Le système Séré de Rivières est un ensemble de fortifications bâti à p dịch - Le système Séré de Rivières est un ensemble de fortifications bâti à p Việt làm thế nào để nói

Le système Séré de Rivières est un

Le système Séré de Rivières est un ensemble de fortifications bâti à partir de 1874 le long des frontières et des côtes françaises, en métropole ainsi que dans quelques colonies. Ce système défensif remplace les fortifications bastionnées mises en place notamment par Vauban. Il doit son nom (non officiel) à son concepteur et promoteur, le général Raymond Adolphe Séré de Rivières.

Le système est fondé sur la construction de plusieurs forts polygonaux enterrés (qualifiés de « forts Séré de Rivières »), formant soit une ceinture fortifiée autour de certaines villes, soit un rideau défensif entre deux de ses places, soit des forts isolés. Ces éléments ont été partiellement modernisés de la fin du xixe siècle jusqu'en 1918, pour former ce que les Allemands ont appelé la « barrière de fer ». Son équivalent est en Allemagne la série des forts von Biehler et en Belgique les forts Brialmont.

Les forts Séré de Rivières subirent l'épreuve du feu lors de la Première Guerre mondiale, soit quarante ans après le début de leur construction : ils démontrèrent par leurs résistances l’intérêt de la fortification (Douaumont, Moulainville, Vaux, etc.). La grande majorité d'entre eux sont déclassés pendant l'entre-deux-guerres, leur rôle étant repris par les ouvrages de la ligne Maginot. Les forts, rendus aux communes, sont maintenant le plus souvent laissés à l'abandon. Néanmoins, certains restent propriété du ministère de la Défense en raison des bombardements reçus rendant la dépollution pyrotechnique quasi impossible.À partir de la fin du xviiie siècle, la fortification doit répondre aux avancées techniques dans le domaine de l'artillerie : l'augmentation de la portée des pièces (qui passe de 600 à 3 000 mètres au début du xixe siècle), de la cadence de tir (grâce au chargement par la culasse), de la précision (grâce au canon rayé) et de la puissance des projectiles (obus cylindro-ogival muni d'une fusée percutante et rempli d'explosif) rendent inefficaces toutes les fortifications érigées selon les principes de la fortification bastionnée. Montalembert avait théorisé de nouvelles formes de fortification (qu'il appelle la « fortification perpendiculaire », correspondant à la fortification polygonale) protégeant des ouvrages d'artillerie se soutenant mutuellement1. Si ces idées sont appliquées dès le début du xixe siècle par les Piémontais (pour les forts de la barrière de l'Esseillon en Maurienne) et par les Prussiens (pour le fort Constantin à Coblence), les Français restent d'abord fidèles aux principes de Vauban et de ses successeurs (tel que Cormontaigne).

En 1832, la prise de la citadelle d'Anvers est due au pilonnage de la place par les mortiers du général Haxo (plus de 39 000 obus et bombes sont tirés en 19 jours de siège)2. Une solution à l'augmentation des portées est de construire une ceinture de « forts détachés » pour maintenir l'assiégeant hors de portée du centre-ville à protéger. Cette solution est appliquée autour de Lyon en 1831-1852 (avec treize forts bastionnés et neuf redoutes), puis autour de Paris en 1840-1846 (avec quinze forts bastionnés et onze batteries placés de 1,5 à 5 kilomètres de l'enceinte)3.


Siège de Strasbourg en 1870 : canon démonté au milieu des ruines d'un bastion. La citadelle de Strasbourg fut partiellement détruite par les bombardements allemands.
En 1863, des expériences sont menées au fort Liédot (sur l'île d'Aix) en tirant dessus avec les nouveaux obus explosifs : le fort ne résiste pas. La solution envisagée est de recouvrir les structures par des masses de terre. En 1867, le Comité des fortifications propose de moderniser les places fortes ; des travaux sont lancés à Metz, Belfort et Langres4. À Metz, l'ancienne enceinte est complétée par une ceinture de forts imaginés par le lieutenant-colonel Séré de Rivières (alors commandant du génie à Metz) : les forts du Saint-Quentin, de Plappeville, de Saint-Julien et de Queuleu. Ces forts de forme trapézoïdale avec des bastions, le tout recouvert de terre, sont chargés de maintenir l'artillerie d'un assiégeant hors de portée de la ville ; les travaux sont terminés en urgence pendant le siège de Metz de 1870 (deux autres forts sont encore à peine ébauchés : ceux des Bordes et de Saint-Privat)5.

La guerre franco-allemande de 1870-1871 est marquée par les sièges de Strasbourg, de Bitche, de Metz, de Montmédy, de Verdun, de Belfort et de Paris, tous riches d'enseignements : les fortifications doivent être modernisées. À la conclusion du conflit par le traité de Francfort, la France se retrouve fortement affaiblie et isolée du reste de l'Europe, sous la menace d’une Allemagne renforcée par le gain de l'Alsace-Lorraine (qui rapproche les forces allemandes de Paris), ayant perdu en plus les deux places fortifiées de Strasbourg et surtout de Metz. Une des priorités est de fortifier la nouvelle frontière.Parallèlement à l’évacuation des dernières troupes d'occupation allemandes en 1873, est créé le « Comité de Défense » qui siège de 1872 à 1888. Ce comité a pour mission la réorganisation défensive de toutes les frontières de France, aussi bien terrestres que maritimes. Pour cela, il fallait boucher la brèche laissée par la perte des places fortes de l'Est, moderniser les anciennes places qui se montrèrent dépassées pendant les affrontements de 1870 et recréer de nouveaux forts adaptées aux nouvelles techniques de combat et notamment aux grands progrès qu'avait fait l'artillerie. Ce comité est créé par un décret présidentiel le 28 juillet 1872. Il compte à sa création neuf membres dont le ministre de la Guerre et des représentants de l’artillerie et du génie.

Séré de Rivières, général de brigade depuis octobre 1870, commandant du génie du 2e corps d’armée de Versailles (il vient de diriger la prise des forts d'Issy, de Vanves et de Montrouge défendus par les Communards), est présent dès le début dans ce comité, avant d'en être nommé secrétaire en juin 1873. Le 1er février 1874, il est promu à la tête du Service du génie au ministère de la Guerre6. Séré de Rivières est désormais la tête pensante du Comité en ayant tous les pouvoirs nécessaires pour faire admettre ses idées et les réaliser sans réelle opposition. Il expose ses idées dans deux rapports : Considérations sur la reconstruction de la frontière de l'Est (21 juin 1873) et Exposé sur le système défensif de la France (20 mai 1874)7. Le rôle de ce système est :

de freiner ou d'empêcher une nouvelle offensive ennemie ;
de faciliter la mobilisation et le déplacement des troupes en cas d’attaque ;
de faciliter la reprise des territoires perdus pendant la guerre de 1870.
« Créer sur la frontière qui s'étend de Calais à Nice, en arrière de cette frontière et jusqu'à Paris, un système défensif général en tenant compte des conditions de la guerre moderne, des effectifs mis en ligne, de l'importance des chemins de fer et des progrès de l'artillerie. »

— Séré de Rivières, 18728.
Le programme complet des fortifications proposé au Comité de Défense est estimé à 400 millions de francs. Le 17 juillet 1874, l'Assemblée nationale vote le financement d'une première tranche de travaux9 à hauteur de 88 millions, dont 29 au titre de l'année 1874. Les études et les terrassements commencent en fait avant le vote du financement, car il y a urgence à la suite des menaces de guerre avec l'Allemagne : à Toul et à Verdun sont élevées durant l'hiver 1874-1875 respectivement trois et six « redoutes de la panique » en terre10. En 1880, alors que les travaux sont déjà bien avancés et à la suite de rivalités internes, de manœuvres politiques et de critiques de son système défensif11, le général Séré de Rivières est évincé du Comité le 10 janvier et mis à la retraite. Malgré cela, on continue les travaux prévus, tranche par tranche, sous la direction de Cosseron de Villenoisy.Les places fortes permettent de fournir des points importants de résistance autour des nœuds ferroviaires proches des frontières (Lille, Maubeuge, Verdun, Toul, Épinal, Belfort, Pontarlier, Briançon et Nice), des principales villes (Paris, Lyon et Marseille) et des arsenaux de la marine (Dunkerque, Cherbourg, Brest et Toulon). Des places fortes de seconde ligne sont aménagées (La Fère, Laon, Reims, Langres, Dijon, Besançon et Grenoble). Toutes ces places fortes ont non seulement un rôle défensif, mais également le rôle offensif de bases de départ pour mener d'éventuelles attaques (vers Metz ou Mulhouse, alors allemandes).

Articles détaillés : Place de Paris, Place de Toul, Place d'Épinal, Place de Belfort, Place de Besançon, Place de Dijon, Place de Lyon et Place de Grenoble.

Un bâtiment de casernement dans le fort de Condé (place forte de Laon).
Les nouvelles places fortes doivent s'adapter aux progrès de l'artillerie. Finies les citadelles et les enceintes englobant les villes, maintenant les forts sont rejetés à l’extérieur des cités (d'où l'appellation de « forts détachés »), à environ une dizaine de kilomètres, voire plus, du centre urbain dans le but de laisser l’artillerie et l’ennemi suffisamment loin. On crée désormais autour des places fortes une ceinture de forts distants entre eux de seulement quelques kilomètres, de façon à ce que leurs moyens défensifs puissent couvrir efficacement les intervalles. Ces forts ont la capacité de se défendre mutuellement : chaque fort peut ainsi tirer vers son voisin pour l’aider à se dégager d’une avancée de l’infanterie. En plus des principaux forts, il existe toute une série d’installations destinées à servir aux troupes d’intervalles. On retrouve ainsi des réduits défensifs (ou ouvrage d’infanterie) destinés à recevoir de l’infanterie, des « abris de combats » permettant aux troupes d’intervalles de s'abriter pendant les bombardements et servant également de casernement, des batteries intermédiaires destinées à recevoir de l’artillerie supplémentaire (prévues dès l’origine) ou en remplacement de l'artillerie des forts (en 1915, on avait décidé de désarmer en partie les fort
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Hệ thống Séré de Rivières là một tập hợp các công sự được xây dựng từ năm 1874 dọc theo biên giới và bờ biển Pháp, ở nước Pháp cũng như trong một số thuộc địa. Hệ thống phòng thủ này thay thế các công sự bastion đặt ở nơi bao gồm bởi Vauban. Nó nợ tên (không chính thức) của nhà thiết kế và promoter, chung Raymond Adolphe Séré của con sông.Hệ thống dựa trên việc xây dựng một số bị chôn vùi polygonal pháo đài (được gọi là 'Séré de Rivières pháo đài'), tạo thành một vành đai củng cố xung quanh thành phố nhất định, hoặc một bức màn phòng thủ giữa hai địa điểm của mình, hoặc với mạnh mẽ cô lập. Những yếu tố này đã được một phần hiện đại hóa vào cuối thế kỷ 19 cho đến năm 1918, để tạo thành những gì người Đức gọi là "hàng rào sắt". Tương đương của nó là ở Đức dòng mạnh mẽ von Biehler và trong Bỉ Brialmont mạnh mẽ.Les forts Séré de Rivières subirent l'épreuve du feu lors de la Première Guerre mondiale, soit quarante ans après le début de leur construction : ils démontrèrent par leurs résistances l’intérêt de la fortification (Douaumont, Moulainville, Vaux, etc.). La grande majorité d'entre eux sont déclassés pendant l'entre-deux-guerres, leur rôle étant repris par les ouvrages de la ligne Maginot. Les forts, rendus aux communes, sont maintenant le plus souvent laissés à l'abandon. Néanmoins, certains restent propriété du ministère de la Défense en raison des bombardements reçus rendant la dépollution pyrotechnique quasi impossible.À partir de la fin du xviiie siècle, la fortification doit répondre aux avancées techniques dans le domaine de l'artillerie : l'augmentation de la portée des pièces (qui passe de 600 à 3 000 mètres au début du xixe siècle), de la cadence de tir (grâce au chargement par la culasse), de la précision (grâce au canon rayé) et de la puissance des projectiles (obus cylindro-ogival muni d'une fusée percutante et rempli d'explosif) rendent inefficaces toutes les fortifications érigées selon les principes de la fortification bastionnée. Montalembert avait théorisé de nouvelles formes de fortification (qu'il appelle la « fortification perpendiculaire », correspondant à la fortification polygonale) protégeant des ouvrages d'artillerie se soutenant mutuellement1. Si ces idées sont appliquées dès le début du xixe siècle par les Piémontais (pour les forts de la barrière de l'Esseillon en Maurienne) et par les Prussiens (pour le fort Constantin à Coblence), les Français restent d'abord fidèles aux principes de Vauban et de ses successeurs (tel que Cormontaigne).Năm 1832, chiếm Citadel of Antwerp là do bắn phá ra bởi chung Haxo súng cối (hơn 39 000 vỏ và bom được bắn trong 19 ngày hãm) 2. Một giải pháp để tăng phạm vi là xây dựng một vành đai "tách rời pháo đài" để duy trì các lực lượng besieging đi từ Trung tâm thị trấn để bảo vệ. Giải pháp này được áp dụng xung quanh thành phố Lyon năm 1831-1852 (với mười ba đồn đất và chín redoubts), và sau đó xung quanh Paris năm 1840-1846 (với pháo đài đất mười lăm và mười một pin 1.5-5 cây số của loa) 3.Cuộc vây hãm Strasbourg năm 1870: canon tháo dỡ ở giữa những tàn tích của một bastion. Citadel Strasbourg đã bị phá hủy một phần bởi vụ đánh bom Đức.En 1863, des expériences sont menées au fort Liédot (sur l'île d'Aix) en tirant dessus avec les nouveaux obus explosifs : le fort ne résiste pas. La solution envisagée est de recouvrir les structures par des masses de terre. En 1867, le Comité des fortifications propose de moderniser les places fortes ; des travaux sont lancés à Metz, Belfort et Langres4. À Metz, l'ancienne enceinte est complétée par une ceinture de forts imaginés par le lieutenant-colonel Séré de Rivières (alors commandant du génie à Metz) : les forts du Saint-Quentin, de Plappeville, de Saint-Julien et de Queuleu. Ces forts de forme trapézoïdale avec des bastions, le tout recouvert de terre, sont chargés de maintenir l'artillerie d'un assiégeant hors de portée de la ville ; les travaux sont terminés en urgence pendant le siège de Metz de 1870 (deux autres forts sont encore à peine ébauchés : ceux des Bordes et de Saint-Privat)5.La guerre franco-allemande de 1870-1871 est marquée par les sièges de Strasbourg, de Bitche, de Metz, de Montmédy, de Verdun, de Belfort et de Paris, tous riches d'enseignements : les fortifications doivent être modernisées. À la conclusion du conflit par le traité de Francfort, la France se retrouve fortement affaiblie et isolée du reste de l'Europe, sous la menace d’une Allemagne renforcée par le gain de l'Alsace-Lorraine (qui rapproche les forces allemandes de Paris), ayant perdu en plus les deux places fortifiées de Strasbourg et surtout de Metz. Une des priorités est de fortifier la nouvelle frontière.Parallèlement à l’évacuation des dernières troupes d'occupation allemandes en 1873, est créé le « Comité de Défense » qui siège de 1872 à 1888. Ce comité a pour mission la réorganisation défensive de toutes les frontières de France, aussi bien terrestres que maritimes. Pour cela, il fallait boucher la brèche laissée par la perte des places fortes de l'Est, moderniser les anciennes places qui se montrèrent dépassées pendant les affrontements de 1870 et recréer de nouveaux forts adaptées aux nouvelles techniques de combat et notamment aux grands progrès qu'avait fait l'artillerie. Ce comité est créé par un décret présidentiel le 28 juillet 1872. Il compte à sa création neuf membres dont le ministre de la Guerre et des représentants de l’artillerie et du génie.
Séré de Rivières, général de brigade depuis octobre 1870, commandant du génie du 2e corps d’armée de Versailles (il vient de diriger la prise des forts d'Issy, de Vanves et de Montrouge défendus par les Communards), est présent dès le début dans ce comité, avant d'en être nommé secrétaire en juin 1873. Le 1er février 1874, il est promu à la tête du Service du génie au ministère de la Guerre6. Séré de Rivières est désormais la tête pensante du Comité en ayant tous les pouvoirs nécessaires pour faire admettre ses idées et les réaliser sans réelle opposition. Il expose ses idées dans deux rapports : Considérations sur la reconstruction de la frontière de l'Est (21 juin 1873) et Exposé sur le système défensif de la France (20 mai 1874)7. Le rôle de ce système est :

de freiner ou d'empêcher une nouvelle offensive ennemie ;
de faciliter la mobilisation et le déplacement des troupes en cas d’attaque ;
de faciliter la reprise des territoires perdus pendant la guerre de 1870.
« Créer sur la frontière qui s'étend de Calais à Nice, en arrière de cette frontière et jusqu'à Paris, un système défensif général en tenant compte des conditions de la guerre moderne, des effectifs mis en ligne, de l'importance des chemins de fer et des progrès de l'artillerie. »

— Séré de Rivières, 18728.
Le programme complet des fortifications proposé au Comité de Défense est estimé à 400 millions de francs. Le 17 juillet 1874, l'Assemblée nationale vote le financement d'une première tranche de travaux9 à hauteur de 88 millions, dont 29 au titre de l'année 1874. Les études et les terrassements commencent en fait avant le vote du financement, car il y a urgence à la suite des menaces de guerre avec l'Allemagne : à Toul et à Verdun sont élevées durant l'hiver 1874-1875 respectivement trois et six « redoutes de la panique » en terre10. En 1880, alors que les travaux sont déjà bien avancés et à la suite de rivalités internes, de manœuvres politiques et de critiques de son système défensif11, le général Séré de Rivières est évincé du Comité le 10 janvier et mis à la retraite. Malgré cela, on continue les travaux prévus, tranche par tranche, sous la direction de Cosseron de Villenoisy.Les places fortes permettent de fournir des points importants de résistance autour des nœuds ferroviaires proches des frontières (Lille, Maubeuge, Verdun, Toul, Épinal, Belfort, Pontarlier, Briançon et Nice), des principales villes (Paris, Lyon et Marseille) et des arsenaux de la marine (Dunkerque, Cherbourg, Brest et Toulon). Des places fortes de seconde ligne sont aménagées (La Fère, Laon, Reims, Langres, Dijon, Besançon et Grenoble). Toutes ces places fortes ont non seulement un rôle défensif, mais également le rôle offensif de bases de départ pour mener d'éventuelles attaques (vers Metz ou Mulhouse, alors allemandes).

Articles détaillés : Place de Paris, Place de Toul, Place d'Épinal, Place de Belfort, Place de Besançon, Place de Dijon, Place de Lyon et Place de Grenoble.

Un bâtiment de casernement dans le fort de Condé (place forte de Laon).
Les nouvelles places fortes doivent s'adapter aux progrès de l'artillerie. Finies les citadelles et les enceintes englobant les villes, maintenant les forts sont rejetés à l’extérieur des cités (d'où l'appellation de « forts détachés »), à environ une dizaine de kilomètres, voire plus, du centre urbain dans le but de laisser l’artillerie et l’ennemi suffisamment loin. On crée désormais autour des places fortes une ceinture de forts distants entre eux de seulement quelques kilomètres, de façon à ce que leurs moyens défensifs puissent couvrir efficacement les intervalles. Ces forts ont la capacité de se défendre mutuellement : chaque fort peut ainsi tirer vers son voisin pour l’aider à se dégager d’une avancée de l’infanterie. En plus des principaux forts, il existe toute une série d’installations destinées à servir aux troupes d’intervalles. On retrouve ainsi des réduits défensifs (ou ouvrage d’infanterie) destinés à recevoir de l’infanterie, des « abris de combats » permettant aux troupes d’intervalles de s'abriter pendant les bombardements et servant également de casernement, des batteries intermédiaires destinées à recevoir de l’artillerie supplémentaire (prévues dès l’origine) ou en remplacement de l'artillerie des forts (en 1915, on avait décidé de désarmer en partie les fort
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Hệ thống Sere de Rivières là một tập hợp các công sự được xây dựng từ năm 1874 dọc theo biên giới, bờ biển Pháp, ở Pháp và một số thuộc địa. Hệ thống này thay thế các công sự phòng thủ pháo đài tại chỗ bao gồm bởi Vauban. Nó nợ tên của nó (không chính thức) cho thiết kế và phát triển của nó, Tổng Adolphe Raymond Sere de Rivieres. Hệ thống này dựa trên việc xây dựng nhiều pháo đài polygonal chôn cất (được gọi là "mạnh Sere de Rivieres") hoặc tạo thành một vành đai kiên cố xung quanh một số thành phố, một tuyến phòng thủ giữa hai hình vuông, là pháo đài bị cô lập. Những mặt hàng được hiện đại hóa một phần trong những năm cuối thế kỷ XIX cho đến năm 1918, để tạo thành những gì người Đức gọi là "hàng rào sắt". Tương đương của nó ở Đức là một loạt các von mạnh Biehler và Bỉ các Brialmont mạnh. Kẻ mạnh Sere de Rivieres trải qua thử lửa trong chiến tranh thế giới thứ nhất, bốn mươi năm sau khi bắt đầu xây dựng của họ: họ đã chứng minh bởi họ điện trở suất của pháo đài (Douaumont, Moulainville, Vaux, vv). Phần lớn trong số họ đang xuống cấp trong thời kỳ giữa hai cuộc chiến, vai trò của họ được thực hiện trên của các tác phẩm của các phòng tuyến Maginot. Mạnh mẽ, làm cho các thành phố, hiện nay chủ yếu là bị bỏ rơi. Tuy nhiên, một số vẫn là tài sản của Bộ Quốc phòng do các vụ đánh bom đã nhận được gần như làm cho impossible.À ô nhiễm pháo từ pháo đài cuối thế kỷ thứ mười tám phải đáp ứng các tiến bộ kỹ thuật trong lĩnh vực của pháo tăng phạm vi của các mảnh (mà đi 600-3.000 mét trong những năm đầu thế kỷ XIX), các tỷ lệ cháy (nhờ ngôi mông tải), chính xác (thông qua rifled) và chụp điện ( vỏ với một cầu chì gõ cylindro-ogival và chứa đầy chất nổ) làm cho hiệu quả tất cả các công sự trên các nguyên tắc của pháo đài pháo đài. Montalembert đã đưa ra giả thuyết hình thức mới của pháo đài (ông gọi là "pháo đài vuông góc", tương ứng với tăng cường vi chất đa giác) bảo vệ pháo hoạt động được hỗ trợ mutuellement1. Nếu những ý tưởng này được áp dụng từ đầu thế kỷ XIX do Piedmont (đối với hàng rào mạnh Esseillon trong Maurienne) và quân Phổ (cho Fort Constantine ở Koblenz), người Pháp vẫn còn đúng với các nguyên tắc đầu tiên Vauban và người thừa kế của mình (như Cormontaigne). Năm 1832, khi chiếm được thành trì của Antwerp là do pháo kích bằng súng cối thay vì chung Haxo (hơn 39.000 vỏ và bom được bắn trong 19 ngày chỗ ngồi) 2. Một giải pháp để tăng lứa đẻ là để xây dựng một vành đai "pháo đài tách" để giữ ngoài tầm với bao vây trung tâm thành phố để bảo vệ. Giải pháp này được áp dụng trên toàn Lyon trong 1831-1852 (với mười ba pháo đài bastioned và vị trí cố thủ chín) và xung quanh Paris năm 1840-1846 (với mười lăm và mười một pin mạnh bastioned đặt 1,5-5 km từ bao vây) 3. Siege của Strasbourg vào năm 1870: canon tháo dỡ giữa những tàn tích của một pháo đài. . Các thành lũy của Strasbourg được một phần bị phá hủy bởi bom Đức vào năm 1863, các thí nghiệm đã được tiến hành tại Fort Liédot (trên đảo Aix) bằng cách kéo nó với vỏ nổ mới: mạnh mẽ không tồn tại. Các giải pháp dự kiến là để trang trải các cấu trúc của khối đất. Năm 1867, Ủy ban công sự đề xuất để hiện đại hóa các đồn lũy; Công việc được phát động tại Metz, Belfort và Langres4. Trong Metz, loa cũ được bổ sung bởi một vành đai của pháo đài được thiết kế bởi các trung tá Sere Sông (sau đó chỉ huy thiên tài ở Metz): điểm nổi bật của Saint-Quentin, Plappeville, Saint-Julien và Queuleu. Những hình thang mạnh mẽ với pháo đài, phủ với trái đất, là trách nhiệm duy trì pháo binh vây hãm ra khỏi tầm với của thành phố; công việc được hoàn thành cấp cứu trong cuộc bao vây của Metz vào năm 1870 (hai pháo đài khác vẫn chỉ bắt đầu: những Bordes và Saint-Privat). 5 Các Franco-Prussian War of 1870-1871 được đánh dấu bằng ghế Strasbourg , Bitche, Metz, montmédy, Verdun, Belfort và Paris, tất cả các bài học quan trọng: các công sự cần cập nhật. Vào lúc kết thúc cuộc xung đột bởi Hiệp ước Frankfurt, Pháp thấy mình yếu đi rất nhiều và cô lập với phần còn lại của châu Âu, đe dọa của một nước Đức củng cố bởi sự tăng của Alsace-Lorraine (trong đó xấp xỉ các lực lượng Đức Paris), đã mất hơn hai địa điểm kiên cố của Strasbourg và đặc biệt là Metz. Một trong những ưu tiên là tăng cường frontière.Parallèlement mới di tản của quân đội chiếm đóng cuối cùng của Đức vào năm 1873, đã tạo ra "Ủy ban Quốc phòng" mà chỗ ngồi từ năm 1872 tới năm 1888. Nhiệm vụ của ủy ban là tổ chức lại thủ của tất cả Pháp có biên giới, cả đất và biển. Vì nó là cần thiết để cắm các khoảng trống bên trái của sự mất mát của các đồn lũy ở phía đông, hiện đại hóa hình vuông cũ mà cho thấy vượt quá trong các cuộc đụng độ năm 1870 và tái tạo mới mạnh mẽ phù hợp với các kỹ thuật chiến đấu mới bao gồm cả các tiến bộ tuyệt vời mà đã làm pháo binh. Ủy ban này được thành lập bởi một sắc lệnh tổng thống vào ngày 28 tháng 7 năm 1872. Nó bao gồm việc tạo ra chín thành viên của nó bao gồm cả Bộ trưởng Bộ Chiến tranh và các đại diện của pháo binh và kỹ thuật. Sere de Rivieres, Chuẩn Tướng kể từ tháng 10 năm 1870 chỉ huy Kỹ sư quân đoàn 2 của Versailles (nói đến quản pháo đài quyết định của Issy, Vanves và Montrouge bảo vệ bởi Communards), có mặt từ đầu trong ủy ban này, trước khi được bổ nhiệm làm thư ký vào tháng Sáu năm 1873. Ngày 1 tháng 2 1874, ông được thăng chức Cục trưởng Cục Kỹ thuật tại Bộ war.6. Sere de Rivieres bây giờ là chủ mưu của Ủy ban có đầy đủ thẩm quyền để thừa nhận và nhận ra ý tưởng của mình không có đối lập thực sự. Ông trưng bày ý tưởng của mình trong hai báo cáo: cân nhắc về việc tái thiết của biên giới phía đông (21 Tháng 6 năm 1873) và Trình bày về hệ thống phòng thủ của Pháp (ngày 20 tháng 5 năm 1874) 7. Vai trò của hệ thống này là: để hạn chế hoặc ngăn chặn một cuộc tấn công kẻ thù mới, để tạo thuận lợi cho việc huy động và di chuyển của quân đội trong trường hợp bị tấn; để tạo thuận lợi cho sự phục hồi của lãnh thổ đã mất trong chiến tranh của năm 1870. "Xây dựng trên biên giới trải dài từ Calais đến Nice, phía sau biên giới và đến Paris, một hệ thống phòng thủ chung có tính đến các điều kiện của chiến tranh hiện đại, đội ngũ nhân viên đưa trực tuyến, tầm quan trọng của các tuyến đường sắt và sự tiến bộ của pháo binh. " - Sere de Rivieres, 18728. Các chương trình đầy đủ của các công sự đề xuất Ủy ban Quốc phòng ước tính khoảng 400 triệu franc. Ngày 17 Tháng 7 năm 1874, Quốc hội bầu các nguồn tài chính của một đợt đầu tiên của travaux9 lên đến 88 triệu USD, trong đó có 29 đối của năm 1874. Các nghiên cứu và đào đắp thực sự bắt đầu trước khi bỏ phiếu về việc tài trợ bởi có tính cấp bách đe dọa chiến tranh với Đức trong Toul và Verdun sau là cao trong mùa đông 1874-1875 lần lượt là ba và sáu "cố thủ hoảng loạn" trong terre10. Năm 1880, trong khi làm việc cũng được tiến hành và kết quả của sự cạnh tranh nội bộ, vận động chính trị và các nhà phê bình của défensif11 hệ thống của mình, Tổng Sere de Rivieres là lật đổ của Ủy ban vào ngày 10 và về hưu. Mặc dù vậy, chúng tôi tiếp tục công việc lên kế hoạch, mỗi lát, dưới sự chỉ đạo của Cosseron của Villenoisy.Les lũy được sử dụng để cung cấp các điểm quan trọng của kháng cự quanh các nút giao thông đường sắt gần với biên giới (Lille, Maubeuge, Verdun, Toul, Epinal, Belfort Pontarlier, Briançon và Nice), các thành phố chính (Paris, Lyon và Marseille) và kho vũ khí hải quân (Dunkirk, Cherbourg, Brest và Toulon). Dòng thứ hai của pháo đài được bổ nhiệm (La Fère, Laon, Reims, Langres, Dijon, Besançon và Grenoble). Tất cả những điểm mạnh không chỉ có một vai trò phòng thủ nhưng cũng có những vai trò tấn công của điểm khởi đầu để dẫn dắt các cuộc tấn công có thể (hoặc Mulhouse đến Metz, trong khi Đức). Bài chi tiết: Place de Paris, Place de Toul, Place d ' Epinal, Place de Belfort, Besançon Quảng trường Place de Dijon, Place de Lyon và Place de Grenoble. Một doanh trại xây dựng ở Fort Condé (thị xã tăng cường của Laon). Các đồn lũy mới phải thích ứng với sự tiến bộ của pháo binh. Đi là những tòa thành và mang thai bao gồm các thành phố, nay là mạnh mẽ không được chấp bên ngoài các thành phố (do ​​đó có tên "pháo đài tách"), khoảng một chục cây số hoặc thậm chí ở những trung tâm đô thị ra lệnh rời khỏi pháo binh và các kẻ thù đủ xa. Bây giờ chúng ta tạo thành lũy xung quanh một vòng xa của pháo đài của họ chỉ có một vài cây số, để các phương tiện phòng thủ của mình một cách hiệu quả để trang trải các khoảng trống. Những thế mạnh này có khả năng để bảo vệ lẫn nhau như vậy, mỗi khó khăn có thể kéo người hàng xóm của mình để giúp anh ta xuất hiện từ một bộ binh tiên tiến. Ngoài những ưu điểm chính, có một số phương tiện phục vụ cho quân đội của khoảng. Phòng thủ giảm Do đó chúng tôi tìm thấy (hoặc sổ bộ binh) để nhận bộ binh, "chiến đấu nơi trú ẩn" cho phép khoảng thời gian quân đến nơi trú ẩn trong các vụ đánh bom và cũng phục vụ như là một doanh trại, pin trung gian cho để nhận được pháo binh bổ sung (theo kế hoạch từ đầu) hoặc ở vị trí của pháo đài pháo binh (vào năm 1915, nó đã được quyết định để giải giáp một số pháo đài


























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