Alors que les philosophes des Lumières avait fait de l’Homme un être de raison, la théorie de Freud vient s’articuler sur celle de Darwin pour rappeler que notre nature est avant tout animale. Tandis que Descartes voyait en nous « une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent », c’est-à-dire une chose qui pense, le père de la psychanalyse voit un organisme orienté vers la recherche du plaisir et l’évitement du déplaisir. Son énergie, celui-ci la dépense moins à conquérir le inonde qu’à dominer ses passions. A ceux qui veulent continuer à croire que l’homme est animé par une poussée inlassable à se perfectionner toujours plus, il répond qu’il faut voir dans pareille manifestation la conséquence d’un refoulement pulsionnel qui conduit une minorité d’individus à une sorte de sublimation éthique, sur laquelle est bâti ce qui a le plus de valeur dans la culture humaine (HD, p. 63).
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