A l'abri du besoin, il ne fait pas de l'argent
"une fin en soi"
Le profil d'Emmanuel Macron fait d'autant plus jaser à gauche que son portefeuille semble bien garni. Un peu trop peut-être, au goût de certains, par jalousie ou par idéologie. Après tout, François Hollande lui-même n'avait-il pas "convenu", en 2006, qu'il "n'aimait pas les riches" ? Chez Rothschild, le plus beau coup d'Emmanuel Macron – le rachat par Nestlé de la branche nutrition de Pfizer pour 9 milliards d'euros – lui aurait permis "de devenir illico millionnaire", selon Libération.
Lorsqu'il a quitté la haute fonction publique pour la finance, l'intéressé reconnaît que "l’idée était aussi de me mettre à l’abri financièrement". "J'accorde beaucoup de prix à mon indépendance", ajoute-t-il dans Libération. On comprend alors mieux pourquoi, lorsque le candidat François Hollande dégaine la proposition de taxer à 75% les très hauts revenus, le jeune banquier s'étrangle : "C'est Cuba sans le soleil !". Et de finalement le convaincre peu à peu de lâcher du lest sur ce dossier.
Anticipant les critiques, Macron, qui possède un appartement dans le XVe arrondissement de Paris, jure toutefois que l'argent n'est pas la première de ses priorités. "Cela ne saurait être une fin en soi", assure-t-il dans Challenges. Pour preuve, il souligne aux journalistes qui l'interrogent qu'en choisissant de quitter la finance pour l'Elysée, il a accepté, sans regret, de diviser son salaire par dix. Quant à ceux qui doutent encore de son engagement, Emmanuel Macron lance : "Jugez-moi sur les actes et sur les paroles. Il n'y a que ça qui compte. C'est ma religion.
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