Le formel et l'informel :une tension créatrice continuelleGilbert RENA dịch - Le formel et l'informel :une tension créatrice continuelleGilbert RENA Việt làm thế nào để nói

Le formel et l'informel :une tensio

Le formel et l'informel :
une tension créatrice continuelle
Gilbert RENAUD
École de service social
Université de Montréal
RÉSUMÉ
Posant d'abord le formel et l'informel comme des notions-images qu'il faut penser dans
le rapport qui les lie, cet article explore ensuite la forme et l'informe en essayant de
montrer leur trajectoire et leur jeu créateur pour enfin s'arrêter sur le mouvement
dynamique qui pousse vers la formalisation et suscite l'informel.
1. Les notions de formel et d'informel
Formel et informel : deux mots qui ne s'utilisent pas l'un sans l'autre.
Deux mots dont il faut, par ailleurs, convenir qu'il est bien difficile de
cerner exactement leur définition. Deux mots à la mode — i l faut aussi en
convenir — utilisés à toutes les sauces sans que personne ne se soucie de
les définir de manière rigoureuse pour en faire des instruments théoriques
qui permettraient de mieux s'approprier le social auquel ils réfèrent.
Deux mots qui peuvent ainsi faire bondir les adeptes de la Science, dès
lors qu'ils semblent relever davantage du sens commun et que leur usage
— au demeurant d'ailleurs fort courant et répandu dans les conversations
des milieux scientifiques — renvoie davantage à la pensée pré-scientifique
peu soucieuse de son articulation théorique. Bref, deux mots nébuleux qui
échappent — pour l'instant — à la pensée scientifico-positiviste qui se
fonde sur la rigueur et la précision du concept servant à l'articulation du
cadre théorique. Au contraire, le formel et l'informel appartiennent à ces
catégories « molles » et imprécises qui tentent d'approcher le donné avec
le souci de le laisser être plutôt que de dicter ce qu'il devrait être. Ainsi,
l'utilisation du formel et de l'informel comme catégories d'analyse
130 GILBERT RENAUD
renvoie à une posture épistémologique selon laquelle la connaissance du
social — ou, du moins, une certaine connaissance du social — ne peut être
complète uniquement dans le cadre d'une pensée qui, à force de se vouloir
trop rigoureuse, en vient à réduire le social à ses décrets et à ne plus
pouvoir de la sorte rendre compte de ce qui déborde du cadre d'analyse.
Pour être approché, le social requiert une instrumentation diversifiée
seule à même de rendre compte de sa complexité et de sa
multidimensionnalité. Et l'intérêt suscité par le formel et l'informel
traduit bien, à mon sens, le sentiment d'une limite atteinte par une pensée
théorique qui s'est vidée de son potentiel de compréhension à la mesure
même de son souci de surplomber le social. Le formel et l'informel
appartiennent en ce sens à ce nouvel effort de connaissance du social que
l'on cherche à approcher d'une manière plus souple pour mieux entendre
ce qu'il dit et non ce que dit la théorie. Ainsi posés et utilisés, le formel et
l'informel ne constituent aucunement des concepts; ils appartiennent plutôt
à l'univers des notions au sens où l'entend Michel Maffesoli. En effet,
sur un objet particulier, le concept est Un, ou tout au moins il s'agence
avec d'autres concepts voisins pour former une unité. Il détermine la
vérité, ce qui doit être la vérité. Tout ce qui échappe à son emprise est
dans l'erreur, et n'a pas droit à l'existence. Voilà schématisée la
logique du «devoir-être» qui caractérise l'attitude conceptuelle. (...)
C'est pourquoi il vaut mieux opposer à la rigidité du concept la
mollesse de la notion. Celle-ci satisfait à notre désir de connaissance
tout en relativisant le fantasme du pouvoir qui sommeille dans tout
intellectuel. (...) En ce qui concerne la connaissance, l'attitude
notionnelle prend acte de l'hétérogénéité, elle donne sur un même
objet des éclairages divers, elle indique qu'il est à la fois ceci et
cela*.
Le formel et l'informel me semblent bien relever de cette « attitude
notionnelle », parce qu'ils participent de ce mouvement de connaissance où
s'exprime non pas le souci de déterminer la ou les causes, mais plutôt
celui de montrer la tension créatrice de la vie. La vie n'a pas de causes,
elle est tout simplement et il convient, par souci intellectuel, d'en rendre
compte. C'est bien cette attitude « contemplative », en quelque sorte, que
l'on adoptera ici. Le formel et l'informel seront donc utilisés comme
1 M. MAFFESOLI, La connaissance ordinaire. Paris, Librairie des Méridiens, 1985,
p. 51.
LE FORMEL ET L'INFORMEL 131
catégories notionnelles de pensée qui permettent une large prise de vue
sur la vie en général et la vie sociale en particulier.
On comprendra, dès lors, qu'il ne sera donc pas davantage question de
tenter de réduire le social à un cadre théorique qui, partant d'une
« nouvelle » conceptualisation, enserrerait le donné dans ses décrets. En
fait, comme le faisait remarquer Alain Médam dans un numéro de la
Revue internationale d'action communautaire consacré aux savoirs en crise,
l'heure « n'est plus à la cohérence qui sidère et foudroie la pensée. Elle
est à l'étonnement qui torture la pensée et la provoque2. » L'air du temps
semble ainsi appeler un autre parti pris épistémologique qui permet
d'échapper « ( à ) ce renversement subtil des termes de référence, ( où )
on en vient ... à cet extrême : ce n'est plus l'objet — dans sa concrétude
exubérante — qui détermine et dicte les efforts de la théorie; c'est la
théorie, au contraire — dans sa haute sagesse — qui décide de ce qui est
digne du titre d'"objet".3 » C'est, en quelque sorte, la chance qu'offre le
surgissement actuel de cette référence au formel et à l'informel et le
chercheur en sciences sociales est, à son propos, invité à adopter une
nouvelle attitude qui, plutôt que de chercher encore à saisir et cerner le
social, entend maintenant se laisser saisir par celui-ci. La connaissance du
social, qui se complaît trop facilement dans le positivisme, n'aperçoit tout
simplement plus ce qui déborde de ses cadres si théoriques soient-ils. Ce
qui échappe ainsi de plus en plus à la pensée, c'est la vie et comme
l'exprimait, encore une fois, Alain Médam : « Ce n'est pas à la vie de
conquérir droit de cité dans l'ordre des sciences de la vie; c'est à ces
sciences qu'il revient — à ras de sol — de retrouver les émotions de la
cité et les mouvements effectifs de la vie4 . »
On le voit bien : le formel et l'informel participent, en fait, d'une
posture épistémologique qui s'efforce de renouveler la connaissance du
social en se laissant davantage appréhender par celui-ci. Plusieurs seront
pourtant tentés de conceptualiser ces notions en espérant — avec les
meilleures intentions — en faire des instruments d'analyse et d'action
efficaces. Ils les videront ainsi de la richesse et de la fécondité dont elles
sont porteuses parce que, tout simplement, elles donnent à penser de
multiples manières la vie sociale. C'est, à mon sens, en respectant
précisément cette absence de rigueur dans la définition, cette mollesse de
précision, qu'on est le mieux à même d'assurer la fécondité d'une image
2 A. MÉDAM, « Des grilles et des vies », RIAC 15/55, (printemps 1986), p. 151.
3 îbid., p. 152.
4 îbid., p. 157.
132 GILBERT RENAUD
parlante dont on sent bien qu'elle nous renvoie à quelque chose de
fondamental. Mais, du coup, l'on doit renoncer à Pélaboration d'une
pensée utilitaire qui permettrait — conformément aux voeux de tous les
gestionnaires du social — d'accroître l'emprise que l'on peut avoir sur la
vie sociale. Le formel et l'informel nous apprennent, en définitive, que le
social — et la vie — échappe continuellement aux impératifs qu'une
pensée par trop réductrice voudrait lui imposer. Ils renvoient ainsi au jeu
perpétuellement recommencé — et renouvelé — d'une existence jamais
achevée et toujours en mouvement. Si le formel et l'informel ont tant de
mal à se tailler une place reconnue dans l'univers scientifique, c'est bien
parce qu'ils viennent narguer la prétention à l'achèvement et à la maîtrise
du social qui a été la principale préoccupation de la pensée moderne. En
fait, ils ne servent à rien d'autre qu'au souci et au plaisir intellectuels de
se doter de catégories qui permettent de mieux comprendre le donné tout
en le laissant être. Ils contribuent de la sorte à bien marquer cette césure
dont parle Michel Maffesoli « entre une sociologie positiviste, pour qui
chaque chose n'est qu'un symptôme d'autre chose, et une sociologie
compréhensive qui décrit le vécu pour ce qu'il est, se contentant de
discerner ainsi les visées des différents acteurs5. » Le formel et l'informel
me semblent bel et bien participer de cette sociologie compréhensive dont
la préoccupation est de respecter le vécu en faisant usage de la notion qui
« exprime le désir et le souci intellectuel sans pour autant contraindre ou
passer à côté, elle ne fait que lier en pointillé ce qui est déjà en
morceaux^. »
Comme notions donc, le formel et l'informel apportent un éclairage
spécifique sur le vécu. Ils constituent, comme je l'ai déjà indiqué, une
image parlante ( il s'agit là d'un pléonasme, car une image ne vaut-elle
pas mille mots? ) qui vient associer une chose et son envers. En effet, le
formel et l'informel — ou la forme et l'informe auxquels ils se
rapportent — sont indissociables ( tout comme le sont l'ordre et le
désordre, le fonctionnement et le dysfonctionnement ); ils constituent un
« couple notionnel » où l'un ne se conjugue pas sans l'autre. Dans son
introduction à Simmel, Julien Freund signale à cet égard que « l'erreur à
ne pas commettre, c'est de concevoir la forme comme un ensemble ou une
figure dont tous les éléments seraient consonants. Si la religion ou la
politique par exemple sont des formes, elles incluent inévitablement les
5 M. MAFFESOLI, op. cit., p. 18.
6 lbid., p. 63.
LE FORMEL ET L'INFORMEL 133
oppositions et les contestations qui les déchirent' . » Du formel et de
l'informel, nous sommes passés à la forme. Car c'est de forme qu'il s'agit
d'abord et avant tout, me semble-t-il. En effet, qu'entendons-nous par
formel si ce n'est ce qui participe de la forme? La formalisation, c'est de
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Chính thức và không chính thức:một căng thẳng liên tục sáng tạoGilbert RENAUDTrường công tác xã hộiĐại học MontréalTÓM TẮTTrước tiên yêu cầu chính thức và không chính thức và khái niệm-hình ảnh cần phải suy nghĩ trongbáo cáo liên kết, bài viết này sau đó khám phá và thông báo cho anh ta muốnHiển thị con đường của mình và sáng tạo của họ trò chơi cuối cùng dừng di chuyểnmột động lực đẩy để formalization và arouses các lĩnh vực không chính thức.1. các khái niệm chính thức và không chính thứcChính thức và không chính thức: hai từ không sử dụng một mà không có khác.Hai từ đó cần một đồng ý ở nơi khác, nó là khó khăn đểxác định chính xác định nghĩa của họ. Hai từ để chế độ - t phải cũng nằm trongđồng ý - được sử dụng cho tất cả các nước sốt mà không có mà không ai quan tâm vềxác định chúng một cach nghiêm tuc để làm cho các dụng cụ lý thuyếtmà sẽ cho phép để thích ứng tốt hơn với xã hội mà họ tham khảo.Hai từ đó có thể nhận được những người theo của khoa học, từHọ dường như có ý nghĩa phổ biến hơn và sử dụng của họ-Hơn nữa hơn nữa rất phổ biến và phổ biến rộng rãi trong cuộc hội thoạiKhoa học vòng kết nối nhất - nhiều hơn trở về tư tưởng khoa học trướcít có ý thức của phát âm rõ ràng lý thuyết của nó. Trong ngắn hạn, hai mơ hồ từ đó-Đối với thời điểm này - thoát khỏi scientifico-theo nghĩ rằng đó làDựa trên rigour và độ chính xác của khái niệm để phát âm rõ ràng củalý thuyết miêu. Ngược lại, chính thức và không chính thức thuộc về đâythể loại "mềm" và mơ hồ mà cố gắng để tiếp cận các nhất định vớimối quan tâm cho để cho nó khá hơn dictate những gì nó nên. Vì vậy.việc sử dụng chính thức và không chính thức như loại phân tích130 GILBERT RENAUDđề cập đến một vị trí nhận thức luận rằng kiến thức củaxã hội - hoặc, ít nhất, một số kiến thức về xã hội - có thểđầy đủ chỉ như là một phần của một ý nghĩ đó, bởi mong muốnquá khắt khe, đến để giảm xã hội nghị định của nó và làm nhiều hơn nữasức mạnh trong tài khoản theo cách này cho những gì đi vượt ra ngoài khuôn khổ phân tích.Để được tiếp cận, xã hội đòi hỏi một nhạc cụ đa dạngchỉ có thể vào tài khoản cho phức tạp của nó và của nómultidimensionality. Và sự quan tâm trong chính thức và không chính thứcphản ánh, trong quan điểm của tôi, cảm giác của một giới hạn đạt được bằng một ý nghĩlý thuyết, đó làm trống của tiềm năng của nó cho sự hiểu biết trong phạm vingay cả các mối quan tâm của mình để nhô ra xã hội. Chính thức và không chính thứcthuộc sở hữu này nỗ lực mới của các kiến thức xã hội trong ý nghĩa đóTìm cách để tiếp cận một cách linh hoạt hơn để nghe tốt hơnnhững gì ông nói và không phải những gì cho biết lý thuyết. Do đó được cài đặt và sử dụng, chính thức vàCác ngành informal không có khái niệm; họ thuộc về thay vìà l'univers des notions au sens où l'entend Michel Maffesoli. En effet,sur un objet particulier, le concept est Un, ou tout au moins il s'agenceavec d'autres concepts voisins pour former une unité. Il détermine lavérité, ce qui doit être la vérité. Tout ce qui échappe à son emprise estdans l'erreur, et n'a pas droit à l'existence. Voilà schématisée lalogique du «devoir-être» qui caractérise l'attitude conceptuelle. (...)C'est pourquoi il vaut mieux opposer à la rigidité du concept lamollesse de la notion. Celle-ci satisfait à notre désir de connaissancetout en relativisant le fantasme du pouvoir qui sommeille dans toutintellectuel. (...) En ce qui concerne la connaissance, l'attitudenotionnelle prend acte de l'hétérogénéité, elle donne sur un mêmeobjet des éclairages divers, elle indique qu'il est à la fois ceci etcela*.Le formel et l'informel me semblent bien relever de cette « attitudenotionnelle », parce qu'ils participent de ce mouvement de connaissance oùs'exprime non pas le souci de déterminer la ou les causes, mais plutôtcelui de montrer la tension créatrice de la vie. La vie n'a pas de causes,elle est tout simplement et il convient, par souci intellectuel, d'en rendrecompte. C'est bien cette attitude « contemplative », en quelque sorte, quel'on adoptera ici. Le formel et l'informel seront donc utilisés comme1 M. MAFFESOLI, La connaissance ordinaire. Paris, Librairie des Méridiens, 1985,p. 51.LE FORMEL ET L'INFORMEL 131catégories notionnelles de pensée qui permettent une large prise de vuesur la vie en général et la vie sociale en particulier.On comprendra, dès lors, qu'il ne sera donc pas davantage question detenter de réduire le social à un cadre théorique qui, partant d'une« nouvelle » conceptualisation, enserrerait le donné dans ses décrets. Enfait, comme le faisait remarquer Alain Médam dans un numéro de laRevue internationale d'action communautaire consacré aux savoirs en crise,l'heure « n'est plus à la cohérence qui sidère et foudroie la pensée. Elleest à l'étonnement qui torture la pensée et la provoque2. » L'air du tempssemble ainsi appeler un autre parti pris épistémologique qui permetd'échapper « ( à ) ce renversement subtil des termes de référence, ( où )on en vient ... à cet extrême : ce n'est plus l'objet — dans sa concrétudeexubérante — qui détermine et dicte les efforts de la théorie; c'est lathéorie, au contraire — dans sa haute sagesse — qui décide de ce qui estdigne du titre d'"objet".3 » C'est, en quelque sorte, la chance qu'offre lesurgissement actuel de cette référence au formel et à l'informel et lechercheur en sciences sociales est, à son propos, invité à adopter unenouvelle attitude qui, plutôt que de chercher encore à saisir et cerner lesocial, entend maintenant se laisser saisir par celui-ci. La connaissance dusocial, qui se complaît trop facilement dans le positivisme, n'aperçoit toutsimplement plus ce qui déborde de ses cadres si théoriques soient-ils. Cequi échappe ainsi de plus en plus à la pensée, c'est la vie et commel'exprimait, encore une fois, Alain Médam : « Ce n'est pas à la vie deconquérir droit de cité dans l'ordre des sciences de la vie; c'est à cessciences qu'il revient — à ras de sol — de retrouver les émotions de lacité et les mouvements effectifs de la vie4 . »On le voit bien : le formel et l'informel participent, en fait, d'uneposture épistémologique qui s'efforce de renouveler la connaissance dusocial en se laissant davantage appréhender par celui-ci. Plusieurs serontpourtant tentés de conceptualiser ces notions en espérant — avec lesmeilleures intentions — en faire des instruments d'analyse et d'actionefficaces. Ils les videront ainsi de la richesse et de la fécondité dont ellessont porteuses parce que, tout simplement, elles donnent à penser demultiples manières la vie sociale. C'est, à mon sens, en respectantprécisément cette absence de rigueur dans la définition, cette mollesse deprécision, qu'on est le mieux à même d'assurer la fécondité d'une image2 A. MÉDAM, « Des grilles et des vies », RIAC 15/55, (printemps 1986), p. 151.3 îbid., p. 152.4 îbid., p. 157.132 GILBERT RENAUDparlante dont on sent bien qu'elle nous renvoie à quelque chose defondamental. Mais, du coup, l'on doit renoncer à Pélaboration d'unepensée utilitaire qui permettrait — conformément aux voeux de tous lesgestionnaires du social — d'accroître l'emprise que l'on peut avoir sur lavie sociale. Le formel et l'informel nous apprennent, en définitive, que lesocial — et la vie — échappe continuellement aux impératifs qu'unepensée par trop réductrice voudrait lui imposer. Ils renvoient ainsi au jeuperpétuellement recommencé — et renouvelé — d'une existence jamaisachevée et toujours en mouvement. Si le formel et l'informel ont tant demal à se tailler une place reconnue dans l'univers scientifique, c'est bienparce qu'ils viennent narguer la prétention à l'achèvement et à la maîtrisedu social qui a été la principale préoccupation de la pensée moderne. Enfait, ils ne servent à rien d'autre qu'au souci et au plaisir intellectuels dese doter de catégories qui permettent de mieux comprendre le donné touten le laissant être. Ils contribuent de la sorte à bien marquer cette césuredont parle Michel Maffesoli « entre une sociologie positiviste, pour quichaque chose n'est qu'un symptôme d'autre chose, et une sociologiecompréhensive qui décrit le vécu pour ce qu'il est, se contentant dediscerner ainsi les visées des différents acteurs5. » Le formel et l'informelme semblent bel et bien participer de cette sociologie compréhensive dontla préoccupation est de respecter le vécu en faisant usage de la notion qui« exprime le désir et le souci intellectuel sans pour autant contraindre oupasser à côté, elle ne fait que lier en pointillé ce qui est déjà enmorceaux^. »Comme notions donc, le formel et l'informel apportent un éclairagespécifique sur le vécu. Ils constituent, comme je l'ai déjà indiqué, uneimage parlante ( il s'agit là d'un pléonasme, car une image ne vaut-ellepas mille mots? ) qui vient associer une chose et son envers. En effet, leformel et l'informel — ou la forme et l'informe auxquels ils serapportent — sont indissociables ( tout comme le sont l'ordre et ledésordre, le fonctionnement et le dysfonctionnement ); ils constituent un« couple notionnel » où l'un ne se conjugue pas sans l'autre. Dans sonintroduction à Simmel, Julien Freund signale à cet égard que « l'erreur àne pas commettre, c'est de concevoir la forme comme un ensemble ou unefigure dont tous les éléments seraient consonants. Si la religion ou lapolitique par exemple sont des formes, elles incluent inévitablement les5 M. MAFFESOLI, op. cit., p. 18.6 lbid., p. 63.LE FORMEL ET L'INFORMEL 133oppositions et les contestations qui les déchirent' . » Du formel et del'informel, nous sommes passés à la forme. Car c'est de forme qu'il s'agitd'abord et avant tout, me semble-t-il. En effet, qu'entendons-nous parformel si ce n'est ce qui participe de la forme? La formalisation, c'est de
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Việc chính thức và không chính thức:
một đang diễn ra căng thẳng sáng tạo
Gilbert Renaud
Trường Công tác Xã hội
Trường Đại học Montreal
TÓM
đầu tiên Đặt ra các khái niệm chính thức và không chính thức muốn nghĩ rằng hình ảnh trong
các mối quan hệ giữa chúng, bài viết này sau đó khám phá những hình thức và vô tướng cố gắng để
cho thấy quỹ đạo của họ và trò chơi sáng tạo của họ để cuối cùng dừng chuyển động
năng động mà đẩy và làm tăng sự chính thức của thức.
1. Các khái niệm chính thức và không chính thức
chính thức và không chính thức. Hai từ mà không sử dụng là một mà không có sự khác
hai từ phải, hơn nữa, đồng ý rằng rất khó để
xác định chính xác định nghĩa của họ. Hai thuật ngữ thông dụng - chúng ta cũng phải
đồng ý - sử dụng tất cả các loại nước chấm và không ai quan tâm
xác định một cách chặt chẽ để thực hiện các công cụ lý thuyết
rằng sẽ tốt hơn để chiếm đoạt các xã hội mà họ tham khảo.
Hai từ những người có thể nhảy đến những người theo khoa học, ngay
khi chúng xuất hiện để giảm cảm giác phổ biến hơn và việc sử dụng chúng
- hơn nữa nếu không rất phổ biến và rộng rãi trong các cuộc đàm thoại
của cộng đồng khoa học - đề cập nhiều hơn đến trước suy nghĩ khoa học
chút quan tâm về phát âm rõ ràng lý thuyết của nó. Trong ngắn hạn, cả hai từ mơ hồ mà
thoát - cho bây giờ - những tư tưởng khoa học-thực chứng được
dựa trên sự chặt chẽ và chính xác của các khái niệm cho các khớp nối của các
khuôn khổ lý thuyết. Thay vào đó, chính thức và không chính thức thuộc về các
loại "mềm" và không chính xác mà cố gắng để tiếp cận được với
mong muốn để cho nó được chứ không phải là đưa ra mệnh lệnh gì nó nên được. Vì vậy,
việc sử dụng các loại chính thức và không chính thức của phân tích là
130 Renaud GILBERT
đề cập đến một vị trí nhận thức luận rằng kiến thức về
xã hội - hoặc ít nhất là một số kiến thức về xã hội - có thể được
hoàn thành chỉ trong một phần của một ý nghĩ đó, do bởi muốn
quá khắt khe, nói đến giảm tỷ đến nghị định của mình và không
thể theo cách này để chiếm những gì nằm ngoài phạm vi của phân tích.
Để được tiếp cận, xã hội đòi hỏi một thiết bị đa dạng
một mình có thể chiếm phức tạp của nó và nó
multidimensionality. Và sự quan tâm trong chính thức và không chính thức
phản ánh, theo quan điểm của tôi, cảm giác của một đạt tới giới hạn bởi một tư tưởng
lý thuyết mà đã được làm trống của tiềm năng của nó đối với sự hiểu biết mức độ
thậm chí còn quan tâm của mình cho nhô xã hội. Việc chính thức và không chính thức
thuộc về những nỗ lực mới này của sự hiểu biết về xã hội như
chúng tôi cố gắng để tiếp cận một cách linh hoạt hơn để nghe rõ hơn
những gì ông nói và không phải những gì lý thuyết nói. Nằm gọn gàng và được sử dụng chính thức và
không chính thức không phải là khái niệm; họ thuộc về thay
vào thế giới của những ý tưởng trong ý nghĩa Michel Maffesoli. Thật vậy,
vào một đối tượng cụ thể, khái niệm này là một, hoặc ít nhất là nó phù hợp
với các khái niệm có liên quan khác để tạo thành một đơn vị. Nó xác định
sự thật, mà phải là sự thật. Tất cả những gì thoát khỏi nắm bắt của nó là
sai, và không có quyền tồn tại. Điều này được thể hiện bằng sơ đồ các
logic của 'phải' làm tiêu biểu cho thái độ khái niệm. (...)
Đây là lý do tại sao nó là tốt hơn để chống lại sự cứng nhắc của các khái niệm
sự mềm mại của khái niệm. Nó đáp ứng mong muốn của chúng tôi cho biết
trong khi relativizing tưởng tượng của quyền lực mà nằm im trong tất cả
trí tuệ. (...) Liên quan đến kiến thức, thái độ
ghi chú nghĩa không đồng nhất, nó sẽ mở ra trên cùng một
đối tượng của ánh sáng khác nhau, cô ấy nói rằng đó là cả hai điều này và
đó. *
Các hình thức và thức dường như cũng cho điều này "thái độ
danh nghĩa" vì họ là một phần của phong trào này kiến thức mà
không bày tỏ mong muốn xác định nguyên nhân, nhưng thay vì
đó thể hiện sự căng thẳng của cuộc sống sáng tạo . Cuộc sống không có nguyên nhân,
nó chỉ phù hợp và là, bằng mối quan tâm trí tuệ, để làm cho
tài khoản. Đó là thái độ này "chiêm niệm", bằng cách nào đó, mà
chúng tôi áp dụng ở đây. Ý chí chính thức và không chính thức do đó được sử dụng như
1 M. MAFFESOLI, những kiến thức thông thường. Paris, Librairie Meridian, 1985,
p. 51.
THE 131 CHÍNH THỨC VÀ THỨC
loại nghĩa của tư tưởng đó cho phép một chụp rộng
về cuộc sống trong cuộc sống nói chung và xã hội nói riêng.
Nó sẽ được hiểu, do đó, nó sẽ không do đó là một câu hỏi của
cố giảm công ty đến một khung lý thuyết, bắt đầu với một
khái niệm "mới", do enserrerait trong nghị định. Trong
thực tế, như ghi nhận của Alain Médam trong một vấn đề của
Tạp chí Quốc tế Cộng đồng hành động dành cho kiến thức trong cuộc khủng hoảng,
thời gian là "không còn sự thống nhất mà ngạc nhiên và nghiền nát nghĩ. Cô
ngạc nhiên rằng tra tấn nghĩ và provoque2. "Zeitgeist
dường như để gọi một thiên vị nhận thức luận rằng cho phép
để thoát khỏi" (at) đảo ngược này tinh tế của các điều khoản tham chiếu, (khi)
chúng ta đến ... đến cùng cực này: đây không còn là - đối tượng trong concreteness nó
hoa mỹ - để xác định và ra lệnh những nỗ lực của các học thuyết; đây là
lý thuyết, trái lại - trong sự khôn ngoan tuyệt vời của nó - những người quyết định những gì là
xứng đáng với danh hiệu "đối tượng" 0,3 "Đó là, bằng cách nào đó, cơ hội được cung cấp bởi các
xuất hiện của thông tin này chính thức và không chính thức, và các
nhà khoa học xã hội là về cô ấy, mời chấp nhận một
thái độ mới, chứ không phải là thậm chí cố gắng để nắm bắt và hiểu được
xã hội, doanh nghiệp có ý định để cho nhập của nó. Kiến thức về
xã hội, người thích làm quá dễ dàng thực chứng, không phải tất cả nhận ra
chỉ là những gì hơn ngoài khuôn khổ lý thuyết của nó nếu họ đang có. Nó
do đó thoát hơn và nhiều hơn nữa để những suy nghĩ, đó là cuộc sống và là
sự thể hiện, một lần nữa, Alain Médam: "Đây không phải là cuộc sống của
chinh phục quyền công dân trong trật tự Khoa học của cuộc sống; nó là những
ngành khoa học mà nó là - ngang bằng với mặt đất - để tìm cảm xúc của các
thành phố và các phong trào thực tế của life4. "Chúng tôi nhìn thấy nó tốt: phần chính thức và không chính thức, trên thực tế, một tư thế nhận thức luận mà cố gắng để làm mới kiến thức của xã hội bằng cách để hiểu biết nhiều hơn bởi nó. Nhiều người sẽ vẫn bị cám dỗ để khái niệm hóa các khái niệm này hy vọng - với ý định tốt nhất - để làm cho công cụ phân tích và hành động hiệu quả. Họ sẽ có sản phẩm nào cũng giàu có và khả năng sinh sản mà họ đang mang vì, đơn giản, họ đề nghị trong nhiều cách đời sống xã hội. Đây là, trong quan điểm của tôi, tôn trọng chính xác điều này thiếu sự chặt chẽ trong định nghĩa, sự mềm mại này có độ chính xác, chúng tôi được người tốt nhất để đảm bảo khả năng sinh sản của một hình ảnh 2 A. Medam, "và lưới cuộc sống, "RIAC 15/55, (mùa xuân 1986), p. 151. 3 Ibid., P. 152. 4 Ibid., P. 157. 132 Renaud GILBERT nói chúng tôi cảm thấy rằng nó nhắc nhở chúng ta về một cái gì đó cơ bản. Nhưng đột nhiên, người ta phải từ bỏ Pélaboration một tiện ích nghĩ rằng sẽ - theo mong muốn của tất cả các nhà quản lý xã hội - để tăng ảnh hưởng có thể có về xã hội. Việc chính thức và không chính thức cho chúng tôi, cuối cùng, xã hội - và cuộc sống - liên tục thoát ra các mệnh lệnh mà nghĩ quá khử sẽ áp đặt. Họ trở lại trò chơi và ngừng lại - và đổi mới - một sự tồn tại không bao giờ hoàn thành và luôn luôn di chuyển. Nếu chính thức và không chính thức rất khó để cắt ra một nơi ghi nhận trong thế giới khoa học, đó là bởi vì họ đến khiêu khích các yêu cầu bồi thường để hoàn thành và làm chủ của xã hội, mà là chính mối quan tâm của tư tưởng hiện đại. Trong thực tế, họ không phục vụ mục đích khác hơn là mong muốn và niềm vui trí thức phát triển các loại để hiểu rõ hơn về tất cả mọi thứ được bằng cách để cho nó được. Họ đóng góp theo cách này để đánh dấu chổ ngắt hơi cũng nói của Michel Maffesoli "giữa một xã hội học thực chứng, người mà tất cả mọi thứ chỉ là một triệu chứng của những thứ khác, và một xã hội học hiểu biết mô tả các kinh nghiệm cho nó là gì , chỉ đơn thuần là gọi phân biệt acteurs5 khác nhau. "Các chính thức và không chính thức có vẻ tốt và thực sự là một phần của xã hội học toàn diện này có mối quan tâm là phải tôn trọng những kinh nghiệm bằng cách sử dụng các khái niệm rằng" thể hiện khát vọng và trí tuệ lợi ích mà không ép buộc hoặc bỏ lỡ nó Chỉ ràng buộc chấm gì đã có trong miếng ^. "Như khái niệm do đó, ánh sáng nhà kho chính thức và không chính thức cụ thể về kinh nghiệm. Họ đang có, như tôi đã chỉ ra, một hình ảnh nói chuyện (điều này là một sự lặp thừa, kể từ khi một bức tranh trị giá-nó không phải là một ngàn chữ?) Ai chỉ kết hợp một điều và ngược lại. Thật vậy, chính thức và không chính thức - hoặc hình thức và thông báo mà họ liên quan - không thể tách rời (như là trật tự và rối loạn, rối loạn chức năng hoạt động và); họ là một "cặp đôi danh nghĩa", nơi người ta không kết hợp mà không có sự khác. Trong anh giới thiệu về Simmel, Julien Freund lưu ý trong vấn đề này là "sai lầm không cam kết là để thiết kế các hình thức như một toàn bộ hoặc một con số mà tất cả các yếu tố này là phụ âm. Nếu tôn giáo và chính trị là hình thức ví dụ, họ chắc chắn bao gồm 5 MAFFESOLI M., op. cit., p. 18. 6 Ibid., P. 63. CÁC CHÍNH THỨC VÀ THỨC 133 phản đối và tranh chấp mà xé '. "Từ chính thức và các thức, chúng tôi di chuyển để tạo thành. Để ra khỏi hình dạng mà nó là, đầu tiên và trước hết, với tôi nó có vẻ. Thật vậy, những gì chúng tôi có nghĩa là bằng chính quy nếu không tham gia loại hình này? Việc chính thức là

























































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