Années de formation[modifier | modifier le code]En 1935, il va à Paris pour y faire des études de droit et Sciences Po' (section administrative) « aux côtés de François Mitterrand que jamais il ne rencontrera »2. Peu intéressé par les événements politiques et leurs enjeuxN 2, il peaufine son apprentissage du piano en complet autodidacte en même temps qu'il mûrit son rapport à l'écriture. Fort d’un diplôme de sciences politiques il revient à Monaco en 1939 avant d’être mobilisé l'année d'après. Il est affecté dans l'infanterie et dirige un groupe de tirailleurs algériens. Sa vocation de compositeur s’affirme après sa démobilisation.En 1940, à l'occasion du mariage de sa sœur, il écrit un Ave Maria pour orgue et violoncelleN 3, et commence la mise en musique de chansons écrites par une amie. C’est avec ce répertoire qu’il se produit pour la première fois en public le 26 février 1941, au Théâtre des Beaux-arts de Monte-Carlo, sous le pseudonyme de Forlane (nom d'une danse, du xviie siècle, à deux temps3). Ses premiers textes personnels datent sans doute de cette année-là. À la fin d'un concert à Montpellier où se produit Charles Trenet, il lui présente trois de ses chansons, mais ce dernier lui conseille de ne pas les chanter lui-même et de se contenter d'écrire pour les autres.En 1943, René Baer (grand-oncle d'Édouard Baer) lui confie des textes qui deviendront plus tard des succès : La Chanson du scaphandrier, qui sera aussi chantée par Claire Leclerc, Henri Salvador et Eddie Constantine, et surtout La Chambre, un des moments forts de son jeune répertoire. La même année, Léo Ferré épouse Odette Shunck, qu'il a rencontrée en 1940 à Castres. Le couple s'installe dans une ferme à Beausoleil près de Monaco.En 1945, alors qu’il est toujours « fermier » et occasionnellement « homme à tout faire » à Radio Monte-Carlo, Léo Ferré rencontre Édith Piaf qui l’encourage à tenter sa chance à Paris.Ils broyaient du noir, L'opéra du ciel, Suzon, sont à ce jour les plus vieux enregistrements connus de Léo Ferré. Ils furent retrouvés par son fils, Mathieu Ferré, dans le bureau de son père. Il découvre une demi-douzaine d'enregistrements sur disque en « pyral », (constitué d'une feuille d'aluminium ou de zinc recouverte d'une laque). Mêlés à un amoncellement de partitions et de manuscrits, ils sont la plupart totalement inutilisables et seules trois chansons purent être « récupérées ». Si la date et les circonstances des enregistrements demeurent inconnues, tout laisse à croire que c'est vers le milieu des années 1940 que Ferré les gravaN 4.
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