Au Vietnam, les scandales sanitaires, dont les médias se font l'écho chaque semaine, ont fini par alarmer la population. Tran Van Dao, un producteur de la coopérative de Van Duc, commune située à la périphérie de Hanoï et connue pour ses légumes vendus sur les marchés de la capitale, est soucieux de la qualité de ses produits. Sa coopérative propose des produits certifiés par le label VietGAP (GAP pour Good Agricultural Practices, bonnes pratiques agricoles). Lancé en 2008, celui-ci demande un engagement plus important du maraîcher, qui doit consigner dans un cahier tous les traitements appliqués à ses cultures et est censé être contrôlé chaque année. Mais on est encore très loin d'une agriculture biologique.
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« La différence avec un agriculteur non certifié, c'est que je ne peux utiliser que des intrants autorisés, mais aussi que je dois respecter un délai d'au moins quinze jours entre le dernier traitement et la récolte », témoigne Tran Van Dao, en inspectant sa parcelle.
Au Vietnam, le combat des maraîchers pour produire des “sains”
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