FORCE DE FRAPPE
A 17 heures, ce 13 mars 1954, les canons du Vietminh pilonnent le piton « Béatrice », formé de trois môles distincts, puissamment fortifiés et défendus. Les officiers sont tués et, peu à peu, les bunkers tombent aux mains de l’ennemi. A minuit, « Béatrice » ne répond plus. C’est la consternation chez les Français : ils n’imaginaient pas que les « Viets » disposeraient d’une telle force de frappe, cela grâce au soutien des Chinois et, dans une moindre mesure, des Soviétiques : vingt canons de 105 mm, 24 canons de montagne de 75 mm, des mortiers lourds, de la DCA… Giap pouvait en outre engager trente bataillons réguliers, soit une quarantaine de milliers de soldats, sans compter l’intendance et les « volontaires ». En face, les Français disposaient d’unités d’infanterie, appuyées par les paras du 1er bataillon de parachutistes coloniaux et les légionnaires du 1er bataillon étranger de parachutistes. En tout, 15 700 hommes, dont de nombreux tirailleurs africains et marocains.
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