Son père était un riche propriétaire foncier lettré, qui avait participé à la “résistance des lettrés”, mais il fut tué en 1885 par d’autres dirigeants de ce mouvement qui le suspectaient de trahison. Ainsi, Phan Châu Trinh est devenu orphelin à 13 ans dans une famille de patriotes. Son frère ainé a été élevé dans la langue classique chinoise “Han” et a réussi aux examens triennaux pour devenir un mandarin de haut rang. En 1905, il a démissionné de son poste dans la bureaucratie mandarinale pour opposition à la monarchie traditionnelle vietnamienne et au système mandarinal, en faveur d’une république démocratique. Pourtant, il y avait des résistances monarchiques avec des empereurs détrônés pour patriotisme par l'Administration coloniale française qui a intronisé le Prince Vinh San à 8 ans en 1907 sous le nom dynastique de Duy Tan (détrôné en 1916 pour patriotisme et exilé à l'île de la Réunion).Dans la lignée familiale patriotique, le militant activiste Phan Châu Trinh fut arrêté par suite du mouvement de la “grève des impôts” de 1908, exilé au Bagne de Poulo Condor et puis en France où, vivant des travaux de photographie, il mena des activités révolutionnaires pendant un certain temps avec Nguyên Ai Quoc (Hô Chi Minh). Il rentra à Saigon en 1925 et y mourut l'année suivante en 1926. Ses funérailles furent l'occasion de manifestations patriotiques à l'échelle nationale. Phan Châu Trinh était partisan d'une lutte pacifique : il s'agissait d'élever la conscience nationale et le niveau culturel du peuple pour réaliser l'union contre l'Administration coloniale. Il voulait enterrer la monarchie et le mandarinat pour une république démocratique moderne. Cette lignée familiale patriotique a continué jusqu'à sa petite-fille, Madame Nguyên Thi Binh.
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