L’ESSENCE DES DROITS DE L’HOMME : RÊVE DE DROIT OU RÉALITÉ ? DU THOMIS dịch - L’ESSENCE DES DROITS DE L’HOMME : RÊVE DE DROIT OU RÉALITÉ ? DU THOMIS Việt làm thế nào để nói

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L’ESSENCE DES DROITS DE L’HOMME : RÊVE DE DROIT OU RÉALITÉ ? DU THOMISME DE MICHEL VILLEY AU POSITIVISME DE H.L.A. HART
PAR FRANÇOIS VIANGALLI
Les droits de l’homme sont-ils vraiment du droit ? Voilà une question qui irrite merveilleusement certains spécialistes de la CEDH, mais qui n’en reste pas moins la question philosophique par excellence de la modernité politique. Michel Villey y répond par la négative. Les droits de l’homme sont pour lui la perversion d’une pensée juridique moderne qui a rompu les ponts avec ses racines romaines. Ils sont un instrument barbare – au sens étymologique du mot – et n’apportent que davantage de confusion à la déliquescence de la tradition juridique antique. A l’opposé, la philosophie de H.L.A. Hart invite à conclure, en partant du concept de droit qu’elle énonce, que les droits de l’homme modernes sont bien, pour une partie d’entre eux au moins, des concepts authentiquement juridiques. C’est à une confrontation de ces deux philosophies si différentes, l’une thomiste, l’autre positiviste, que le présent article invite à procéder, avant de proposer un possible dépassement de celle-ci sur cette question particulière. Questionner la nature réelle des droits de l’homme revient en définitive à s’interroger sur la fonction que leur assigne la société moderne, pour mieux comprendre celle-ci à rebours des stéréotypes qui l’entourent :
Audiatur et altera pars…
Bien que l’époque contemporaine fasse grand cas des « droits de l’homme », la nature réelle de ces derniers fait assez peu l’objet de tentatives d’élucidation. Si les droits de l’homme, et avec eux leur plus récent avatar, les « droits fondamentaux », sont autant invoqués en justice ou en diplomatie, il est étonnant qu’on se soit à ce point si peu demandé ce qu’ils sont exactement. Plus leur représentation et leur rôle s’accroîssent, moins l’interrogation se fait jour autour de leur essence. Se pourrait-il que ce qui occupe le devant de la scène n’intéresse pas ou peu, et que les « coulisses » des droits de l’homme ne soient jamais visitées ? N’y-a-t-il pas là une sorte de paradoxe du Magicien d’Oz , l’un des acteurs centraux de la pièce restant ainsi connu de l’extérieur, sans que jamais ne soit regardé derrière le masque ?
L’objet de la présente chronique est précisément d’offrir une définition des droits de l’homme – et avec eux, des droits fondamentaux, que nous tiendrons ici pour synonymes – à travers l’exposé et le dépassement de deux conceptions radicalement opposées et tirées de la littérature philosophique du XXème siècle : celle de Michel Villey, d’un côté, et celle de Herbert Hart de l’autre.
La conception que retient Michel Villey des droits de l’homme est exposée dans un ouvrage polémique qui, à l’époque, avait le don d’agacer sérieusement ses contemporains : Le Droit et les droits de l’homme (PUF, 1983). Dans cet opuscule, Michel Villey confronte avec génie la philosophie d’inspiration médiévale qui est la sienne avec la conception moderne du droit et des droits de l’homme. Le résultat est grinçant. Pour lui, les droits de l’homme ne sont pas du droit , mais seulement un rêve que la folie des hommes a confondu avec l’art juridique authentique. Les droits de l’homme ne sont qu’un idéal, ils sont irréels, quand ils ne sont pas même indécents. Leur inefficacité est patente, à l’échelle de l’Histoire, puisqu’ils n’ont empêché ni l’Affaire Dreyfus, ni la Grande Guerre, ni la Shoah, ni les guerres coloniales et leurs nombreuses répliques – les « évènements » survenant en territoire périphérique – et leur effet pervers est d’ouvrir la voie à des revendications individuelles permanentes et constamment surenchéries qui atomisent la société politique et rongent par sissiparité le lien naturel unissant les membres d’une collectivité.
Pour parvenir à ce constat, Villey part de la conception romaine du droit. A sa source, se trouve la philosophie politique d’Aristote. Ce dernier distingue dans l’Ethique à Nicomaque la justice dite générale (η δικαιοσυνη) et la justice dite particulière (το δικαιον). La première est un idéal vers lequel les hommes doivent tendre, dont le contenu procède de l’accomplissement parfait de la morale. La seconde a en revanche un sens beaucoup plus précis. Elle procède quant à elle de la répartition des tâches et des charges matérielles à chacun, en fonction de la place qui est la sienne (op. cit. p. 42). Elle n’a pas pour objet de parfaire l’homme pour le rendre juste, mais seulement de remettre à chacun son dû (suum cuique tribuere ), et d’évaluer les relations entre les personnes, pour peu qu’elles portent sur des biens matériels. Son objet réside alors dans la répartition des choses (distributiones ) et leur circulation de personne à personne (commutationes). De là la définition romaine du droit – la seule valable – en tant qu’art de rendre à chacun son dû (ars suum cuique tribuere ) de façon bonne et équitable (ars boni et aequi ). Or il découle de tout ceci que l’objet même du droit réside dans la relations entre les sujets, et non dans les prérogatives unilatérales de l’un d’entre eux. De ce point de vue, l’unilatéralisme des droits de l’homme les situe clairement à l’extérieur du droit, dans le domaine de l’idéal, pas dans celui de la question de droit in casu . Prenons une image très simple pour éclairer le lecteur. Imaginons une réception pour fêter un anniversaire par exemple. Les convives sont arrivés, l’hôte est présent, et l’heure est venue de découper le gâteau. Le partage de celui-ci en autant de parts égales – ou inégales, s’il y a des resquilleurs et pas de résistance – est une question qui s’apparente à l’art juridique. La seule différence réside ici dans le fait que la réponse au problème sera apportée en dehors du tribunal, en l’occurrence dans un cercle amical. Mais dans son principe même, la tâche du répartiteur est celle d’un juge. Ce dernier va se demander s’il y a assez de gâteau pour tout le monde, et le cas échéant partager équitablement celui-ci. Si la gâteau est trop petit, il devra décider soit de la partager au profit de certains convives privilégiés, soit de retirer celui-ci. Point de droit de l’homme ici . A l’inverse, si l’on proclame haut et fort que tout individu a droit à une part de gâteau en général, sans se poser la question contingente de savoir s’il en existe un, et s’il est le cas échéant suffisamment grand, alors le raisonnement répartiteur proprement romain bascule vers la pensée moderne des droits de l’homme : un droit est proclamé a priori, une prérogative est reconnue, une aspiration est créée, sans que pour autant une réalité matérielle et un complexe de relations intersubjectives ne permettent de réaliser concrètement cette proclamation par déduction de la situation de fait préexistante. Il n’est plus question de répartition entre personnes, mais de revendication sur la réalité à partir d’un idéal abstrait préexistant (« Il doit y avoir du gâteau pour tout le monde » ). Dès lors, reconnaître des droits de l’homme en tant qu’authentiques droits subjectifs, c’est confondre le rêve et la réalité, la morale subjective et le droit. Pour Michel Villey, les droits de l’homme sont un concept moral, qu’une évolution erratique de la philosophie politique a fini, au long des siècles, à faire passer pour du droit (op. cit., p. 121 &149).
La philosophie de H.L.A. Hart se situe sur ce point aux antipodes. La définition du droit qu’il énonce dans
The Concept of Law (Oxford University Press, 1961, rééd. 1997) – probablement avec la Theory of Justice de John Rawls, l’un si ce n’est le plus important ouvrage de philosophie du droit de tout le XXème siècle – est en effet radicalement différente. Or de la définition que le philosophe d’Oxford énonce, d’importantes déductions peuvent être tirées quant à la notion même de droit de l’homme.
Pour percer à jour l’essence même du droit, Hart constate in limine la grande confusion qui règne autour de cette question. Il remarque ainsi que les philosophes et les juristes sont sur ce point dans la position de celui qui exerce un métier, sans être pour autant capable de définir l’objet de celui-ci. Ils sont tels un dresseur d’éléphant qui s’exclamerait à ce sujet : « I can recognize an elephant when I see one, but I can’t define it ». L’origine de cette ignorance réside selon lui dans deux confusions communément entretenues. La première consiste à confondre la morale et le droit. La première comprend des idéaux (moral ideals), ainsi que des règles réalisables dans la vie quotidienne (habit of obedience ) et qui ne constituent pas pour autant du droit, faute pour elles d’être centralisées auprès d’une autorité officielle. Tel est le cas, par exemple, du devoir de se découvrir lorsque je rentre dans une Église, ou inversement de celui de me couvrir la tête lorsque je pénètre dans une synagogue. La seconde erreur, particulièrement répandue consiste à penser, à l’instar de Kelsen, qu’il n’y a de droit qu’en présence d’une norme assortie d’une sanction. Pour Hart, il s’agit là d’une simplification grossière. Comme il l’explique, lorsque je suis requis par un agresseur posant un pistolet sur ma tempe de faire quelque chose de bien précis, il y bien là injonction de faire et sanction potentielle. Pour autant, cette
Gunman Threat n’est pas à proprement parler du droit (op. cit .p.6). Lorsque l’agresseur est parti, l’injonction disparaît en effet avec lui.
C’est en dissipant cette confusion entre le droit, la morale et la sanction, que Hart parvient à élaborer son fameux Concept of Law . Pour lui, le droit résulte de la réunion d’une injonction de faire, dite règle primaire, et d’une certification de celle-ci par un processus autonome, dite règle secondaire. La règle secondaire est celle qui confère à la règle primaire son officialité en l’extrayant de la morale, de la pression factuelle
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BẢN CHẤT CỦA CON NGƯỜI QUYỀN: CÁC ƯỚC MƠ CỦA PHÁP LUẬT HOẶC THỰC TẾ? CỦA THOMISM MICHEL VILLEY ĐỂ POSITIVISM CỦA H.L.A. HARTBỞI FRANÇOIS VIANGALLILà quyền con người thực sự phải không? Đây là một câu hỏi mà tuyệt vời irritates một số chuyên gia của các ECHR, nhưng đó chỉ còn lại câu hỏi triết học tuyệt hảo của hiện đại chính trị. Michel Villey đáp ứng tiêu cực. Quyền con người là cho anh ta perversion một tư tưởng pháp lý hiện đại đã phá vỡ các cây cầu với nguồn gốc La Mã. Họ là một công cụ dã man - theo nghĩa etymological của từ này - và mang lại chỉ thêm nhầm lẫn với sự suy giảm của cổ truyền thống pháp lý. Ngược lại, triết lý của H.L.A. Hart mời để kết luận, bắt đầu từ các khái niệm về luật nó kỳ, quyền con người hiện đại là tốt đối với một số người trong số họ ít, khái niệm pháp lý thật. Nó là một cuộc đối đầu của những triết lý khác nhau hai, một Thomistic, khác theo, mà bài viết này sẽ nhắc để hoàn thành trước khi đề xuất một tràn có thể của nó về vấn đề này cụ thể. Câu hỏi bản chất thật sự của các quyền con người cuối cùng trở lại để tự hỏi về các chức năng chỉ định xã hội hiện đại, để hiểu rõ hơn về này đếm ngược của khuôn mà bao quanh nó:Audiatur và altera pars...Mặc dù hiện đại nhiều 'nhân quyền', thực sự của thiên nhiên trải qua khá một vài nỗ lực làm rõ. Nếu các quyền của người đàn ông, và với họ của avatar gần đây nhất, "nhân quyền", được tất cả gọi công lý hoặc trong ngoại giao, nó là đáng ngạc nhiên rằng đó tại thời điểm này nếu vài yêu cầu những gì họ chính xác. Đại diện của mình và vai trò của họ nếu tăng, ít câu hỏi xung quanh thành phố bản chất của họ. Nó có thể là rằng đó chiếm phía trước của giai đoạn quan tâm ít hoặc không có, và rằng 'đằng sau những cảnh' quyền con người không bao giờ truy cập? Không có có không có một cái gì đó của một nghịch lý của trình wizard of Oz, một trong phòng Trung tâm diễn viên còn lại cũng được biết đến từ bên ngoài, mà không có bao giờ không được nhìn đằng sau mặt nạ?Mục đích của biên niên sử này là chính xác để cung cấp một định nghĩa của nhân quyền - và với họ, các quyền cơ bản, chúng tôi sẽ tiếp tục ở đây cho tham khảo - thông qua các bài trình bày và sự ra đi của hai thiết kế hoàn toàn trái ngược và Lấy từ triết lý của văn học thế kỷ 20: của Michel Villey, một mặt, và của Herbert Hart ngày khác.La conception que retient Michel Villey des droits de l’homme est exposée dans un ouvrage polémique qui, à l’époque, avait le don d’agacer sérieusement ses contemporains : Le Droit et les droits de l’homme (PUF, 1983). Dans cet opuscule, Michel Villey confronte avec génie la philosophie d’inspiration médiévale qui est la sienne avec la conception moderne du droit et des droits de l’homme. Le résultat est grinçant. Pour lui, les droits de l’homme ne sont pas du droit , mais seulement un rêve que la folie des hommes a confondu avec l’art juridique authentique. Les droits de l’homme ne sont qu’un idéal, ils sont irréels, quand ils ne sont pas même indécents. Leur inefficacité est patente, à l’échelle de l’Histoire, puisqu’ils n’ont empêché ni l’Affaire Dreyfus, ni la Grande Guerre, ni la Shoah, ni les guerres coloniales et leurs nombreuses répliques – les « évènements » survenant en territoire périphérique – et leur effet pervers est d’ouvrir la voie à des revendications individuelles permanentes et constamment surenchéries qui atomisent la société politique et rongent par sissiparité le lien naturel unissant les membres d’une collectivité.Pour parvenir à ce constat, Villey part de la conception romaine du droit. A sa source, se trouve la philosophie politique d’Aristote. Ce dernier distingue dans l’Ethique à Nicomaque la justice dite générale (η δικαιοσυνη) et la justice dite particulière (το δικαιον). La première est un idéal vers lequel les hommes doivent tendre, dont le contenu procède de l’accomplissement parfait de la morale. La seconde a en revanche un sens beaucoup plus précis. Elle procède quant à elle de la répartition des tâches et des charges matérielles à chacun, en fonction de la place qui est la sienne (op. cit. p. 42). Elle n’a pas pour objet de parfaire l’homme pour le rendre juste, mais seulement de remettre à chacun son dû (suum cuique tribuere ), et d’évaluer les relations entre les personnes, pour peu qu’elles portent sur des biens matériels. Son objet réside alors dans la répartition des choses (distributiones ) et leur circulation de personne à personne (commutationes). De là la définition romaine du droit – la seule valable – en tant qu’art de rendre à chacun son dû (ars suum cuique tribuere ) de façon bonne et équitable (ars boni et aequi ). Or il découle de tout ceci que l’objet même du droit réside dans la relations entre les sujets, et non dans les prérogatives unilatérales de l’un d’entre eux. De ce point de vue, l’unilatéralisme des droits de l’homme les situe clairement à l’extérieur du droit, dans le domaine de l’idéal, pas dans celui de la question de droit in casu . Prenons une image très simple pour éclairer le lecteur. Imaginons une réception pour fêter un anniversaire par exemple. Les convives sont arrivés, l’hôte est présent, et l’heure est venue de découper le gâteau. Le partage de celui-ci en autant de parts égales – ou inégales, s’il y a des resquilleurs et pas de résistance – est une question qui s’apparente à l’art juridique. La seule différence réside ici dans le fait que la réponse au problème sera apportée en dehors du tribunal, en l’occurrence dans un cercle amical. Mais dans son principe même, la tâche du répartiteur est celle d’un juge. Ce dernier va se demander s’il y a assez de gâteau pour tout le monde, et le cas échéant partager équitablement celui-ci. Si la gâteau est trop petit, il devra décider soit de la partager au profit de certains convives privilégiés, soit de retirer celui-ci. Point de droit de l’homme ici . A l’inverse, si l’on proclame haut et fort que tout individu a droit à une part de gâteau en général, sans se poser la question contingente de savoir s’il en existe un, et s’il est le cas échéant suffisamment grand, alors le raisonnement répartiteur proprement romain bascule vers la pensée moderne des droits de l’homme : un droit est proclamé a priori, une prérogative est reconnue, une aspiration est créée, sans que pour autant une réalité matérielle et un complexe de relations intersubjectives ne permettent de réaliser concrètement cette proclamation par déduction de la situation de fait préexistante. Il n’est plus question de répartition entre personnes, mais de revendication sur la réalité à partir d’un idéal abstrait préexistant (« Il doit y avoir du gâteau pour tout le monde » ). Dès lors, reconnaître des droits de l’homme en tant qu’authentiques droits subjectifs, c’est confondre le rêve et la réalité, la morale subjective et le droit. Pour Michel Villey, les droits de l’homme sont un concept moral, qu’une évolution erratique de la philosophie politique a fini, au long des siècles, à faire passer pour du droit (op. cit., p. 121 &149).Triết lý của H.L.A. Hart nằm vào thời điểm này để các antipodes. Định nghĩa của luật pháp đặt ra trongKhái niệm luật (Oxford University Press, 1961, reed. 1997) - có lẽ với lý thuyết tư pháp bởi John Rawls, một trong những nếu không phải là công việc quan trọng nhất của triết lý của pháp luật của thế kỷ 20 - là thực sự rất khác nhau. Vàng của định nghĩa rằng Oxford nhà triết học kỳ, khoản khấu trừ quan trọng có thể được rút ra đối với các khái niệm về quyền con người.Pour percer à jour l’essence même du droit, Hart constate in limine la grande confusion qui règne autour de cette question. Il remarque ainsi que les philosophes et les juristes sont sur ce point dans la position de celui qui exerce un métier, sans être pour autant capable de définir l’objet de celui-ci. Ils sont tels un dresseur d’éléphant qui s’exclamerait à ce sujet : « I can recognize an elephant when I see one, but I can’t define it ». L’origine de cette ignorance réside selon lui dans deux confusions communément entretenues. La première consiste à confondre la morale et le droit. La première comprend des idéaux (moral ideals), ainsi que des règles réalisables dans la vie quotidienne (habit of obedience ) et qui ne constituent pas pour autant du droit, faute pour elles d’être centralisées auprès d’une autorité officielle. Tel est le cas, par exemple, du devoir de se découvrir lorsque je rentre dans une Église, ou inversement de celui de me couvrir la tête lorsque je pénètre dans une synagogue. La seconde erreur, particulièrement répandue consiste à penser, à l’instar de Kelsen, qu’il n’y a de droit qu’en présence d’une norme assortie d’une sanction. Pour Hart, il s’agit là d’une simplification grossière. Comme il l’explique, lorsque je suis requis par un agresseur posant un pistolet sur ma tempe de faire quelque chose de bien précis, il y bien là injonction de faire et sanction potentielle. Pour autant, cetteGunman Threat n’est pas à proprement parler du droit (op. cit .p.6). Lorsque l’agresseur est parti, l’injonction disparaît en effet avec lui.C’est en dissipant cette confusion entre le droit, la morale et la sanction, que Hart parvient à élaborer son fameux Concept of Law . Pour lui, le droit résulte de la réunion d’une injonction de faire, dite règle primaire, et d’une certification de celle-ci par un processus autonome, dite règle secondaire. La règle secondaire est celle qui confère à la règle primaire son officialité en l’extrayant de la morale, de la pression factuelle
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THE ESSENCE QUYỀN CON NGƯỜI: RIGHT DREAM HOẶC REALITY? Thomism HÀNH Michel VILLEY HLA HART CỦA positivism
BY FRANÇOIS VIANGALLI
là quyền con người thực sự đúng? Đây là một câu hỏi mà kích thích một số chuyên gia tuyệt vời của ECHR, nhưng đó vẫn là câu hỏi triết học xuất sắc mệnh của tính hiện đại chính trị. Michel Villey phản ứng trong các tiêu cực. Nhân quyền là cho anh ta sự xuyên tạc của tư tưởng pháp lý hiện đại đã phá vỡ mối quan hệ với nguồn gốc La Mã. Họ là một công cụ man rợ - theo nghĩa từ nguyên của từ này - và chỉ mang lại rắc rối hơn cho sự suy giảm của các truyền thống pháp lý cổ xưa. Ngược lại, triết lý của HLA Hart mời để kết luận, từ các khái niệm luật như nó nói rằng quyền con người hiện đại là, đối với một số người trong số họ ít nhất, khái niệm thực sự hợp pháp . Nó là một cuộc đối đầu của hai triết lý này rất khác nhau, một Thomist, các nhà thực chứng khác, mà phần này kêu gọi tiến hành trước khi đề xuất có thể vượt qua nó về vấn đề này cụ thể. Đặt câu hỏi về bản chất thực sự của quyền con người cuối cùng lên để đặt câu hỏi về chức năng được gán cho họ bởi xã hội hiện đại, để hiểu nó xuống khuôn mẫu mà bao quanh nó:
Audiatur et altera pars ...
Trong khi thời gian đương đại làm cho trường hợp tuyệt vời của các "nhân quyền", bản chất thực sự của sau này là chủ đề của một vài nỗ lực làm sáng tỏ. Nếu các quyền của con người, và với họ avatar gần đây nhất của họ, "quyền cơ bản" là tất cả bị thuộc quyền tài phán hay ngoại giao, thật ngạc nhiên là họ làm được chút vào thời điểm này hỏi những gì họ đang có chính xác. Thêm đại diện và vai trò tăng, trừ các truy vấn đang nổi lên xung quanh bản chất của họ. Nó có thể là những gì trung tâm sân khấu ít hoặc không quan tâm, và rằng "hậu trường" của nhân quyền không bao giờ đến thăm? Có-ông không phải là một loại nghịch lý của Wizard of Oz, một trong những cầu thủ trung tâm trong phần còn lại cũng được biết đến bên ngoài, mà không bao giờ được nhìn phía sau mặt nạ?
Các Mục đích của cột này là đặc biệt để cung cấp một định nghĩa về quyền con người - và với họ, các quyền con người, mà chúng tôi giữ ở đây từ đồng nghĩa - qua các bài thuyết trình và khắc phục hai quan điểm trái ngược hoàn toàn và học được từ văn học triết học của thế kỷ XX. của Michel Villey, ở một bên, và của Herbert Hart một
thiết kế mà vẫn giữ được Michel Villey các quyền con người được thể hiện trong một cuộc bút chiến mà ở thời gian, có những món quà để làm phiền nghiêm túc cùng thời với ông: Luật pháp và nhân quyền (PUF, 1983). Trong tập sách này, Michel Villey đối mặt kỹ thuật thời Trung cổ lấy cảm hứng từ triết lý đó là của mình với quan niệm hiện đại của pháp luật và các quyền con người. Kết quả là ghê tai. Đối với ông, quyền con người không phải là luật pháp, nhưng chỉ có một giấc mơ rằng sự điên rồ của người đàn ông đã nhầm Art pháp đúng. Nhân quyền là chỉ một lý tưởng, họ không thật khi họ thậm chí không đứng đắn. Không có hiệu quả là rõ ràng, trên quy mô của lịch sử, kể từ khi họ đã không cản được vụ Dreyfus hoặc các cuộc chiến tranh lớn hay Holocaust, hoặc các cuộc chiến tranh thuộc địa và nhiều cơn dư chấn - các "sự kiện" xảy ra lãnh thổ ngoại vi -. và gian tà là để mở đường cho các khiếu nại cá nhân thường xuyên và liên tục surenchéries mà vật nhỏ xã hội chính trị và gặm sissiparité bởi các liên kết tự nhiên giữa các thành viên của một cộng đồng
để đạt được điều này, Villey chia sẻ quan niệm Roman của pháp luật. Tại nguồn của nó, là triết lý chính trị của Aristotle. Sau này đứng ra trong Đạo đức Nicomachean nói chung Tư pháp (η δικαιοσυνη) và đặc biệt được gọi là Tư pháp (το δικαιον). Đầu tiên là một lý tưởng đối với những người đàn ông mà phải nhằm mục đích, nội dung xuất phát từ sự hoàn hảo của đạo đức. Thứ hai có thay vì một ý nghĩa chính xác hơn nhiều. Nó tiến hành lần lượt vào phân công lao động và vật liệu chi phí cho mỗi, tùy thuộc vào vị trí đó là của cô ấy (op. Cit. P. 42). Nó không dành cho người đàn ông hoàn hảo để làm điều đó đúng, nhưng chỉ để cung cấp cho tất cả mọi người vì mình (suum cuique tribuere), và đánh giá mối quan hệ giữa con người, cung cấp chúng liên quan đến hàng hóa vật liệu. Mục đích của nó sau đó là sự phân bố của sự vật (distributiones) và lưu thông của họ từ người sang người (commutationes). Do đó định nghĩa của luật La Mã - chỉ hợp lệ - như một nghệ thuật làm cho tất cả mọi người vì mình (ars cuique tribuere suum) và khá tốt (bonus ars và aequi). Nhưng nó sau từ này mà mục đích chính của luật pháp nằm trong mối quan hệ giữa các đối tượng, không đặc quyền đơn phương của một trong số họ. Từ quan điểm này, các chủ nghĩa đơn phương của Human Rights đặt rõ họ ngoài vòng pháp luật, trong khu vực của lý tưởng, không phải trong các vấn đề pháp lý trong casu. Hãy lấy một hình ảnh rất đơn giản để khai sáng cho người đọc. Hãy tưởng tượng một buổi tiếp tân để ăn mừng sinh nhật một ví dụ. Những vị khách đến, chủ nhà là hiện tại, và đó là thời gian để cắt bánh. Chia sẻ nó thành nhiều phần bằng nhau - hoặc không đồng đều, nếu có người đi miễn phí và không có sức đề kháng - là một câu hỏi tương tự như nghệ thuật pháp lý. Sự khác biệt duy nhất ở đây là các câu trả lời cho vấn đề này sẽ được thực hiện bên ngoài tòa án, trong trường hợp này trong một vòng tròn thân thiện. Nhưng ngay cả trong nguyên tắc, nhiệm vụ của phân phối là một thẩm phán. Sau này sẽ được tự hỏi nếu có đủ bánh cho tất cả mọi người, và nếu như vậy một cách công bằng chia sẻ nó. Nếu bánh là quá nhỏ, nó sẽ hoặc là quyết định chia sẻ những lợi ích của một số khách đặc quyền hoặc rút lại. Point của quyền con người ở đây. Ngược lại, nếu một trong những tuyên bố lớn tiếng rằng mọi người đều có quyền được hưởng một phần của bánh nói chung, mà không hỏi câu hỏi ngũ dù nó tồn tại, và nếu nó là đủ thích hợp lớn, sau đó lập luận dispatcher Roman thực tế chuyển sang tư tưởng hiện đại của nhân quyền: quyền được công bố một cách tiên, một đặc quyền được công nhận, hút được tạo ra, mà không tuy nhiên một thực tại vật chất và một mối quan hệ liên hợp sẽ cho phép bê tông làm cho công bố này bằng cách trừ vào tình hình tồn tại từ trước không. Không có câu hỏi phân chia giữa con người, nhưng yêu cầu trên thực tế từ một lý tưởng trừu tượng tồn tại từ trước ("Có phải là một miếng bánh cho tất cả mọi người"). Vì vậy, công nhận các quyền con người như quyền chủ quan hơn là xác thực là nhầm lẫn giữa giấc mơ và hiện thực, đạo đức chủ quan và pháp luật. Đối với Michel Villey, quyền con người là một khái niệm đạo đức, một triết lý chính trị thất thường kết thúc, suốt nhiều thế kỷ, đi qua bên phải (op. Cit., P. 121 & 149).
Triết lý HLA Hart là mâu thuẫn về quan điểm này. Định nghĩa của quyền ông phát biểu trong
Khái niệm về Luật (Oxford University Press, 1961, repr 1997.) - có lẽ với các học thuyết về Tư pháp John Rawls, một nếu không phải là công việc quan trọng nhất của triết học bên phải của thế kỷ XX - là hoàn toàn hiệu ứng khác nhau. Nhưng định nghĩa của các bang triết học Oxford, kết luận quan trọng có thể được rút ra về các khái niệm về quyền con người.
Để xem thông qua bản chất của quyền, Hart ghi chú trong limine rằng sự nhầm lẫn lớn ngự trị xung quanh vấn đề này. Nó như vậy, lưu ý rằng các triết gia và luật gia đến thời điểm này ở vị trí của một trong những người có việc làm, mà không thể xác định các đối tượng của nó. Họ giống như một huấn luyện voi người nói rất hồn nhiên về điều đó: "Tôi có thể nhận biết một con voi Khi tôi nhìn thấy một, tôi không thể xác định theo thứ tự nó." Nguồn gốc của việc này nằm trong sự thiếu hiểu biết của ông thường được duy trì trong hai nhầm lẫn. Đầu tiên là để gây nhầm lẫn đạo đức và pháp luật. Việc đầu tiên bao gồm những lý tưởng (lý tưởng đạo đức) và các quy tắc hoàn toàn khả thi trong cuộc sống hàng ngày (thói quen của sự vâng phục) và không lên tới bên phải, không để họ được tập trung bởi một cơ quan chính thức. Đó là trường hợp, ví dụ, nhiệm vụ để khám phá khi tôi nhập vào một nhà thờ, hoặc ngược lại mà che đầu của tôi khi tôi nhập vào một giáo đường Do Thái. Sai lầm thứ hai là để suy nghĩ đặc biệt lan rộng, như Kelsen, rằng không có pháp luật trong sự hiện diện của một tiêu chuẩn cùng với một hình phạt. Để Hart, đây là một tổng sự đơn giản. Như ông giải thích, khi tôi yêu cầu bởi một kẻ tấn công giả súng vào đầu của tôi để làm một cái gì đó cụ thể, mặc dù có lệnh cấm để làm tốt ở đó và phạt tiềm năng. Tuy nhiên, điều này
Threat tay súng là không nói đúng quyền (cit .p.6 op.). Khi kẻ tấn công trái lệnh cấm có hiệu lực biến mất với anh ta.
Điều này được xua tan sự nhầm lẫn giữa pháp luật, đạo đức và trừng phạt, Hart quản lý để phát triển các khái niệm nổi tiếng của ông Luật. Đối với ông, kết quả ngay từ lần gặp của một lệnh để làm như vậy được gọi là nguyên tắc chính và cấp giấy chứng nhận đó bởi một quá trình tự chủ được gọi là quy tắc thứ cấp. Nguyên tắc thứ hai là một trong đó cung cấp cho các quy tắc chính bằng cách chiết xuất thiên nhiên chính thức của đạo đức, của những áp lực thực tế
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