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Dans un court essai, Marc Perelman dresse l'édifiant panorama des discours bêtifiants tenus par certains intellectuels français suite aux victoires des Bleus en 1998 et 2000. Mais ce travail critique est discrédité par une vision univoque et une certaine méconnaissance de son sujet…

La rentrée scolaire et universitaire sonne le glas des lectures de plage: abandonnez votre biographie de Marcel Desailly et passez à la vitesse supérieure… Pour se faire, rien de mieux que cet essai de Marc Perelman — professeur à Paris X-Nanterre — sorti une première fois en 2000, récemment corrigé et augmenté à l’occasion du Mondial nippo-coréen : Les intellectuels et le football… Ce court écrit présente une vision résolument critique du monde du football et du sport en général. Si l’auteur ne bénéficie pas des clémences médiatiques (et pour cause: on imagine mal Thierry Roland inviter sur son plateau un universitaire, architecte et philosophe…), sa renommée dans la discipline est aujourd’hui établie. L’homme n’a pas pour habitude de traiter le sujet avec nuance: il déteste le sport en général et le football en particulier. La critique est souvent juste, mais aussi souvent caricaturale, mais elle présente en tout cas le mérite de susciter la réflexion.

Critique de la déraison footbalistique

Sous-titré "Montée de tous les maux et recul de la pensée", Les intellectuels et le football, annonce la couleur dès la première page. Il faut dire que depuis le sacre Bleu un soir d’été 1998, journalistes, écrivains, et autres penseurs hexagonaux ont donné dans la surenchère pour mettre en relief l’événement. Au fil des pages, on prend ainsi plaisir à se gausser avec Marc Perelman du discours convenu et somme toute simpliste d’une partie de l’intelligentsia de notre pays sur l’évènement mondial, et, deux ans plus tard, sur l’Euro 2000. Jean-Luc Godard, Jean-Marie Colombani (directeur de la publication du journal Le Monde), la gauche plurielle autant que l’extrême-gauche: chacun en prend ainsi pour son grade. Marc Perelman appuie là où cela fait mal en rappelant par exemple quelques envolées lyriques de bas étage du "philosophe" Alain Finkelkraut. L’auteur n’oublie pas non plus d’égratigner (de balafrer plutôt) le sociologue Edgar Morin, parti abusivement dans des comparaisons entre création artistique et football… Quant à Pierre Zarka, on s’étonne avec l’auteur de lire de sa plume de journaliste de l’Humanité que l’engouement suscité par le Mondial "peut permettre (…) d’endiguer la marée de l’argent"…

Si la critique est bien sentie, elle n’est pourtant pas d’une portée fulgurante. Curieux paradoxe: l’ouvrage accorde plus d’intérêt au rappel des thèses défendues depuis plus de quarante ans par ce que l’auteur appelle un courant politique permanent de la critique radicale du sport, qu'à la dénonciation des intellectuels annoncée par le titre. Sa dénonciation de la place disproportionnée qui est faite au sport dans la vie des gens en général, et des jeunes en particulier, semble en effet particulièrement pertinente, concernant une société dans laquelle les bureaux de vote se vident pendant que les stades se remplissent ("Le football est désormais assimilé à une revendication sociale ou à un droit par ceux qui n’ont plus que cela pour s’exprimer", p.14). Ses prises de positions sur le parallèle réalisé, dans une campagne publicitaire de SOS Racisme, entre l’expulsion de Marcel Desailly en finale de Coupe du Monde et celles des sans-papiers, apparaissent légitimes au regard de la maladresse et du caractère peu opportun de l’initiative de l’association. Et comment ne pas acquiescer quand il reproche au foot d’être "le Capital sous la forme de la fête", et aux joueurs de se faire les artisans de ce nouvel ordre mondial ("Les footballeurs ne sont pas prisonniers du mur de l’argent" p.23).

De la caricature grotesque à la mise en cause de personnes

Pour autant, si ces aspects révèlent une analyse pertinente des enjeux idéologiques du football, l’auteur se perd parfois dans des déclarations particulièrement hasardeuses. Ce qui lui fait finalement un piètre point commun avec les penseurs qu’il dénonce dans son essai. Le problème avec les brûlots de ce type, c’est qu’à vouloir s’acharner sur sa victime on finit par frapper trop, trop fort, et surtout trop souvent à côté. A de nombreuses reprises, l’auteur fait ainsi montre d’une méconnaissance totale du football, qui fait perdre en crédibilité à son étude. C’est d’abord la victoire des Bleus qui est jugée douteuse ("La victoire de l’Equipe de France sur celle de Ronaldo dans des conditions qui resteront curieuses pour le connaisseur", p.12… Notons qu’en l’occurrence, ce sont plutôt les novices et les gogos gobeurs de pub qui imaginaient les Sud-américains aisément vainqueurs).

C’est ensuite la technicité du football qui est remise en question. Quiconque a déjà évolué sur une pelouse ne pourra s’empêcher de lâcher un sourire en lisant ces quelques lignes "Le grand savoir-faire [du football] se résume à frapper dans la balle pour la mettre au fond des filets et éviter de prendre trop de coups" (p.19). Tout au long du texte, on est aussi étonné de la véhémence de l’auteur qui confine parfois à l’aveuglement. La vision qu’il se fait des amateurs de ballon rond est souvent plus bête que la bêtise qu'il entend dénoncer. Florilège : "le football s’est substitué à Le Pen, car il est l’autre expression bestiale, celle du ventre, des tripes, de l’animalité la plus brutale" (p.15); "[les supporters] s’agglutinent devant les écrans géants pour assister mieux qu’à la télévision à leur "victoire" et la fêter comme il se doit (beuveries et éructations collectives, pathologies caractérielles de la fête" (p.18). Enfin et surtout, l’auteur dénonce des pratiques qui lui semblent scandaleuses mais ne se prive pas de l’usage de procédés nauséabonds. Le recours systématique à la mise en cause de personnes (les uns traités de "staliniens", les autres de "gnomes de la pensée"…) en est un bon exemple. Mais ce n’est rien comparé aux déclarations sur le viol subi par une lanceuse de marteau par ses collègues masculins il y a quelques années: "Cinglant recul de la pensée critique qui prend fait et cause pour des sportives effectivement mises à mal par d’autres sportifs mais dont l’intérêt pour ce sport indique un déficit d’intelligence inquiétant" (p.8)… Sans commentaires…

Finalement, si ce petit texte exaspère souvent, il présente l’avantage de susciter le débat sur nos pratiques critiques concernant le football et nos présupposés en la matière. Il est bon également de compléter la lecture par son ouvrage précédent, co-écrit avec Jean-Marie Brohm, sorti en 1998 et intitulé Le football, une peste émotionnelle (joliment sous-titré: "planète des singes, fête des animaux."). Si certains thèmes s’avèrent communs avec Les intellectuels et le football, l’analyse est plus approfondie sur la critique du sport en tant que telle. Une longue comparaison entre art et football vaut également de prendre le temps de lire ces quelques pages. Pour conclure, on ne pourra manquer de souligner l’hommage involontaire que rend Marc Perelman aux Cahiers du football. En préambule de son essai, celui ci déclare ainsi "On pourrait en outre être étonné (…) que les anti-mondialisations (Attac entre autre), si performants, dans les luttes de terrain n’aient pas encore repéré le football comme le principal vecteur de ce contre quoi ils s’exaspèrent…". Nous ne pouvons que lui conseiller de lire les rubriques politiques et économiques sur nos pages…

Les intellectuels et le football, Marc Perelman, Les Editions de la Passion, 2002 (3e édition), 5€
Le football, une peste émotionnelle, Jean-Marie Brohm et Marc Perelman, Les Editions de la Passion, 2002 (2e édition), 5€.

Note additionnelle Marc Perelman s'est également signalé par la publication en janvier 98 (au moment de l'inauguration du Stade de France) du Stade Barbare aux éditions "Les petits libres". Bien plus efficacement que les stades auxquels il prête cette propriété, il y réduit déjà les spectateurs de football à une masse informe désindividualisée et à des stéréotypes éculés. Au contraire de Christian Bromberger — auquel on peut certes reprocher le caractère apolitique de ses analyses (1) — Perelman nie toute diversité, toute distance des spectateurs au spectacle, de même qu'il ignore totalement le "contenu" du spectacle, le jeu lui-même. A l'en croire, en sortant d'un match, nous ne serions plus que des abrutis lobotomisés et des nazis en puissance. Ses écrits s'apparentent ainsi le plus souvent à une pure projection de fantasmes sur une réalité absolument pas investie par l'enquête. La critique des idéologies du sport de masse et du football professionnel mérite nettement plus d'efforts que l'insertion d'adjectifs comme "totalitaire", "régressif", "morbide", "réifié", "hystérique" dans des sentences qui en disent plus sur leur auteur que sur son objet d'étude. J.A.

(1) Le match de football, Ethnologie d'une passion partisane à Marseille, Naples et Turin, Christian Bromberger, Maison Des Sciences De L'homme, 1995
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Pour autant, si ces aspects révèlent une analyse pertinente des enjeux idéologiques du football, l’auteur se perd parfois dans des déclarations particulièrement hasardeuses. Ce qui lui fait finalement un piètre point commun avec les penseurs qu’il dénonce dans son essai. Le problème avec les brûlots de ce type, c’est qu’à vouloir s’acharner sur sa victime on finit par frapper trop, trop fort, et surtout trop souvent à côté. A de nombreuses reprises, l’auteur fait ainsi montre d’une méconnaissance totale du football, qui fait perdre en crédibilité à son étude. C’est d’abord la victoire des Bleus qui est jugée douteuse ("La victoire de l’Equipe de France sur celle de Ronaldo dans des conditions qui resteront curieuses pour le connaisseur", p.12… Notons qu’en l’occurrence, ce sont plutôt les novices et les gogos gobeurs de pub qui imaginaient les Sud-américains aisément vainqueurs).

C’est ensuite la technicité du football qui est remise en question. Quiconque a déjà évolué sur une pelouse ne pourra s’empêcher de lâcher un sourire en lisant ces quelques lignes "Le grand savoir-faire [du football] se résume à frapper dans la balle pour la mettre au fond des filets et éviter de prendre trop de coups" (p.19). Tout au long du texte, on est aussi étonné de la véhémence de l’auteur qui confine parfois à l’aveuglement. La vision qu’il se fait des amateurs de ballon rond est souvent plus bête que la bêtise qu'il entend dénoncer. Florilège : "le football s’est substitué à Le Pen, car il est l’autre expression bestiale, celle du ventre, des tripes, de l’animalité la plus brutale" (p.15); "[les supporters] s’agglutinent devant les écrans géants pour assister mieux qu’à la télévision à leur "victoire" et la fêter comme il se doit (beuveries et éructations collectives, pathologies caractérielles de la fête" (p.18). Enfin et surtout, l’auteur dénonce des pratiques qui lui semblent scandaleuses mais ne se prive pas de l’usage de procédés nauséabonds. Le recours systématique à la mise en cause de personnes (les uns traités de "staliniens", les autres de "gnomes de la pensée"…) en est un bon exemple. Mais ce n’est rien comparé aux déclarations sur le viol subi par une lanceuse de marteau par ses collègues masculins il y a quelques années: "Cinglant recul de la pensée critique qui prend fait et cause pour des sportives effectivement mises à mal par d’autres sportifs mais dont l’intérêt pour ce sport indique un déficit d’intelligence inquiétant" (p.8)… Sans commentaires…

Finalement, si ce petit texte exaspère souvent, il présente l’avantage de susciter le débat sur nos pratiques critiques concernant le football et nos présupposés en la matière. Il est bon également de compléter la lecture par son ouvrage précédent, co-écrit avec Jean-Marie Brohm, sorti en 1998 et intitulé Le football, une peste émotionnelle (joliment sous-titré: "planète des singes, fête des animaux."). Si certains thèmes s’avèrent communs avec Les intellectuels et le football, l’analyse est plus approfondie sur la critique du sport en tant que telle. Une longue comparaison entre art et football vaut également de prendre le temps de lire ces quelques pages. Pour conclure, on ne pourra manquer de souligner l’hommage involontaire que rend Marc Perelman aux Cahiers du football. En préambule de son essai, celui ci déclare ainsi "On pourrait en outre être étonné (…) que les anti-mondialisations (Attac entre autre), si performants, dans les luttes de terrain n’aient pas encore repéré le football comme le principal vecteur de ce contre quoi ils s’exaspèrent…". Nous ne pouvons que lui conseiller de lire les rubriques politiques et économiques sur nos pages…

Les intellectuels et le football, Marc Perelman, Les Editions de la Passion, 2002 (3e édition), 5€
Le football, une peste émotionnelle, Jean-Marie Brohm et Marc Perelman, Les Editions de la Passion, 2002 (2e édition), 5€.

Note additionnelle Marc Perelman s'est également signalé par la publication en janvier 98 (au moment de l'inauguration du Stade de France) du Stade Barbare aux éditions "Les petits libres". Bien plus efficacement que les stades auxquels il prête cette propriété, il y réduit déjà les spectateurs de football à une masse informe désindividualisée et à des stéréotypes éculés. Au contraire de Christian Bromberger — auquel on peut certes reprocher le caractère apolitique de ses analyses (1) — Perelman nie toute diversité, toute distance des spectateurs au spectacle, de même qu'il ignore totalement le "contenu" du spectacle, le jeu lui-même. A l'en croire, en sortant d'un match, nous ne serions plus que des abrutis lobotomisés et des nazis en puissance. Ses écrits s'apparentent ainsi le plus souvent à une pure projection de fantasmes sur une réalité absolument pas investie par l'enquête. La critique des idéologies du sport de masse et du football professionnel mérite nettement plus d'efforts que l'insertion d'adjectifs comme "totalitaire", "régressif", "morbide", "réifié", "hystérique" dans des sentences qui en disent plus sur leur auteur que sur son objet d'étude. J.A.

(1) Le match de football, Ethnologie d'une passion partisane à Marseille, Naples et Turin, Christian Bromberger, Maison Des Sciences De L'homme, 1995
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xuất xứ: một bài luận ngắn, Marc Perelman là viết tắt của bức tranh toàn cảnh đầy cảm hứng của bài phát biểu thiếu suy nghĩ của một số trí thức Pháp sau chiến thắng của The Blues vào năm 1998 và 2000. Tuy nhiên, công việc quan trọng này được làm mất uy tín của một tầm nhìn độc đáo và thiếu một số kiến thức về nó ... Trở lại trường học và đại học Chuông Phí cầu đường bãi biển lần đọc: từ bỏ tiểu sử của Marcel Desailly và đi đến cấp độ tiếp theo ... Để làm gì hơn là bài ​​tiểu luận này bởi Marc Perelman - Giáo sư tại Paris X-Nanterre - phát hành một thời gian đầu tiên trong năm 2000 Gần đây sửa chữa và tăng tại World Nhật Bản-Hàn Quốc: Trí thức và bóng đá ... viết ngắn này trình bày một tầm nhìn kiên quyết quan trọng của thế giới bóng đá và thể thao nói chung. Nếu tác giả không được hưởng sự thương xót media (và vì lý do tốt: nó là khó Thierry Roland mời cao nguyên trường đại học, kiến trúc sư và nhà triết học ...), danh tiếng của mình trong lĩnh vực này được thành lập ngày hôm nay. Người đàn ông không được sử dụng để điều trị các đối tượng bằng nhiều sắc thái: anh ghét các môn thể thao nói chung và bóng đá nói riêng. Phê bình là thường đúng, nhưng cũng thường là một bức tranh biếm họa, nhưng nó có trong trường hợp bất kỳ công đức khiêu khích. Phê phán sự vô lý bóng đá Phụ đề "Ascent của tất cả các điều ác và sự suy giảm trong suy nghĩ," Trí thức và bóng đá , những giai điệu từ những trang đầu tiên. Phải nói rằng kể từ khi đăng quang xanh một buổi tối mùa hè năm 1998, nhà báo, nhà văn và nhà tư tưởng khác đã được hex trong đấu thầu để làm nổi bật sự kiện này. Trong suốt các trang, do đó thích Balk với Marc Perelman đồng ý các bài phát biểu đơn giản và hoàn toàn là một phần của đội ngũ trí thức của nước ta trên trường thế giới, và hai năm sau, vào Euro 2000 Jean-Luc Godard, Jean-Marie Colombani (xuất bản giám đốc Le Monde), số nhiều trái nhiều như cực tả: như vậy, mỗi cần cho thứ hạng của mình. Marc Perelman hỗ trợ, nơi nó đau nhớ ví dụ một số nghệ thuật sân khấu của mức độ thấp của "triết gia" Alain Finkielkraut. Tác giả không quên một trong hai đầu (chứ không phải là dấu gạch chéo) xã hội học Edgar Morin, lợi thế không thích hợp trong các so sánh giữa sáng tạo nghệ thuật và bóng đá ... Đối với Pierre Zarka, chúng tôi ngạc nhiên với tác giả đọc của mình nhà báo bút của nhân loại rằng sự nhiệt tình tạo ra bởi thế giới "có thể giúp (...) để ngăn chặn làn sóng tiền" ... Nếu chỉ trích là cảm thấy, tuy nhiên nó không phải là dải rực rỡ . Nghịch lý tò mò: cuốn sách trả lãi nhiều hơn để thu hồi của luận án đã bảo vệ cho hơn bốn mươi năm bởi những gì tác giả gọi một phong trào chính trị thường trực của phê phán triệt để của môn thể thao tại các tố cáo của trí thức theo Tiêu đề thông báo . Tố cáo những sự nhấn mạnh không cân xứng cho môn thể thao trong đời sống của người dân nói chung và thanh niên nói riêng của mình, có vẻ thực sự thích hợp cho các công ty trong đó các điểm bỏ phiếu là trống rỗng như các sân vận động được làm đầy (" Bóng đá ngày nay được coi là một yêu cầu xã hội hoặc phải bởi những người không còn có nó để nói chuyện ", P.14). Vị trí của mình trên song song tiến hành một chiến dịch quảng cáo của SOS Racisme, giữa trục xuất của Marcel Desailly trong trận chung kết World Cup và những người không có giấy tờ hợp pháp xuất hiện dưới sự vụng về và thiếu kịp thời sáng kiến của Hiệp hội. Và làm thế nào để không chấp nhận sự khi ông chỉ trích bóng đá là "Thủ đô trong các hình thức của đảng", và các cầu thủ được các kiến trúc sư của trật tự thế giới mới ("Cầu Thủ không phải tù nhân của các bức tường của tiền "p.23). Từ những bức tranh biếm họa lố bịch cho các câu hỏi của người Tuy nhiên, nếu những khía cạnh tiết lộ một phân tích thích hợp của vấn đề tư tưởng bóng đá, các tác giả đôi khi bị mất đi trong lợi nhuận đặc biệt nguy hiểm. Điều gì cuối cùng làm cho anh ta một chung nghèo với các nhà tư tưởng ông lên án trong bài luận của mình. Các vấn đề với loại muỗi vằn cắn, là sẽ đi sau khi nạn nhân của mình, chúng tôi cuối cùng đã đánh quá nhiều, quá cứng, và quá thường xuyên bỏ lỡ. Trong nhiều trường hợp, các tác giả như vậy, cho thấy một sự hiểu lầm của tổng số bóng đá, mà là mất uy tín trong nghiên cứu của mình. Đây là chiến thắng đầu tiên của The Blues được coi là khó đòi ("Chiến thắng của đội bóng của Ronaldo Pháp trong điều kiện vẫn còn tò mò cho những người sành", P.12 Lưu ý rằng trong trường hợp này ... , nó là khá người mới và suckers Sucker pub mà dễ dàng hình dung những người đoạt giải Nam Mỹ). Đó là sau đó các chất kỹ thuật của bóng đá mà đang bị thẩm vấn. Nếu ai đã từng phát triển trên một bãi cỏ không thể không cho đi một nụ cười khi đọc những dòng này "Những bí quyết [bóng đá] là chỉ cần đánh bóng và đưa nó vào lưới và tránh dùng quá ảnh chụp "(tr.19). Trong suốt các văn bản, cũng là ngạc nhiên về sự sôi nổi của các tác giả, mà đôi khi giáp mù. Tầm nhìn là của bóng đá nghiệp dư thường là ngu ngốc hơn so với sự ngu dốt mà ông dự định sẽ rút lui. Anthology: "bóng đá đã thay Le Pen vì nó là sự biểu hiện khác thú tính, dạ dày, ruột, các animality tàn bạo nhất" (trang 15); "[Ủng hộ] cụm lại trước màn hình khổng lồ để xem truyền hình tốt hơn so với họ" chiến thắng "và ăn mừng như nó phải (uống tập thể và ợ hơi, rối loạn nhân cách của lễ" (p.18). Không ít nhất, tác giả lên án thực hành mà có vẻ kỳ quặc nhưng không ngần ngại sử dụng quá trình buồn nôn. Việc sử dụng hệ thống của người thách thức (mỗi đối xử "Stalin", những người khác " Gnomes của tư tưởng "...) là một ví dụ tốt, nhưng nó không có gì so với báo cáo về hiếp dâm của một viên ném búa của các đồng nghiệp nam của cô có một vài năm." Cinglant suy giảm của tư tưởng quan trọng mà mất nguyên nhân của các môn thể thao thực sự phá hoại bởi môn thể thao khác nhưng có quan tâm trong các môn thể thao chỉ ra một khoảng cách đáng lo ngại tình báo "(trang 8) ... No comment ... Cuối cùng, nếu văn bản ngắn này thường exasperates nó có lợi thế là tạo ra một cuộc tranh luận về thực tiễn quan trọng của chúng tôi dành cho bóng đá và các giả định của chúng tôi trong lĩnh vực này. Nó cũng tốt để hoàn thành bài đọc bằng cuốn sách trước đây của mình, đồng sáng tác với Jean-Marie Brohm, phát hành năm 1998 mang tên Football, dịch hạch cảm xúc (độc đáo có phụ đề: "Planet of the Apes, vật bên.") . Nếu một số chủ đề được tìm thấy điểm chung với trí thức và bóng đá, phân tích là phê phán sâu hơn về các môn thể thao như vậy. Một so sánh dài giữa nghệ thuật và bóng đá cũng đáng để dành thời gian để đọc các trang này. Để kết luận, người ta không thể không nhấn mạnh sự tôn kính không tự nguyện mà làm cho Marc Perelman Cahiers bóng đá. Trong phần mở đầu của bài luận của mình, một điều này và nói "Bạn cũng có thể được ngạc nhiên (...) mà các anti-toàn cầu hoá (Attac số những người khác), nếu hiệu suất trong các cuộc đấu tranh trường chưa xác định bóng đá là chính vector dựa vào đó họ đang bực tức ... ". Chúng tôi chỉ có thể khuyên ông đọc các chủ đề chính trị và kinh tế trên trang của chúng tôi ... Trí thức và bóng đá, Marc Perelman, Les Editions de la Passion, 2002 (tái bản lần thứ 3), 5 € Football, dịch hạch cảm xúc, Jean-Marie Brohm và Marc Perelman, Les Editions de la Passion, 2002 (tái bản lần thứ 2), 5 €. lưu ý khác Marc Perelman cũng đã được báo cáo bằng việc công bố vào tháng 98 (tại thời điểm lễ nhậm chức của Stade de France) Sân vận động Barbarian xuất bản bởi "The little miễn phí." Hiệu quả hơn nhiều so với các giai đoạn mà tại đó nó vay bất động sản này đã có giảm các khán giả của bóng đá tại một désindividualisée khối hình thù và định kiến nhàm. Không giống như Christian Bromberger - mà chắc chắn có thể chỉ trích tính chất phi chính trị của các phân tích của nó (1) - Perelman từ chối đa dạng, bất kỳ người xem từ xa để hiển thị, vì nó bỏ qua các "nội dung" của chương trình, bản thân trò chơi -even. Theo ông, sắp ra của một trận đấu, chúng tôi sẽ không có gì hơn morons tẩy não và bị Đức quốc xã điện. Các bài viết và liên quan chủ yếu là để chiếu tinh khiết của mình tưởng tượng một thực tế hoàn toàn không có vốn đầu tư bằng cách điều tra. Phê phán những tư tưởng của đoàn thể thao và bóng đá chuyên nghiệp xứng đáng nỗ lực nhiều hơn sự chèn của các tính từ như "độc tài", "thoái lui", "bệnh hoạn", "reified", "cuồng loạn" trong câu đó tiết lộ thêm về tác giả của họ hơn so với đối tượng của nghiên cứu. JA (1) trò chơi bóng đá, Dân tộc học của niềm đam mê du kích ở Marseille, Naples và Turin, Christian Bromberger, Maison Des Sciences De Man, 1995
























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