« COÛT DES CONTRÔLES »
Le suivi sanitaire de la production agricole est pourtant encore très aléatoire, les sanctions presque inexistantes. « On n'analyse pas tout, car le coût des contrôles est trop élevé, notamment pour les insecticides », reconnaît Nguyen Thi Tan Lo, économiste au Centre de recherche sur les fruits et légumes, un des partenaires du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). « Et, bien souvent, les résultats arrivent après que la production a été vendue et consommée. »
L'insuffisance des contrôles reste, avec le surdosage des intrants et l'utilisation de produits interdits, l'une des plaies de l'agriculture vietnamienne. Mais les esprits évoluent : depuis deux ans, le gouvernement vietnamien a fait de l'amélioration de la qualité dans le secteur agroalimentaire l'une de ses priorités.
« On remarque une prise de conscience et une demande de plus en plus forte de la population d'avoir accès à des aliments sûrs », note Philippe Girard, directeur du bureau régional du Cirad. L'institut français travaille, au côté de partenaires vietnamiens, à améliorer la sûreté et la qualité des aliments, d'origine végétale ou animale.
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