les banques alimentairesconsulter la gêoficheUn million de personnes doivent aller dans les banques alimentaires alors qu'il y a de plus en plus de milliardairesallocationhippodromeincarne le mieux cette réussite décomplexéedans le monde occidental.Voix offC’est l’un des sports favoris des Britanniques, l’un des plus sélects aussi : que ce soit la prestigieuse compétition d’Ascot et son concours de chapeaux de spectatrices ou, ici, au chic hippodrome de Sandown, les Anglais se passionnent pour les courses hippiques. Voici un monde où l’on pronostique la réélection du conservateur David Cameron et où tout va bien, ou presque.1re spectatrice interviewéeL’économie va mieux qu’avant, c’est une bonne nouvelle donc, oui ça va !2e spectatrice interviewéeÇa va bien, l’emploi est reparti, les gens sont plus heureux. Il y a un sentiment de bien-être.Voix offIl est vrai qu’avec près de 3 % de croissance et 6 % de chômage, les chiffres sont au beau fixe. Et c’est Londres qui incarne le mieux cette réussite décomplexée : des magasins où le portier vous accueille champagne à la main, d’autres qui présentent en vitrine l’aménagement de votre jet privé ou encore la façade de l’immeuble le plus cher du monde à 100 000 euros le m2. Mais la capitale, comme le reste du pays, a 2 visages.Loïc de La Mornais, journalisteAujourd’hui, un enfant de Notting Hill dans le très chic quartier de Kensington a une espérance de vie moyenne de 97 ans. Alors que si un enfant naît ici à Nunhead, toujours dans Londres mais dans un quartier plus défavorisé, son espérance de vie ne sera que de 73 ans. Résultat : par rapport aux « pauvres » d’ici, les « riches » de Kensington peuvent donc vivre 24 ans de plus, ce qui constitue l’un des records d’inégalités et d’espérance de vie dans le monde occidental.Voix offAilleurs dans le pays, la différence est plus criante encore. Voici Salford. Son surnom annonce la couleur : les Anglais l’appellent « dirty old town », la vieille ville sale. Elle est caractéristique de ce Nord de l’Angleterre industrielle, frappé par la pauvreté et le chômage. Et comme le constate ce travailleur social, on est bien loin des artères commerçantes de Londres.Alec McFadden, travailleur socialRegardez, ici tout est fermé : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 magasins fermés parce qu’il n’y a plus de clients. Les gens n’ont plus d’argent pour acheter !Voix offAlec McFadden nous conduit chez Derek. Il est au chômage et vit avec 750 euros d’allocations par mois. Il est surtout venu grossir un flux inimaginable il y a encore quelques années : celui de ces Britanniques obligés d’aller chercher leur nourriture dans les banques alimentaires.DerekGạo của tôi, nó đến từ các ngân hàng thực phẩm. Các xúc xích cũng, tôi súp như vậy. Tôi đã không bao giờ một ngân hàng thực phẩm. Dù sao, trước đây, nó đã không tồn tại, bây giờ nếu.Lồng tiếngBây giờ, một triệu Anh có resorted để ngân hàng thực phẩm, của không bao giờ nhìn thấy trước khi trong lịch sử hiện đại. Đồng thời, số lượng các tỷ phú trong nước đã tăng gấp đôi.
đang được dịch, vui lòng đợi..
