Et si on donnait ?Donnez, do do do donnez… chantait Enrico Macias en des temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître (sauf si leurs grands-parents ont entrepris de refaire leur culture musicale). « Donner », c’est comme « réparer », c’est un mot désuet, mais tellement joli...On peut donner ses livres et ses jouets, à des écoles, des crèches, des ludothèques, des centres de loisirs. On peut donner ses anciennes revues à son médecin, son coiffeur, son... dentiste préféré.Ou devenir adepte du « bookcrossing » comme Anaïs : le principe, c’est d’abandonner les livres qu’on aime, dans un lieu public, avec un petit mot dedans, genre : « Ce livre ne vous appartient que le temps de sa lecture. Lisez-le puis libérez-le à votre tour dans un endroit fréquenté ». Ensuite, on n’a plus qu’à espérer que le lecteur joue le jeu. Certains mettent leur e-mail en demandant d’avoir des nouvelles du livre. Ma mère ne veut pas que je laisse mes coordonnées, mais de toute façon, je trouve vachement plus poétique de ne pas savoir ce qu'il va advenir du bouquin, non ? ».Certes, surtout quand poétique rime avec écologique...
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