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rôles majeurs. D’abord, elle est le

rôles majeurs. D’abord, elle est le lieu des liens de longue durée. Ceci s’inscrit dans un paysage social où les liens sont de plus en plus précaires, contractuels, avec clauses de rupture. Dans la famille, au contraire, les liens s’établissent au long cours, surtout entre parents et enfants, mais aussi avec les oncles, tantes, cousins, petits-cousins. La plupart du temps, ce sont des liens qui durent, au-delà de la stricte obligation. En réalité, la famille est un des très rares lieux de liens de longue durée. C’est très important pour construire son identité et s’inscrire dans une histoire.
Être né d’un corps, ce n’est pas rien !
Aujourd’hui, le lien conjugal est moins perçu comme un lien de longue durée. Cela dit, si 41 % des couples se séparent, 59 % ne le font pas. Et la durée est considérée comme un bien par l’immense majorité des gens. Certes, il y a des séparations, mais elles sont souvent vécues comme des échecs, des souffrances, jamais comme des banalités.
Le second rôle majeur de la famille lui est très particulier et la rend irremplaçable. Pour moi, la famille articule comme aucune autre institution sociale les deux aspects fondamentaux de l’homme : son versant naturel, biologique, corporel et son versant culturel, construit, « artificiel ». Pour ce qui est de la nature, il y a une sorte d’évidence liée à la naissance, que France Quéré formulait ainsi : « Personne, jusqu’à ce jour, n’a réussi à naître tout seul ». Notre corps nous est donné à travers d’autres corps, ceux de nos parents la plupart du temps. Être né d’un corps, ce n’est pas rien ! Même l’adopté est né d’un corps. Et puis il y a les soins, les caresses, la tendresse physique, le « care » comme disent les Anglais. Bref, la famille est le lieu où nous éprouvons notre « nature », c’est-à-dire notre dépendance corporelle vis-à-vis d’autrui.
En même temps, la famille est aussi le lieu où j’ai reçu un nom, un prénom et où j’apprends à parler, à dire je et tu. À donner ma parole, ma confiance. Bref, elle est le lieu par excellence de l’accession au symbolique, à la culture, à la parole. Nous sommes chair et parole. Et la famille est le lieu, unique en son genre, où se nouent chair et parole.
Un sens de l’humain éclairé par la foi
Or il y a une tendance forte aujourd’hui à séparer nature et culture, corporel et spirituel, parenté « biologique » et parenté « éducative ». Je suis d’accord pour prendre acte d’une certaine dissociation, mais je m’insurge lorsqu’on en fait la promotion. J’ai entendu récemment une députée affirmer : « Désormais il faut dissocier parenté sociale et parenté biologique ». Cette phrase est typique d’un certain état d’esprit qui fait de cette dissociation non pas un fait mais un but. Qu’il y ait dissociation dans les faits, soit. Le réel parfois s’impose, et nous faisons comme nous pouvons. C’est le cas notamment dans l’adoption. Mais promouvoir cette dissociation, non !
Je m’insurge contre cette dissociation parce que ce qui est en cause, c’est l’unité de la personne, qui se constitue à l’articulation de la nature reçue et de la culture construite. Lorsqu’il y a dissociation de ces deux faces de notre personne, il y a souffrance, carence. Carence relationnelle, souffrance sur sa propre unité. Ce que je dis là, les sciences humaines le confirment abondamment. Pour ce qui est de la théologie, il faut en revenir à un sens de l’humain éclairé par la foi. « Dieu modela l’homme avec de la poussière du sol. Il insuffla dans ses narines l’haleine de vie » (Genèse 2,7). Nous chrétiens, sommes attachés à cette unité des deux origines : la terre, le charnel d’un côté ; le souffle, l’esprit, la culture, de l’autre.
Ce que je décris n’est pas un idéal. Ce sont ceux qui ne fondent le couple que sur le sentiment ou qui banalisent le divorce qui, bien souvent, ont un idéal familial hors d’atteinte. Le modèle d’une famille « nu-cléaire » qui s’inscrit dans la durée est un modèle élémentaire. Tous les ethnologues l’admettent comme une donnée de base.
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vai trò chính. Trước tiên, đó là các liên kết dài hạn. Điều này phù hợp trong một phong cảnh xã hội nơi mà các liên kết đang ngày càng bấp bênh, hợp đồng, với các điều khoản của vỡ. Trong gia đình, ngược lại, liên kết định cư dài, đặc biệt là giữa cha mẹ và trẻ em, mà còn với người chú, cô, người Anh em họ, người Anh em họ nhỏ. Phần lớn thời gian, đây là liên kết tác vượt ra ngoài nghĩa vụ nghiêm ngặt. Trong thực tế, họ là một trong những nơi rất ít trong các liên kết lâu dài. Nó là rất quan trọng để xây dựng bản sắc của mình và đăng ký trong một câu chuyện.Được sinh ra trong một cơ thể, nó là không có gì!Hôm nay, các trái phiếu conjugal là ít cảm nhận như là một mối quan hệ lâu dài. Điều đó nói rằng, nếu 41% của Cặp đôi riêng biệt, 59% thì không. Và thời gian được coi là một tốt bởi đa số người dân. Chắc chắn, có những đứt, nhưng họ thường có kinh nghiệm thời thất bại, đau khổ, không bao giờ là trivialities.Le second rôle majeur de la famille lui est très particulier et la rend irremplaçable. Pour moi, la famille articule comme aucune autre institution sociale les deux aspects fondamentaux de l’homme : son versant naturel, biologique, corporel et son versant culturel, construit, « artificiel ». Pour ce qui est de la nature, il y a une sorte d’évidence liée à la naissance, que France Quéré formulait ainsi : « Personne, jusqu’à ce jour, n’a réussi à naître tout seul ». Notre corps nous est donné à travers d’autres corps, ceux de nos parents la plupart du temps. Être né d’un corps, ce n’est pas rien ! Même l’adopté est né d’un corps. Et puis il y a les soins, les caresses, la tendresse physique, le « care » comme disent les Anglais. Bref, la famille est le lieu où nous éprouvons notre « nature », c’est-à-dire notre dépendance corporelle vis-à-vis d’autrui.En même temps, la famille est aussi le lieu où j’ai reçu un nom, un prénom et où j’apprends à parler, à dire je et tu. À donner ma parole, ma confiance. Bref, elle est le lieu par excellence de l’accession au symbolique, à la culture, à la parole. Nous sommes chair et parole. Et la famille est le lieu, unique en son genre, où se nouent chair et parole.Un sens de l’humain éclairé par la foiOr il y a une tendance forte aujourd’hui à séparer nature et culture, corporel et spirituel, parenté « biologique » et parenté « éducative ». Je suis d’accord pour prendre acte d’une certaine dissociation, mais je m’insurge lorsqu’on en fait la promotion. J’ai entendu récemment une députée affirmer : « Désormais il faut dissocier parenté sociale et parenté biologique ». Cette phrase est typique d’un certain état d’esprit qui fait de cette dissociation non pas un fait mais un but. Qu’il y ait dissociation dans les faits, soit. Le réel parfois s’impose, et nous faisons comme nous pouvons. C’est le cas notamment dans l’adoption. Mais promouvoir cette dissociation, non !Je m’insurge contre cette dissociation parce que ce qui est en cause, c’est l’unité de la personne, qui se constitue à l’articulation de la nature reçue et de la culture construite. Lorsqu’il y a dissociation de ces deux faces de notre personne, il y a souffrance, carence. Carence relationnelle, souffrance sur sa propre unité. Ce que je dis là, les sciences humaines le confirment abondamment. Pour ce qui est de la théologie, il faut en revenir à un sens de l’humain éclairé par la foi. « Dieu modela l’homme avec de la poussière du sol. Il insuffla dans ses narines l’haleine de vie » (Genèse 2,7). Nous chrétiens, sommes attachés à cette unité des deux origines : la terre, le charnel d’un côté ; le souffle, l’esprit, la culture, de l’autre.Ce que je décris n’est pas un idéal. Ce sont ceux qui ne fondent le couple que sur le sentiment ou qui banalisent le divorce qui, bien souvent, ont un idéal familial hors d’atteinte. Le modèle d’une famille « nu-cléaire » qui s’inscrit dans la durée est un modèle élémentaire. Tous les ethnologues l’admettent comme une donnée de base.
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