Impacts sur l’environnement
80 % de la fréquentation touristique est concentrée sur 20 % du territoire national. Une concentration qui menace les équilibres écologiques et fragilise les monuments historiques. Ainsi, les lieux touristiques sont souvent exposés aux risques de dégradation. Pour exemple, la grotte de Lascaux a dû être fermée car le dioxyde de carbone dégagé par la respiration des nombreux visiteurs dégradait les peintures.
La biodiversité, elle aussi, se retrouve menacée par ces fortes affluences. Et ce sont bien entendu les milieux les plus sensibles, tels que les récifs coralliens, qui attirent le plus. En 20 ans, la fréquentation des aires protégées a augmenté de 100%, générant là encore des dégradations importantes.
Crédit photo: StephanieFBtoC
Autre point, l’eau consommée en abondance par les hébergements touristiques pour le confort des clients (piscines, spas, terrains de golf) pose problème dans des régions où la ressource en eau est déjà limitée durant les pics de sécheresse.
Le tourisme engendre également d’importantes quantités de déchets, concentrés sur certains lieux et à certaines périodes de l’année (4,8 millions de tonnes de déchets par an).
Enfin le tourisme est responsable pour une bonne part d’un urbanisme incontrôlé, de la pollution maritime, ou encore du défrichage de forêts, de l’érosion du littoral…
>>> L’enjeu est ici de concilier développement touristique et préservation des sites naturels et culturels
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