« Nous sommes opposés à un raccourcissement du congé parental. Cette mesure concerne aujourd’hui 500 000 personnes. Dans 60 % des cas, elle est choisie. Et le retour à l’emploi se passe bien pour 81 % des femmes. Le réduire à un an poserait d’énormes problèmes aux bénéficiaires car cela risque d’accentuer le problème des modes de garde. Actuellement, le congé parental peut prendre fin au plus tard aux trois ans de l’enfant, donc jusqu’à l’entrée en maternelle. Ce qui est bien fait. S’il est raccourci, comment vont faire les familles pour faire garder leurs enfants pendant cette période. Il manque déjà 350 000 places d'accueil pour les 0-3 ans. Aujourd’hui, ce sont les femmes qui le prennent majoritairement. C’est une question d’arbitrage financier, on connaît les différences de salaires entre hommes et femmes.
Si le congé était mieux rémunéré, avec un pourcentage du salaire, nous pensons aussi qu’il y aurait un meilleur partage dans le couple. Pourquoi pas. On peut réfléchir à plusieurs types de congés parentaux. Mais il faut que les femmes qui souhaitent s’occuper de leurs enfants pendant trois ans puissent continuer à le faire. Cette décision est prise par un certain nombre de familles. Et c’est aussi grâce à ce type de dispositif que nous disposons d’une dynamique démographique bien supérieure à nos voisins. »
đang được dịch, vui lòng đợi..
