Nhà thơ, nhạc sĩ và Ferré đã trộn lyricism với tiếng lóng, tình yêu để tình trạng hỗn loạn. Nó chiếm một vị trí trung tâm trong thế giới của Pháp bài hát và là không có nghi ngờ một tài liệu tham khảo tuyệt đối trong lĩnh vực này. Léo Ferré sinh ngày 24 tháng 8 năm 1916 trong công quốc Monaco và có một cha nhân viên xã hội của phòng tắm biển, Joseph và một người mẹ Marie, người sở hữu một xưởng may. Ông có một chị gái, Lucienne, ba năm cao cấp của mình. Lúc 9 tuổi, ông được gửi trường nột trú với các anh em của trường đại học Saint-Charles Bordighera tại ý, Thiên Chúa giáo. Leo nặng hỗ trợ kỷ luật nghiêm ngặt của trường nội trú pháp này. Ông bắt đầu để có trong kinh dị anh em mà hướng dẫn của họ. Bất chấp sự hiện diện của một bạn cùng lớp với người mà ông phát hiện ra âm nhạc và các bài thơ, ông cảm thấy cô đơn tuyệt vời. Ông muốn cha mình để các đã gửi quá xa gia đình. Năm 1934, nó đã vượt qua baccalaureat ở Rome. Cha ông đã từ chối để cho anh ta làm cho học viện âm nhạc, ông lực lượng Anh ta để cung cấp cho các khóa học tiếng Pháp tại trường cao đẳng Borghera. A l'automne 35, il monte à Paris pour suivre des études de droit qui aboutiront en 39 à l'obtention du diplôme de Sciences Politiques. Puis il fait son service militaire avant d'être démobilisé en 40. De retour à Monaco, il occupe un poste de distributeur de bons de ravitaillement aux hôteliers. Entre temps, il se marie en octobre 43 avec Odette. Il entre ensuite à Radio Monte-Carlo où il est tout à la fois, suivant l'occasion, speaker, bruiteur ou pianiste. Il commence à composer des poèmes, chante dans des cabarets, découvre Charles Trenet et rencontre même Edith Piaf qui lui conseille de se produire à Paris. A la libération, il se produit au Boeuf sur le toit, cabaret parisien où il partage l'affiche avec les Frères Jacques et le tandem Roche-Aznavour. Il gagne assez mal sa vie mais fait enfin ce qu'il aime. En 1947, débarquant d'une tournée catastrophique en Martinique, il travaille avec Francis Claude au Milord l'Arsouille, cabaret de la capitale et crée "l'Ile Saint-Louis" ou "A Saint-Germain-des-Prés". C'est l'époque de ses grandes amitiés : Jean-Roger Caussimon, Juliette Gréco ou Renée Lebas qui la première chantera une de ses chansons "Elle tourne... la terre". Mais la vie courante est difficile et Odette sa femme, ne peut plus supporter les incertitudes de "la Vie d'artiste", célèbre chanson de Léo Ferre. Ils divorcent en décembre 1950. Après s'être tenu longtemps à l'écart des événements politiques, y compris au moment du Front Populaire, Léo Ferré fréquente de plus en plus les milieux libertaires (à la fin des années 40, il avait accepté de participer aux galas de la Fédération Anarchiste), mais fait un détour rapide par le Parti Communiste Français, qu'il considérera toute sa vie comme un parti de référence. Puis dans un café parisien, il rencontre sa deuxième compagne Madeleine, femme de tête qui prend en charge le destin de l'artiste. D'ailleurs cette année-là, il écrit un opéra, "la Vie d'Artiste", qui révèle un véritable talent de compositeur. Quatre ans plus tard, il récidive avec un oratorio sur la "Chanson du mal-aimé" de Guillaume Apollinaire, qu'il crée à l'Opéra de Monte-Carlo. En 1953, Léo Ferré chante en vedette américaine de Joséphine Baker, à l'Olympia. Il signe aussi avec la maison de disques Odéon pour qui il enregistre "Paris Canaille" créée l'année précédente par Catherine Sauvage. Il s'installe avec Madeleine et sa fille (qu'elle a eu d'un précédent mariage et que Ferré considère comme sa propre enfant) sur le boulevard Pershing à Paris. Malgré le peu d'argent dont ils disposent, l'appartement est toujours ouvert aux amis : Catherine Sauvage et le comédien Pierre Brasseur, les Frères Jacques et d'autres.
Avec le succès de "Paris Canaille", il peut s'acheter une maison à la campagne. En mars 55, il fait son premier Olympia en tant que vedette. Il y chante "l'Homme", "Monsieur William", "Graine d'Ananar", etc. A la fin de cette année-là, il enregistre aussi huit nouvelles chansons dont "Pauvre Ruteboeuf"et le "Guinche". Il s'accompagne seul au piano et même à l'orgue. On y trouve aussi "l'Amour", chanson qui plaît énormément au poète surréaliste André Breton. De là, naît une belle amitié qui se termine malheureusement le jour où Ferré présente au vieil homme "Poètes... vos papiers" en 56. Ce recueil de soixante-dix-sept poèmes rassemble aussi des chansons qu'il a déjà chantées et des textes dans lesquels tout au long de sa vie, il ira puiser. Cette véritable profession de foi du poète est aussi une prise de position contre l'écriture automatique des Surréalistes. André Breton, mécontent, conteste cette vision de la poésie et refuse finalement d'écrire la préface. Les ponts sont rompus et la fâcherie dure jusqu'en 1966, date de la mort de Breton.
L'année 56 est aussi marquée par l'écriture de la "Nuit", ballet avec textes et chansons destiné au chorégraphe Roland Petit et à sa compagnie : l'accueil des critiques est défavorable et au bout de quatre représentations, le spectacle est retiré de l'affiche du Théâtre de Paris. En avril 57, paraît "Les Fleurs du Mal chanté par Léo Ferré", disque en hommage à Charles Baudelaire, grand poète français du XIXème siècle. En janvier 58, il donne son premier tour de chant à Bobino, auquel il sera fidèle. Puis en avril, il enregistre un nouvel album, "Encore du Léo Ferré" chez Odéon, dans lequel Jean-Roger Caussimon lui a écrit "Le Temps du Tango" mais on peut entendre aussi "l'Eté s'en fout" ou "Mon Camarade". Désormais, à l'abri des soucis financiers, il achète sur un coup de tête une île en Bretagne, l'Ile du Guesclin.
En 1961, il enregistre pour la firme Barclay "les Chansons d'Aragon", soit dix poèmes mis en musique par l'artiste : de "L'Affiche Rouge" à "l'Etrangère", d'Elsa" à "Est-ce ainsi que les hommes vivent ?", Léo Ferré donne à ces textes en les interprétant une autre dimension. Louis Aragon est très impressionné et très fier. Se noue alors une amitié sincère et simple entre le poète et le chanteur.
A quelques mois d'intervalle, il enregistre "Paname", succès qui annonce une décennie prolifique et prospère. Il se produit au Théâtre du Vieux Colombier : parmi les nouvelles chansons , "Merde à Vauban", "les Rupins" ou "Thank you Satan". La presse est dithyrambique. Dans la foulée, il chante dans le célèbre music-hall, l'Alhambra.
Ayant atteint l'âge de 45 ans, Ferré, se sent enfin à l'aise. Il sait qu'il doit beaucoup à son épouse Madeleine qui a incontestablement un sens artistique très développé. Fin 62 et début 63, il est à l'affiche de l'ABC, autre music-hall parisien où il présente de nouvelles créations qui viennent juste d'être enregistrées en 33 tours, la "Langue française", "T'es chouette" ou "T'es rock, Coco". Déménageant du boulevard Pershing, la famille Ferré, à laquelle s'est ajouté une petite guenon prénommée Pépée (que Léo et Madeleine considèrent comme leur propre fille), va s'installer dans le département du Lot, à Perdrigal.
Puis c'est "Ferré 64", disque de maturité qui démontre que son inspiration est à son zénith : "Franco la muerte", "Sans façon", "Mon piano", etc. Inspiration d'un rebelle qui exprime avec poésie, les violences rentrées et les "coups de gueule" d'un anarchiste qui ne renie pourtant pas les facilités que lui procurent l'argent. En 65 et 66, il effectue deux tournées au Canada. Il accorde durant cette période, de nombreuses interviews à la radio et à la télévision. En 66, c'est son retour sur une scène parisienne, Bobino. Il rend un vibrant hommage au poète Rimbaud, accompagné de son seul piano, qui laisse la salle émue par l'union si belle de la poésie et de la chanson.
Le disque qui sort durant l'été 67, est une oeuvre qui nous montre que Ferré est un grand parolier : la facture des textes est encore classique, mais ils sont toujours aussi percutants. Préfigurant ce qui deviendra la génération hippie, il écrit "Salut Beatnick" et dans des registres différents, "C'est un air", "On n'est pas des saints", "Le Lit", etc. Une chanson manque pourtant : "A une chanteuse morte", hommage à Edith Piaf, mais aussi attaque allusive à Mireille Mathieu, chanteuse que l'on présente à cette époque comme sa remplaçante. C'est le patron Eddy Barclay qui le censure.
Puis c'est à nouveau Bobino pendant tout le mois de septembre. Malheureusement, la vie de reclus que mènent Léo et Madeleine Ferré, quand ils ne sont pas à Paris pour des raisons professionnelles, commence à rendre leur existence difficile : dans le vieux château du Lot, la compagnie de leurs nombreux animaux domestiques et de leur tribu de chimpanzés (devenus au fil des ans de véritables enfants à leurs yeux) va finalement les éloigner l'un de l'autre. C'est une rupture douloureuse qui a lieu début 68.
Les événements de mai 68 en France, marquent profondément Léo Ferré. Il se produit d'ailleurs le 10 mai lors du célèbre gala de la Mutualité, gala des anarchistes. Il est au yeux du public enthousiaste le chantre de la contestation et de la révolution permanente. En fait, il est toujours aussi distant par rapport à l'action politique. En octobre, il s'embarque pour une tournée en Afrique du Nord qui ne sera pas un succès. Début 69, sort un nouveau disque inspiré par l'agitation de mai 68 : "Comme une fille", "L'été 68", "Les Anarchistes" même si cette dernière chanson est antérieure aux événements.
Cette année-là, Léo Ferré refait Bobino en janvier et février. Porté par la chanson "C'est extra", devenu depuis un véritable tube, l'ensemble du récital est enregistré et est publié en double album.
Le 6 janvier a lieu une rencontre au sommet entre Ferré, Jacques Brel et Georges Brassens, considérés tous les trois comme les piliers de la chanson française. Cette rencontre est à l'initiative d'un journaliste d'un magazine musical français, Rock & Folk. Ils abordent leurs thèmes de prédilection et échangent leur opinions.
Rencontrée avant sa séparation d'
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