Hệ thống Séré de Rivières là một tập hợp các công sự được xây dựng từ năm 1874 dọc theo biên giới và bờ biển Pháp, ở nước Pháp cũng như trong một số thuộc địa. Hệ thống phòng thủ này thay thế các công sự bastion đặt ở nơi bao gồm bởi Vauban. Nó nợ tên (không chính thức) của nhà thiết kế và promoter, chung Raymond Adolphe Séré của con sông.Hệ thống dựa trên việc xây dựng một số bị chôn vùi polygonal pháo đài (được gọi là 'Séré de Rivières pháo đài'), tạo thành một vành đai củng cố xung quanh thành phố nhất định, hoặc một bức màn phòng thủ giữa hai địa điểm của mình, hoặc với mạnh mẽ cô lập. Những yếu tố này đã được một phần hiện đại hóa vào cuối thế kỷ 19 cho đến năm 1918, để tạo thành những gì người Đức gọi là "hàng rào sắt". Tương đương của nó là ở Đức dòng mạnh mẽ von Biehler và trong Bỉ Brialmont mạnh mẽ.Les forts Séré de Rivières subirent l'épreuve du feu lors de la Première Guerre mondiale, soit quarante ans après le début de leur construction : ils démontrèrent par leurs résistances l’intérêt de la fortification (Douaumont, Moulainville, Vaux, etc.). La grande majorité d'entre eux sont déclassés pendant l'entre-deux-guerres, leur rôle étant repris par les ouvrages de la ligne Maginot. Les forts, rendus aux communes, sont maintenant le plus souvent laissés à l'abandon. Néanmoins, certains restent propriété du ministère de la Défense en raison des bombardements reçus rendant la dépollution pyrotechnique quasi impossible.À partir de la fin du xviiie siècle, la fortification doit répondre aux avancées techniques dans le domaine de l'artillerie : l'augmentation de la portée des pièces (qui passe de 600 à 3 000 mètres au début du xixe siècle), de la cadence de tir (grâce au chargement par la culasse), de la précision (grâce au canon rayé) et de la puissance des projectiles (obus cylindro-ogival muni d'une fusée percutante et rempli d'explosif) rendent inefficaces toutes les fortifications érigées selon les principes de la fortification bastionnée. Montalembert avait théorisé de nouvelles formes de fortification (qu'il appelle la « fortification perpendiculaire », correspondant à la fortification polygonale) protégeant des ouvrages d'artillerie se soutenant mutuellement1. Si ces idées sont appliquées dès le début du xixe siècle par les Piémontais (pour les forts de la barrière de l'Esseillon en Maurienne) et par les Prussiens (pour le fort Constantin à Coblence), les Français restent d'abord fidèles aux principes de Vauban et de ses successeurs (tel que Cormontaigne).Năm 1832, chiếm Citadel of Antwerp là do bắn phá ra bởi chung Haxo súng cối (hơn 39 000 vỏ và bom được bắn trong 19 ngày hãm) 2. Một giải pháp để tăng phạm vi là xây dựng một vành đai "tách rời pháo đài" để duy trì các lực lượng besieging đi từ Trung tâm thị trấn để bảo vệ. Giải pháp này được áp dụng xung quanh thành phố Lyon năm 1831-1852 (với mười ba đồn đất và chín redoubts), và sau đó xung quanh Paris năm 1840-1846 (với pháo đài đất mười lăm và mười một pin 1.5-5 cây số của loa) 3.Cuộc vây hãm Strasbourg năm 1870: canon tháo dỡ ở giữa những tàn tích của một bastion. Citadel Strasbourg đã bị phá hủy một phần bởi vụ đánh bom Đức.En 1863, des expériences sont menées au fort Liédot (sur l'île d'Aix) en tirant dessus avec les nouveaux obus explosifs : le fort ne résiste pas. La solution envisagée est de recouvrir les structures par des masses de terre. En 1867, le Comité des fortifications propose de moderniser les places fortes ; des travaux sont lancés à Metz, Belfort et Langres4. À Metz, l'ancienne enceinte est complétée par une ceinture de forts imaginés par le lieutenant-colonel Séré de Rivières (alors commandant du génie à Metz) : les forts du Saint-Quentin, de Plappeville, de Saint-Julien et de Queuleu. Ces forts de forme trapézoïdale avec des bastions, le tout recouvert de terre, sont chargés de maintenir l'artillerie d'un assiégeant hors de portée de la ville ; les travaux sont terminés en urgence pendant le siège de Metz de 1870 (deux autres forts sont encore à peine ébauchés : ceux des Bordes et de Saint-Privat)5.La guerre franco-allemande de 1870-1871 est marquée par les sièges de Strasbourg, de Bitche, de Metz, de Montmédy, de Verdun, de Belfort et de Paris, tous riches d'enseignements : les fortifications doivent être modernisées. À la conclusion du conflit par le traité de Francfort, la France se retrouve fortement affaiblie et isolée du reste de l'Europe, sous la menace d’une Allemagne renforcée par le gain de l'Alsace-Lorraine (qui rapproche les forces allemandes de Paris), ayant perdu en plus les deux places fortifiées de Strasbourg et surtout de Metz. Une des priorités est de fortifier la nouvelle frontière.Parallèlement à l’évacuation des dernières troupes d'occupation allemandes en 1873, est créé le « Comité de Défense » qui siège de 1872 à 1888. Ce comité a pour mission la réorganisation défensive de toutes les frontières de France, aussi bien terrestres que maritimes. Pour cela, il fallait boucher la brèche laissée par la perte des places fortes de l'Est, moderniser les anciennes places qui se montrèrent dépassées pendant les affrontements de 1870 et recréer de nouveaux forts adaptées aux nouvelles techniques de combat et notamment aux grands progrès qu'avait fait l'artillerie. Ce comité est créé par un décret présidentiel le 28 juillet 1872. Il compte à sa création neuf membres dont le ministre de la Guerre et des représentants de l’artillerie et du génie.
Séré de Rivières, général de brigade depuis octobre 1870, commandant du génie du 2e corps d’armée de Versailles (il vient de diriger la prise des forts d'Issy, de Vanves et de Montrouge défendus par les Communards), est présent dès le début dans ce comité, avant d'en être nommé secrétaire en juin 1873. Le 1er février 1874, il est promu à la tête du Service du génie au ministère de la Guerre6. Séré de Rivières est désormais la tête pensante du Comité en ayant tous les pouvoirs nécessaires pour faire admettre ses idées et les réaliser sans réelle opposition. Il expose ses idées dans deux rapports : Considérations sur la reconstruction de la frontière de l'Est (21 juin 1873) et Exposé sur le système défensif de la France (20 mai 1874)7. Le rôle de ce système est :
de freiner ou d'empêcher une nouvelle offensive ennemie ;
de faciliter la mobilisation et le déplacement des troupes en cas d’attaque ;
de faciliter la reprise des territoires perdus pendant la guerre de 1870.
« Créer sur la frontière qui s'étend de Calais à Nice, en arrière de cette frontière et jusqu'à Paris, un système défensif général en tenant compte des conditions de la guerre moderne, des effectifs mis en ligne, de l'importance des chemins de fer et des progrès de l'artillerie. »
— Séré de Rivières, 18728.
Le programme complet des fortifications proposé au Comité de Défense est estimé à 400 millions de francs. Le 17 juillet 1874, l'Assemblée nationale vote le financement d'une première tranche de travaux9 à hauteur de 88 millions, dont 29 au titre de l'année 1874. Les études et les terrassements commencent en fait avant le vote du financement, car il y a urgence à la suite des menaces de guerre avec l'Allemagne : à Toul et à Verdun sont élevées durant l'hiver 1874-1875 respectivement trois et six « redoutes de la panique » en terre10. En 1880, alors que les travaux sont déjà bien avancés et à la suite de rivalités internes, de manœuvres politiques et de critiques de son système défensif11, le général Séré de Rivières est évincé du Comité le 10 janvier et mis à la retraite. Malgré cela, on continue les travaux prévus, tranche par tranche, sous la direction de Cosseron de Villenoisy.Les places fortes permettent de fournir des points importants de résistance autour des nœuds ferroviaires proches des frontières (Lille, Maubeuge, Verdun, Toul, Épinal, Belfort, Pontarlier, Briançon et Nice), des principales villes (Paris, Lyon et Marseille) et des arsenaux de la marine (Dunkerque, Cherbourg, Brest et Toulon). Des places fortes de seconde ligne sont aménagées (La Fère, Laon, Reims, Langres, Dijon, Besançon et Grenoble). Toutes ces places fortes ont non seulement un rôle défensif, mais également le rôle offensif de bases de départ pour mener d'éventuelles attaques (vers Metz ou Mulhouse, alors allemandes).
Articles détaillés : Place de Paris, Place de Toul, Place d'Épinal, Place de Belfort, Place de Besançon, Place de Dijon, Place de Lyon et Place de Grenoble.
Un bâtiment de casernement dans le fort de Condé (place forte de Laon).
Les nouvelles places fortes doivent s'adapter aux progrès de l'artillerie. Finies les citadelles et les enceintes englobant les villes, maintenant les forts sont rejetés à l’extérieur des cités (d'où l'appellation de « forts détachés »), à environ une dizaine de kilomètres, voire plus, du centre urbain dans le but de laisser l’artillerie et l’ennemi suffisamment loin. On crée désormais autour des places fortes une ceinture de forts distants entre eux de seulement quelques kilomètres, de façon à ce que leurs moyens défensifs puissent couvrir efficacement les intervalles. Ces forts ont la capacité de se défendre mutuellement : chaque fort peut ainsi tirer vers son voisin pour l’aider à se dégager d’une avancée de l’infanterie. En plus des principaux forts, il existe toute une série d’installations destinées à servir aux troupes d’intervalles. On retrouve ainsi des réduits défensifs (ou ouvrage d’infanterie) destinés à recevoir de l’infanterie, des « abris de combats » permettant aux troupes d’intervalles de s'abriter pendant les bombardements et servant également de casernement, des batteries intermédiaires destinées à recevoir de l’artillerie supplémentaire (prévues dès l’origine) ou en remplacement de l'artillerie des forts (en 1915, on avait décidé de désarmer en partie les fort
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