Voix offIl ne s’en est jamais caché : poing levé, Aléxis Tsípras est résolument de gauche, et depuis toujours. Militant communiste dans sa jeunesse, à 17 ans déjà, sur les plateaux télé l’homme est charismatique, mais son audience confidentielle. En 2008, la crise s’abat sur le pays avec des manifestations souvent violentes. Lui prend la tête de Syriza, une coalition de la gauche radicale. Il est le plus jeune chef de parti en Grèce ; sa popularité grandit au fur et à mesure des coupes dans le budget de l’État.Aléxis Tsípras, président du parti SyrizaLes leaders européens et avant tout Madame Merkel doivent comprendre que la politique d’austérité vient de subir une énorme défaite.Voix offEn 2012, à la surprise générale, Aléxis Tsípras et Syriza arrivent en 2e position des élections législatives. Mais la politique d’austérité du gouvernement de centre droit se poursuit, et lui continue son ascension.Aléxis Tsípras, président du parti SyrizaFini la soumission, fini le chantage !Voix offLe discours parle à des Grecs qui souffrent et son programme plaît : une hausse immédiate du salaire minimum de 30 %, des soins gratuits pour les chômeurs, coupons alimentaires et électricité gratuite pour les 300 000 foyers les plus démunis. Coût estimé : 12 milliards d’euros. Aléxis Tsípras promet de les financer par la lutte contre l’évasion fiscale et la réorientation des fonds européens. Ses opposants dénoncent une utopie économique. Les Grecs, eux, veulent y croire.
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