadre d'un jeu à somme nulle ? L'Europe reste encore à développer. Comment analyser cette question et prévoir les flux de touristes chinois ? Plusieurs variables économiques, sociales et socioéconomiques peuvent être sollicitées :· La première variable repose sur l'importance relative de la croissance mondiale. Restera-t-elle forte dans les années à venir ? Selon moi, elle demeurera encore forte durant les trois années prochaines, sauf événement imprévu et imprévisible.· La deuxième variable considère l'évolution de la croissance chinoise. Hormis les problèmes d'inégalités entre les Chinois, la question repose sur le maintien et la diffusion de la croissance au sein de la société chinoise. La classe moyenne bénéficiera-t-elle des fruits de la croissance ?· La troisième variable implique les indicateurs de sécurité au niveau mondial. Plus que la réalité des menaces et des risques de déstabilisation, la question de la perception sécuritaire est fondamentale. D'autres événements pourraient à court terme provoquer de nouveaux remous à l'échelle internationale. Comment se manifestera alors la capacité de résilience du secteur touristique ?· La quatrième variable dépend de la perception par les touristes chinois du niveau de sécurité dans le pays d'accueil. Grâce au dispositif Vigipirate et l'absence d'attentats meurtriers, la situation française apparaît favorable aux yeux des touristes internationaux et notamment chinois.· La cinquième variable se focalise sur l'évolution des taux de change. Comment varieront-ils à moyen et long terme ? Les professionnels du secteur touristique espèrent une réévaluation du yuan. Disposer d'une monnaie convertible se révèle à ce titre un avantage considérable. Toutefois, la problématique du taux de change euro/dollar conserve une importance non négligeable. Le dollar devrait rester fragile, en raison de la permanence du déficit américain. Les Chinois continueront-ils à privilégier un dollar à la baisse ?· La sixième variable concerne la comparaison des flux touristique de l'année en cours avec les flux touristiques de l'année précédente. Cette variable joue dans les deux sens : un phénomène de rattrapage peut être invoqué, de même qu'un phénomène d'emballement des flux. Le phénomène de bouche à oreille ne saurait être négligé.· La septième variable se précise autour de la question sensible de l'image. La France est un pays à forte tradition culturelle, muséale et patrimoniale. Notre nation bénéficie également d'une image de pays du luxe. Cette double image représente un réel avantage comparatif.· La dernière variable dépend également de la qualité de l'offre française. La demande varie en fonction de l'offre effective ou supposée et de l'offre en termes de quantité et de qualité. L'hôtellerie est une question primordiale. La pénurie de main d'oeuvre représente donc une préoccupation importante (400 000 offres d'emploi n'ont pas été pourvues en France).Enfin, je souhaite évoquer les défis auxquels sera confronté le secteur touristique de notre pays. L'offre française est comparée aux autres nations. Dans ce contexte de plus en plus concurrentiel, où se situe la transversalité ? Qu'en est-il de l'idiosyncrasie ? La problématique de l'information devient fondamentale. Des progrès très importants ont été réalisés dans ce domaine. J'ai ainsi été séduit par l'information réalisée dans les pays du Maghreb, et notamment le Maroc. La question de la pédagogie est primordiale. Quant à la formation, je suis impressionné par la qualité de l'offre en France au niveau bac (hôtellerie). Toutefois, sur le plan des formations Bac+5, de réels progrès peuvent être accomplis. Par définition, le parfait professionnel de ce secteur doit être « polytechnicien ». Il doit connaître les langues, l'économie, la culture...La France a réalisé des efforts considérables, mais de nombreux professionnels se plaignent que les jeunes Français soient obligés de s'exiler en Suisse pour entreprendre des études supérieures de qualité dans le secteur du tourisme. Cette activité doit s'avérer capable de retenir les meilleurs jeunes en France. Cette dernière doit en outre s'imposer dans le secteur du tourisme des jeunes, venus en France pour leurs études et susceptibles d'y revenir.In fine, j'approuve totalement la démarche des pôles de compétitivité. Je n'ai pas étudié précisément la liste des 66 pôles concernés. Toutefois, cette démarche devrait posséder une réelle dimension européenne. Les espaces existent pour l'élaboration de partenariats
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