Dans un long discours, François a appelé les évêques à la fois à défendre "l'identité" du christianisme, en puisant dans la vie évangélique, sans la diluer: ce respect de "l'identité" est la condition d'un "vrai dialogue".
Hostile au prosélytisme, François a cité son prédecesseur Benoît XVI: "L'Eglise ne convertit pas par prosélytisme mais par attraction".
L'Église croît régulièrement en Asie -- la Corée du Sud, où 10% de la population est catholique, en est un exemple frappant avec 100.000 baptêmes par an -- mais ne représente que 3,2% de la population.
François a parlé de la "créativité" face à la diversité des réalités asiatiques et "l'empathie" nécessaire pour les autres cultures de l'Asie.
- Critique du relativisme -
Le pape estime que la foi est d'abord menacée par le matérialisme, l'embourgeoisement et le relativisme, qui caractérisent les pays d'Asie en forte croissance.
Il y a un "relativisme pratique, quotidien, qui, de manière presque imperceptible, affaiblit toute identité".
La foi dans le Christ est "l'antidote" au "cancer du désespoir" qui amène tant de jeunes Asiatiques au suicide, avait-il lancé vendredi aux Coréens.
Le pape n'a pas en revanche évoqué comme menaces les persécutions politiques comme celles existant en Corée du Nord, ou celles religieuses, qu'infligent des communautés religieuses majoritaires, hindous et musulmanes aux petites communautés chrétiennes.
Il a reparlé de la priorité que devait avoir l'accueil des exclus "qui se languissent aux marges de nos sociétés riches". Et aussi de la nécessité que l'Eglise ne soit pas un business.
Le pape, qui semblait de très bonne humeur et en excellente forme, achève lundi un voyage triomphal de cinq jours en Corée, qui a vu 800.000 personnes assister samedi à Séoul à une messe de béatification de 124 martyrs catholiques.
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