51 % des parents d’élèves perçoivent le rôle de l’école comme une prép dịch - 51 % des parents d’élèves perçoivent le rôle de l’école comme une prép Việt làm thế nào để nói

51 % des parents d’élèves perçoiven

51 % des parents d’élèves perçoivent le rôle de l’école comme une préparation à la vie professionnelle Qu’elle leur donne un métier ! Telle est, selon le sondage TNS-Sofres pour Pèlerin, l’attente numéro un des parents d’élèves à l’égard de l’école, en cette rentrée 2004.

Pragmatisme avant tout : la France compte 10 % de chômeurs, dont plus d’un tiers sont des jeunes de moins de 25 ans, souvent « sous-qualifiés ». Dans ce contexte, les parents estiment que l’école se doit de fournir à leur progéniture tous les moyens de la réussite, quitte à sacrifier l’épanouissement personnel de l’enfant – un thème qui ne vient qu’au cinquième et dernier rang des priorités pour les parents.

Cette vision « utilitariste » de l’école inquiète un spécialiste comme Yves Mariani, membre de l’Observatoire de pédagogie de l’enseignement catholique : « L’apprentissage scolaire ne peut pas se réduire à la “livraison clé en main” des élèves aux entreprises. Préparer à la vie professionnelle, c’est, avant tout, former un être humain qui tienne debout. »

Philippe Meirieu, directeur de l’Institut universitaire de formation des maîtres de l’académie de Lyon, souligne, lui aussi, que « l’un des objectifs prioritaires de notre système éducatif doit être de préparer les enfants à une bonne insertion dans le monde du travail, pas de les préparer à un métier. On répertorie, aujourd’hui en France, 4 800 métiers différents ! Comment un élève de troisième ferait-il un choix pertinent, si on ne lui donne pas, au préalable, le moyen de développer sa liberté d’esprit et son sens critique ? »

49 % des parents estiment que l’école doit apporter aux enfants une bonne culture générale
Les parents d’élèves donnent à l’école en deuxième priorité (classée dans un mouchoir de poche avec la première) celle d’apporter aux élèves « une bonne culture générale ». Juste avant la mission de fournir aux élèves un « apprentissage de la vie en société ». « L’école est l’un des rares lieux où l’on cohabite avec des gens que l’on n’a pas choisis, qui ne pensent pas comme nous, qui n’ont pas la même origine, dit Philippe Meirieu. Elle a une mission civique fondamentale, qui conditionne toute notre vie : inculquer l’écoute, le respect de l’autre, de la différence. »

Si 84 % des parents d’élèves font confiance à l’école publique, 37 % trouvent que les profs sont « mal formés » à leur métier.
Ce que les parents demandent aux professeurs ? Avant tout, qu’ils « portent une attention particulière à chaque enfant », ensuite qu’ils fassent de sérieux efforts de pédagogie pour « intéresser tous les élèves à la discipline qu’ils enseignent ». Enfin, qu’ils soient capables de « faire respecter la discipline dans leur classe ».

Les attentes des parents ne sont pas révolutionnaires. « Elles trahissent même une image un peu figée de l’institution, souligne Yves Mariani. Les parents confondent l’école qu’ils ont connue avec celle que vivent leurs enfants. Ils ignorent l’école d’aujourd’hui et ses avancées. Cela me confirme dans l’idée qu’il faut d’urgence renforcer le lien entre l’école et la famille. »

21 % des personnes interrogées estiment que les enseignants doivent en priorité avoir de bonnes relations avec les parents d'élèves
« Il y a un déficit de communication entre les enseignants, les responsables de l’institution et les parents : 80 % d’entre eux ne rencontrent qu’une fois par an l’un des professeurs de leur enfant », rappelle Philippe Meirieu. Pourtant, les parents ne semblent pas demandeurs de plus de contacts : quand on leur demande de citer ce que doivent faire les enseignants en priorité, les bonnes relations avec eux ne viennent qu’à la sixième place (sur huit) !

58 % pensent qu’il faut diminuer le nombre d’élèves par classe pour leur donner le goût d’apprendre
Comment motiver les élèves ? Les parents répondent en privilégiant deux mesures : « diminuer le nombre d’élèves par classe » et, juste après, « adapter les parcours scolaires en fonction des niveaux et des capacités d
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51 % des parents d’élèves perçoivent le rôle de l’école comme une préparation à la vie professionnelle Qu’elle leur donne un métier ! Telle est, selon le sondage TNS-Sofres pour Pèlerin, l’attente numéro un des parents d’élèves à l’égard de l’école, en cette rentrée 2004.Pragmatisme avant tout : la France compte 10 % de chômeurs, dont plus d’un tiers sont des jeunes de moins de 25 ans, souvent « sous-qualifiés ». Dans ce contexte, les parents estiment que l’école se doit de fournir à leur progéniture tous les moyens de la réussite, quitte à sacrifier l’épanouissement personnel de l’enfant – un thème qui ne vient qu’au cinquième et dernier rang des priorités pour les parents.Cette vision « utilitariste » de l’école inquiète un spécialiste comme Yves Mariani, membre de l’Observatoire de pédagogie de l’enseignement catholique : « L’apprentissage scolaire ne peut pas se réduire à la “livraison clé en main” des élèves aux entreprises. Préparer à la vie professionnelle, c’est, avant tout, former un être humain qui tienne debout. » Philippe Meirieu, directeur de l’Institut universitaire de formation des maîtres de l’académie de Lyon, souligne, lui aussi, que « l’un des objectifs prioritaires de notre système éducatif doit être de préparer les enfants à une bonne insertion dans le monde du travail, pas de les préparer à un métier. On répertorie, aujourd’hui en France, 4 800 métiers différents ! Comment un élève de troisième ferait-il un choix pertinent, si on ne lui donne pas, au préalable, le moyen de développer sa liberté d’esprit et son sens critique ? »49 % des parents estiment que l’école doit apporter aux enfants une bonne culture généraleLes parents d’élèves donnent à l’école en deuxième priorité (classée dans un mouchoir de poche avec la première) celle d’apporter aux élèves « une bonne culture générale ». Juste avant la mission de fournir aux élèves un « apprentissage de la vie en société ». « L’école est l’un des rares lieux où l’on cohabite avec des gens que l’on n’a pas choisis, qui ne pensent pas comme nous, qui n’ont pas la même origine, dit Philippe Meirieu. Elle a une mission civique fondamentale, qui conditionne toute notre vie : inculquer l’écoute, le respect de l’autre, de la différence. »Si 84 % des parents d’élèves font confiance à l’école publique, 37 % trouvent que les profs sont « mal formés » à leur métier.Ce que les parents demandent aux professeurs ? Avant tout, qu’ils « portent une attention particulière à chaque enfant », ensuite qu’ils fassent de sérieux efforts de pédagogie pour « intéresser tous les élèves à la discipline qu’ils enseignent ». Enfin, qu’ils soient capables de « faire respecter la discipline dans leur classe ». Les attentes des parents ne sont pas révolutionnaires. « Elles trahissent même une image un peu figée de l’institution, souligne Yves Mariani. Les parents confondent l’école qu’ils ont connue avec celle que vivent leurs enfants. Ils ignorent l’école d’aujourd’hui et ses avancées. Cela me confirme dans l’idée qu’il faut d’urgence renforcer le lien entre l’école et la famille. »21 % des personnes interrogées estiment que les enseignants doivent en priorité avoir de bonnes relations avec les parents d'élèves« Il y a un déficit de communication entre les enseignants, les responsables de l’institution et les parents : 80 % d’entre eux ne rencontrent qu’une fois par an l’un des professeurs de leur enfant », rappelle Philippe Meirieu. Pourtant, les parents ne semblent pas demandeurs de plus de contacts : quand on leur demande de citer ce que doivent faire les enseignants en priorité, les bonnes relations avec eux ne viennent qu’à la sixième place (sur huit) !58 % pensent qu’il faut diminuer le nombre d’élèves par classe pour leur donner le goût d’apprendreComment motiver les élèves ? Les parents répondent en privilégiant deux mesures : « diminuer le nombre d’élèves par classe » et, juste après, « adapter les parcours scolaires en fonction des niveaux et des capacités d
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51% phụ huynh nhận thức được vai trò của trường để chuẩn bị cho cuộc sống chuyên nghiệp, cô mang lại cho họ một công việc! Điều này, theo cuộc thăm dò của TNS Sofres-cho Pilgrim, cấp phát một số bậc cha mẹ đối với trường với mùa thu này năm 2004. Chủ nghĩa thực dụng quan trọng nhất: Pháp có 10% tỷ lệ thất nghiệp, hơn một phần ba là những người trẻ dưới 25, thường "dưới tiêu chuẩn". Trong bối cảnh này, các bậc cha mẹ cảm thấy rằng các trường phải cung cấp tất cả các con cái của họ có nghĩa là thành công, thậm chí phải hy sinh phát triển cá nhân của đứa trẻ - một chủ đề đó chỉ đến thứ năm và cuối cùng trong số . ưu tiên cho các phụ huynh này nhìn "thực dụng" của trường liên quan như một chuyên gia Yves Mariani, một thành viên của Trung tâm sư phạm của giáo huấn Công Giáo: "Việc học tập học không thể được giảm đến" giao chìa khóa bàn tay "của sinh viên cho các công ty. Chuẩn bị cho cuộc sống chuyên nghiệp là trên hết, tạo thành một con người đứng lên. "Philippe Meirieu, Giám đốc Đại học Viện Đào tạo Thạc sĩ của Học viện Lyon, nhấn mạnh, quá, rằng" một trong những mục tiêu ưu tiên của hệ thống giáo dục của chúng ta nên để chuẩn bị cho trẻ một sự bao gồm tốt trong thế giới của công việc, không để chuẩn bị cho một sự nghiệp. Nó liệt kê, ở Pháp ngày nay, 4800 các ngành nghề khác nhau! Làm thế nào một sinh viên của ba, anh sẽ là một lựa chọn thích hợp, nếu bạn không cung cấp cho nó trước, con đường phát triển tự do của mình trong tâm trí và phán đoán phê phán? "49% các bậc cha mẹ tin rằng nhà trường cần cung cấp cho trẻ một nền giáo dục nói chung tốt sinh Phụ huynh ưu tiên thứ hai đến trường (được phân loại trong một chiếc khăn tay với người đầu tiên) mà cung cấp cho sinh viên một" kiến thức tổng quát tốt. " Ngay trước khi sứ mệnh cung cấp cho học sinh một "đời sống xã hội học tập." "Nhà trường là một trong số ít những nơi chúng ta cùng tồn tại với những người mà chúng tôi đã không chọn, những người không nghĩ như chúng tôi, những người không có cùng một nguồn gốc, nói Philippe Meirieu. Nó có một nhiệm vụ cơ bản công dân, ảnh hưởng tới tất cả cuộc sống của chúng tôi: dạy nghe, tôn trọng người khác, sự khác biệt. "Nếu 84% các bậc cha mẹ tin tưởng các trường công lập, 37% nghĩ rằng giáo viên đang" kém huấn luyện "cho doanh nghiệp của họ. Những gì cha mẹ nên hỏi giáo viên? Trên tất cả, họ "phải đặc biệt chú ý đến từng đứa trẻ", sau đó họ làm cho những nỗ lực nghiêm túc để giảng dạy "tất cả các sinh viên quan tâm đến kỷ luật mà họ giảng dạy." Cuối cùng, họ có thể "thi hành kỷ luật trong lớp học." Kỳ vọng của cha mẹ không phải là cách mạng. "Họ thậm chí phản bội lại một hình ảnh có phần tĩnh của nhà trường, cho biết Yves Mariani. Cha mẹ sáp nhập trường với điều đó, họ biết rằng con cái của họ sinh sống. Họ bỏ qua các trường học ngày hôm nay và tiên tiến. Điều này khẳng định nhu cầu cấp thiết niềm tin của tôi để tăng cường mối liên hệ giữa nhà trường và gia đình. "21% số người được hỏi tin rằng giáo viên chủ yếu nên có mối quan hệ tốt với cha mẹ" Có một thiếu sự giao tiếp giữa giáo viên, cán bộ của tổ chức và các bậc cha mẹ: 80% họ gặp mặt hàng năm là một trong những giáo viên của con em mình ", Philippe Meirieu nói. Tuy nhiên, cha mẹ dường như không tìm trên danh bạ: khi được hỏi để trích dẫn những gì cần được ưu tiên cho giáo viên, quan hệ tốt với họ chỉ đến trong vị trí thứ sáu (trong số tám)! 58% nghĩ rằng nó phải giảm số lượng học sinh trong một lớp học để cung cấp cho họ mong muốn tìm hiểu làm thế nào để tạo động lực cho học sinh? Cha mẹ phản ứng bằng cách tập trung vào hai biện pháp: "làm giảm số lượng học sinh trong một lớp học", và ngay sau đó, "các khóa học thích nghi trường dựa trên các cấp độ và năng lực



















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