SI VOUS SAVIEZ LE DON DE DIEUAVEZ-VOUS UNE RELIGION?Mes freres,On peut dịch - SI VOUS SAVIEZ LE DON DE DIEUAVEZ-VOUS UNE RELIGION?Mes freres,On peut Việt làm thế nào để nói

SI VOUS SAVIEZ LE DON DE DIEUAVEZ-V

SI VOUS SAVIEZ LE DON DE DIEU
AVEZ-VOUS UNE RELIGION?
Mes freres,
On peut être un fidèle pratiquant de sa messe du dimanche, on peut être assidu aux émissions religieuses de la Télévision ou de la Radio, ou peut être un pilier des Oeuvres de sa paroisse, on peut être un membre de l’Action catholique, on peut être un moine… et n’avoir aucune religion.
Et ceux que je viens de nommer et d’autres aussi: protestants, musulmans, israélites, je les entends m’objecter: “Pourquoi donc dites-vous que nous sommes sans religion?”
Je ne parle pas des hpocrites, je ne parle pas de ceux qui ont mis un masque sur leur visage et dont la vie renie le masque qu’ils portent à l’extérieur ; je ne parle pas de ces “sépulcres blanchis remis à neuf” dont parle le christ. Mais je vous demande, et je me demande à moi-même tout le premier: “Ai-je une religion, avez-vous une religion?”
Cette question ne se résoud pas d’elle-même. J’ai le bonheur d’avoir une amitié profonde avec les Trappistes de Notre-Dame de Citeaux, près de Dijon. C’est là un des plus beaux monastères de France à l’heure actuelle, un des plus fervents. Il faut voir ces quatre-vingt ou cent moines, pères et frères. Il faut les voir se lever tous les matins à deux heures-et, le dimanche, une demi-heure plus tôt! Il faut les voir travailler dur dans les champs, il faut avoir contemplé la joie fraternelle qu’il y a sur leur visage pour comprendre que c’est aujourd’hui un des plus hauts lieux spirituels de France et peut-être du monde. Or, en cette Trappe elle-même, Dom Godefroy, ce grand moine, ce grand spirituel, dans l’instruction du matin qu’il faisait à chacun des Trappistes, leur disait, comme un leit-motif: “Mes frères, mes pères, prenez garde à ce qui vous menace, prenez garde à ne pas devenir des sans-Dieu du cloitre.” Car, pour Dom Godefroy, ce grand spirituel, on peut vivre dans un cloitre toute sa vie et être un “sans-Dieu”.
Et comme, dans mon angoisse, je demandais à l’un de ces Trappistes comment cela pouvait se faire, il me cita la parole d’un autre vieux moine, qui lui disait un jour: “Mes abeilles, ma ruche, ma menuiserie, m’ont pris toute ma vie.” Je vous rapporte ces mots parce que je sais trop la ferveur, la transparence, la vérité de nos moines de Citeaux, et que le vieux Trappiste qui disait cela avait fait une grande place à Dieu dans sa vie. Mais il reste vrai que l’on peut tout donner à Dieu et vivre sans Lui.
Mes Frères, si c’est vrai pour ces hommes, pour ces Trappistes, à quelle plus forte raison cela le sera-t-il pour nous!
Vous qui vivez dans le tourbillon d’un métro, d’un autobus à prendre chaque matin, tendus vers la pendule de votre usine et le pointage qui vous attend à sa porte, vous qui êtes harcelés par les rythmes de production, et moi-même qui vais courir d’un endroit à l’autre, est-ce que je risque, et est-ce que nous ne risquons pas, vous et moi, de vivre sans religion?
Mais, allez-vous me dire, en quoi consiste donc votre religion? Qu’est-ce que c’est que d’être relié à Dieu?
Eh bien! Mes Frères, mes Frères bien-aimés, avoir une religion c’est chercher Dieu; c’est chercher Dieu si on ne l’a pas découvert, mais c’est le chercher plus encore quand on a commencé à le découvrir, quand on a commencé à le voir dans le monde.
Or, la première condition pour avoir une religion, pour chercher Dieu, c’est d’abord d’avoir une haute idée de Dieu. On ne cherche pas Dieu comme on cherche un trèfle à quatre feuilles, parce que cela porte bonheur ou que c’est amusant de le découvrir. Pour chercher Dieu, même si on ne l’a pas encore trouvé, il faut accepter, dès le premier instant, de “tout jouer”, de mettre toute sa vie dans la balance le jour où on aura trouvé le bonheur de découvrir Dieu.
Chercher Dieu ainsi? Mais c’est ce que nous dit Jésus dans l’Evangile quand il nous parle de ce marchand qui va à la recherche d’une perle infiniment précieuse; il chrrche cette perle, il la découvre un jour, et dans la joie d’avoir découvert ce qu’il cherchait de plus beau au monde, la voilà qui “ bazarde” tout – comme nous dirions aujourd’hui – uniquement pour posséder cette perle si belle et si précieuse.
Ah ! chercher Dieu, c’est Lui dire déjà dans notre prière de chaque jour ( même si nous sommes incroyants) : “ Mon Dieu’ vous êtes le Créateur. Cela veut dire que vous êtes Celui qui est.” Les incroyants ajouteront: “ Mon Dieu, si vous existez, - je n’en sais rien encore, mais quelle immense chose ce doit être si c’est vrai! – vous êtes Celui qui avez du tout faire. Le coquelicot est une pensée de Vous, et la rose est une pensée de Vous, et le charme d’une jeune fille est une pensée de Vous, et la tendresse d’une femme est une pensée de Vous aussi, et la force d’un homme qui s’est engagé totalement dans son idéal, est aussi une pensée de Vous, ô mon Dieu!” Voilà ce qu’est avoir une haute idée de Dieu et cultiver en soi cette grande idée d’un Dieu si grand.
Mais chercher Dieu, ce n’est pas seulement avoir une grande idée de Dieu, c’est, en même temps, et comme une seule chose, se faire tout petit devant Dieu. Quand je vous dis: se faire tout petit devant Dieu, cela ne veut pas dire: se faire mesquin, être étriqué, se replier sur soi-même, être grippe-sous et sentir la naphtaline! Etre petit devant Dieu, c’est tout simplement se mettre devant Lui pour ce que nous sommes. En face de ce Dieu si grand…nous, si petits!
A la fin de sa vie, le Père Lagrange, cet éminent savant et ce pionnier des Études bibliques au siècle dernier, me racontait comment un des plus grands écrivains de notre temps ou tout au moins l’un des plus célèbres, Pierre Loti, un jour qu’il était au sommet de sa gloire, tandis que les journaux, les magazines parlaient de lui, et que ses livres se vendaient à des milliers d’exemplaires, - se mit à la recherche de Dieu.
Mais, au lieu de chercher Dieu en se mettant à genoux dans sa chambre, ou en allant dans une Église comme l’avait fait le Père de Foucauld, à l’ombre d’un confessionnal, voilà que Pierre Loti veut chercher Dieu à sa manière – d’un manière trop grande – et voilà qu’il va donner un rendez-vous à Dieu. Pierre Loti donne rendez-vous à Dieu, non comme tout le monde, mais au sommet du Sinai, comme Moise. Et le Père Lagrange nous disait avec son fin sourire: “ Eh bien! figurez-vous, Dieu n’était pas au rendez-vous!” Et Pierre Loti n’a pas trouvé Dieu.
Il n’avait pas su se faire petit, il n’avait pas compris que sa plume n’était qu’une plume d’oie à côté de la grandeur infinie de Dieu. Et , nous aussi, mes Frères, nous donnons des rendez-vous à Dieu d’une manière parfois aussi absurde que Pierre Loti; nous voudrions que Dieu se découvre à nous alors que nous n’avons pas dégonflé notre propre baudruche. Or ce n’est pas à coups de bulldozer que nous y parviendrons. Quelques bons coups d’épingles seront nécessaires pour dégonfler notre baudruche, notre “moi”, et pour qu’étant redevenus petits nous découvrions Dieu.
Découvrir Dieu, quand on s’est fait petit, amène quelque chose d’immense dans un coeur d’homme, amène la joie. Car la joie chrétienne nait à la fois de la grandeur de Dieu et de ma petitesse. Cette disproportion, cette différence de niveau, de potentiel, fait que la joie va irradier mon coeur. Non pas une joie à la manière des joies humaines – qu’on prend du dehors, qu’on essaye de faire pénétrer dans sa propre peau, à coup d’argent ou à coup de plaisirs -, mais la joie de Dieu, la joie qui nait au fond de mon coeur même, et de là va irradier tout mon être.
La religion, c’est cela: d’abord et toujours chercher Dieu, être des petits devant Lui. C’est ce que dit Jésus: “ Cherchez le Royaume de Dieu et sa Sainteté et tout le reste, cette joie que nul ne pourra vous enlever, tout le reste vous sera donné par surcroit.”
Mais chercher Dieu, Le découvrir, ne nous dispensera pas de l’effort. Pour trouver Dieu dans cette escalade, pour nous encorder à Dieu-comme on s’encorde au chef de cordée – nous aurons à souffrir nous-même; il faudra que nous voyions où nous poserons notre pied; il faudra nous agripper à des prises qui nous couperont peut-être les doigts, mais qui, en même temps, nous feront entrer dans l’émerveillement de la découverte, dans la recherche de Dieu à travers toutes choses. Et si nous cherchons vraiment, si nous cherchons profondément notre Dieu si grand, un jour nous découvrirons qu’Il est là, au fond de notre coeur. “ Celui qui m’aime, dit Jésus, je me révèlerai à Lui, et je viendrai en Lui, et mon Père et Moi nous ferons en Lui notre demeure.” Cette Parole même de Jésus est celle qui nous comblera: car ce Dieu n’est plus seulement le Créateur lointain; ce Dieu c’est celui qui me regarde, c’est Celui que j’appelle “ notre Père”. Mon Dieu, Vous êtes notre Père et je suis votre enfant! Amen.
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SI VOUS SAVIEZ LE DON DE DIEUAVEZ-VOUS UNE RELIGION?Mes freres,On peut être un fidèle pratiquant de sa messe du dimanche, on peut être assidu aux émissions religieuses de la Télévision ou de la Radio, ou peut être un pilier des Oeuvres de sa paroisse, on peut être un membre de l’Action catholique, on peut être un moine… et n’avoir aucune religion.Et ceux que je viens de nommer et d’autres aussi: protestants, musulmans, israélites, je les entends m’objecter: “Pourquoi donc dites-vous que nous sommes sans religion?”Je ne parle pas des hpocrites, je ne parle pas de ceux qui ont mis un masque sur leur visage et dont la vie renie le masque qu’ils portent à l’extérieur ; je ne parle pas de ces “sépulcres blanchis remis à neuf” dont parle le christ. Mais je vous demande, et je me demande à moi-même tout le premier: “Ai-je une religion, avez-vous une religion?” Cette question ne se résoud pas d’elle-même. J’ai le bonheur d’avoir une amitié profonde avec les Trappistes de Notre-Dame de Citeaux, près de Dijon. C’est là un des plus beaux monastères de France à l’heure actuelle, un des plus fervents. Il faut voir ces quatre-vingt ou cent moines, pères et frères. Il faut les voir se lever tous les matins à deux heures-et, le dimanche, une demi-heure plus tôt! Il faut les voir travailler dur dans les champs, il faut avoir contemplé la joie fraternelle qu’il y a sur leur visage pour comprendre que c’est aujourd’hui un des plus hauts lieux spirituels de France et peut-être du monde. Or, en cette Trappe elle-même, Dom Godefroy, ce grand moine, ce grand spirituel, dans l’instruction du matin qu’il faisait à chacun des Trappistes, leur disait, comme un leit-motif: “Mes frères, mes pères, prenez garde à ce qui vous menace, prenez garde à ne pas devenir des sans-Dieu du cloitre.” Car, pour Dom Godefroy, ce grand spirituel, on peut vivre dans un cloitre toute sa vie et être un “sans-Dieu”.Et comme, dans mon angoisse, je demandais à l’un de ces Trappistes comment cela pouvait se faire, il me cita la parole d’un autre vieux moine, qui lui disait un jour: “Mes abeilles, ma ruche, ma menuiserie, m’ont pris toute ma vie.” Je vous rapporte ces mots parce que je sais trop la ferveur, la transparence, la vérité de nos moines de Citeaux, et que le vieux Trappiste qui disait cela avait fait une grande place à Dieu dans sa vie. Mais il reste vrai que l’on peut tout donner à Dieu et vivre sans Lui.Mes Frères, si c’est vrai pour ces hommes, pour ces Trappistes, à quelle plus forte raison cela le sera-t-il pour nous!Vous qui vivez dans le tourbillon d’un métro, d’un autobus à prendre chaque matin, tendus vers la pendule de votre usine et le pointage qui vous attend à sa porte, vous qui êtes harcelés par les rythmes de production, et moi-même qui vais courir d’un endroit à l’autre, est-ce que je risque, et est-ce que nous ne risquons pas, vous et moi, de vivre sans religion?Mais, allez-vous me dire, en quoi consiste donc votre religion? Qu’est-ce que c’est que d’être relié à Dieu?Eh bien! Mes Frères, mes Frères bien-aimés, avoir une religion c’est chercher Dieu; c’est chercher Dieu si on ne l’a pas découvert, mais c’est le chercher plus encore quand on a commencé à le découvrir, quand on a commencé à le voir dans le monde.Or, la première condition pour avoir une religion, pour chercher Dieu, c’est d’abord d’avoir une haute idée de Dieu. On ne cherche pas Dieu comme on cherche un trèfle à quatre feuilles, parce que cela porte bonheur ou que c’est amusant de le découvrir. Pour chercher Dieu, même si on ne l’a pas encore trouvé, il faut accepter, dès le premier instant, de “tout jouer”, de mettre toute sa vie dans la balance le jour où on aura trouvé le bonheur de découvrir Dieu.Chercher Dieu ainsi? Mais c’est ce que nous dit Jésus dans l’Evangile quand il nous parle de ce marchand qui va à la recherche d’une perle infiniment précieuse; il chrrche cette perle, il la découvre un jour, et dans la joie d’avoir découvert ce qu’il cherchait de plus beau au monde, la voilà qui “ bazarde” tout – comme nous dirions aujourd’hui – uniquement pour posséder cette perle si belle et si précieuse.Ah ! chercher Dieu, c’est Lui dire déjà dans notre prière de chaque jour ( même si nous sommes incroyants) : “ Mon Dieu’ vous êtes le Créateur. Cela veut dire que vous êtes Celui qui est.” Les incroyants ajouteront: “ Mon Dieu, si vous existez, - je n’en sais rien encore, mais quelle immense chose ce doit être si c’est vrai! – vous êtes Celui qui avez du tout faire. Le coquelicot est une pensée de Vous, et la rose est une pensée de Vous, et le charme d’une jeune fille est une pensée de Vous, et la tendresse d’une femme est une pensée de Vous aussi, et la force d’un homme qui s’est engagé totalement dans son idéal, est aussi une pensée de Vous, ô mon Dieu!” Voilà ce qu’est avoir une haute idée de Dieu et cultiver en soi cette grande idée d’un Dieu si grand.Mais chercher Dieu, ce n’est pas seulement avoir une grande idée de Dieu, c’est, en même temps, et comme une seule chose, se faire tout petit devant Dieu. Quand je vous dis: se faire tout petit devant Dieu, cela ne veut pas dire: se faire mesquin, être étriqué, se replier sur soi-même, être grippe-sous et sentir la naphtaline! Etre petit devant Dieu, c’est tout simplement se mettre devant Lui pour ce que nous sommes. En face de ce Dieu si grand…nous, si petits!A la fin de sa vie, le Père Lagrange, cet éminent savant et ce pionnier des Études bibliques au siècle dernier, me racontait comment un des plus grands écrivains de notre temps ou tout au moins l’un des plus célèbres, Pierre Loti, un jour qu’il était au sommet de sa gloire, tandis que les journaux, les magazines parlaient de lui, et que ses livres se vendaient à des milliers d’exemplaires, - se mit à la recherche de Dieu.Mais, au lieu de chercher Dieu en se mettant à genoux dans sa chambre, ou en allant dans une Église comme l’avait fait le Père de Foucauld, à l’ombre d’un confessionnal, voilà que Pierre Loti veut chercher Dieu à sa manière – d’un manière trop grande – et voilà qu’il va donner un rendez-vous à Dieu. Pierre Loti donne rendez-vous à Dieu, non comme tout le monde, mais au sommet du Sinai, comme Moise. Et le Père Lagrange nous disait avec son fin sourire: “ Eh bien! figurez-vous, Dieu n’était pas au rendez-vous!” Et Pierre Loti n’a pas trouvé Dieu.Il n’avait pas su se faire petit, il n’avait pas compris que sa plume n’était qu’une plume d’oie à côté de la grandeur infinie de Dieu. Et , nous aussi, mes Frères, nous donnons des rendez-vous à Dieu d’une manière parfois aussi absurde que Pierre Loti; nous voudrions que Dieu se découvre à nous alors que nous n’avons pas dégonflé notre propre baudruche. Or ce n’est pas à coups de bulldozer que nous y parviendrons. Quelques bons coups d’épingles seront nécessaires pour dégonfler notre baudruche, notre “moi”, et pour qu’étant redevenus petits nous découvrions Dieu.Découvrir Dieu, quand on s’est fait petit, amène quelque chose d’immense dans un coeur d’homme, amène la joie. Car la joie chrétienne nait à la fois de la grandeur de Dieu et de ma petitesse. Cette disproportion, cette différence de niveau, de potentiel, fait que la joie va irradier mon coeur. Non pas une joie à la manière des joies humaines – qu’on prend du dehors, qu’on essaye de faire pénétrer dans sa propre peau, à coup d’argent ou à coup de plaisirs -, mais la joie de Dieu, la joie qui nait au fond de mon coeur même, et de là va irradier tout mon être.La religion, c’est cela: d’abord et toujours chercher Dieu, être des petits devant Lui. C’est ce que dit Jésus: “ Cherchez le Royaume de Dieu et sa Sainteté et tout le reste, cette joie que nul ne pourra vous enlever, tout le reste vous sera donné par surcroit.”Mais chercher Dieu, Le découvrir, ne nous dispensera pas de l’effort. Pour trouver Dieu dans cette escalade, pour nous encorder à Dieu-comme on s’encorde au chef de cordée – nous aurons à souffrir nous-même; il faudra que nous voyions où nous poserons notre pied; il faudra nous agripper à des prises qui nous couperont peut-être les doigts, mais qui, en même temps, nous feront entrer dans l’émerveillement de la découverte, dans la recherche de Dieu à travers toutes choses. Et si nous cherchons vraiment, si nous cherchons profondément notre Dieu si grand, un jour nous découvrirons qu’Il est là, au fond de notre coeur. “ Celui qui m’aime, dit Jésus, je me révèlerai à Lui, et je viendrai en Lui, et mon Père et Moi nous ferons en Lui notre demeure.” Cette Parole même de Jésus est celle qui nous comblera: car ce Dieu n’est plus seulement le Créateur lointain; ce Dieu c’est celui qui me regarde, c’est Celui que j’appelle “ notre Père”. Mon Dieu, Vous êtes notre Père et je suis votre enfant! Amen.
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NẾU BẠN ĐÃ MÓN QUÀ CỦA THIÊN CHÚA
LÀ TÔN GIÁO CỦA BẠN?
anh em của tôi,
có thể là một hành giả trung thành của Thánh Lễ Chúa Nhật của mình, nó có thể được khó để chương trình tôn giáo của Đài Truyền hình và Đài phát thanh, hoặc có thể là một trụ cột của công trình giáo xứ của mình, ai có thể là một thành viên của Công Giáo Tiến Hành, một người có thể là một nhà sư ... và không có tôn giáo.
Và những người tôi vừa đề cập và những người khác cũng: Đạo Tin Lành, Hồi giáo, Do Thái, tôi nghe phản đối, "Tại sao bạn nói rằng chúng ta là không có tôn giáo"
Tôi không nói về hpocrites, tôi không nói về những người đặt một mặt nạ trên khuôn mặt của họ và có cuộc sống chối bỏ mặt nạ họ đeo bên ngoài; Tôi không nói về những "mồ mả tô trắng tân trang" gọi christ. Nhưng tôi hỏi bạn, và tôi tự hỏi bản thân mình để toàn bộ đầu tiên "? Tôi có phải là một tôn giáo, làm bạn có một tôn giáo"
Câu hỏi này không giải quyết riêng của mình. Tôi may mắn có được một tình bạn sâu sắc với Trappists của Đức Mẹ CiteauxKhách, gần Dijon. Đây là một trong những tu viện đẹp nhất ở Pháp hiện nay, một trong những người mạnh nhất. Bạn có nhìn thấy những tám mươi hay một trăm tu sĩ, cha và anh em. Bạn sẽ thấy họ dậy vào mỗi buổi sáng và hai giờ vào ngày chủ nhật, nửa giờ trước đó! Bạn sẽ thấy họ làm việc chăm chỉ trong các lĩnh vực, bạn phải có dự niềm vui huynh đệ rằng có trên khuôn mặt của họ để biết rằng hôm nay là một trong những nơi thiêng liêng nhất ở Pháp và có lẽ trên thế giới. Nhưng trong hatch này chính nó, Dom Godefroy, vị đại sư này, các hướng dẫn tinh thần rất lớn trong buổi sáng nó đã từng Trappists, nói với họ, giống như một Leit-motif: "Anh em, cha , hãy cẩn thận về những gì đang đe dọa bạn, chăm sóc để không trở thành vô thần của tu viện. "Đối với Dom Godefroy, điều này rất tốt tinh thần, bạn có thể sống trong một tu viện tất cả cuộc sống của mình và là một" vô thần " .
Và như, trong sự vội vàng của tôi, tôi hỏi một trong những Trappist làm sao nó có thể được thực hiện, ông trích dẫn cho tôi những lời của một vị sư già, người đã nói với ông: "ong của tôi, tổ ong của tôi, nghề mộc của tôi , đã cho tôi tất cả cuộc sống của tôi. "Tôi mang lại cho bạn những lời này bởi vì tôi biết quá nhiều nhiệt tình, minh bạch, sự thật của các tu sĩ Xitô của chúng tôi, và rằng Trappist cũ người nói nó đã từng là một nơi tuyệt vời để Thiên Chúa trong Cuộc sống của anh ấy. Nhưng nó vẫn còn đúng là người ta có thể cung cấp cho tất cả mọi thứ cho Thiên Chúa và sống mà không có Ngài.
Hỡi anh em, nếu đó là sự thật cho những người đàn ông, những Trappists, làm thế nào ít bấy nhiêu các anh sẽ được cho chúng tôi!
Bạn người sống trong cơn lốc của một tàu điện ngầm, xe buýt để đưa mỗi buổi sáng, duỗi về phía đồng hồ của nhà máy của bạn và trỏ đang chờ bạn ở cửa, bạn của những người bị sách nhiễu bởi tốc độ sản xuất, và tôi mà sẽ chạy từ nơi này đến nơi khác, để tôi có nguy cơ, và là chúng ta làm không rủi ro, bạn và tôi, để sống mà không có tôn giáo?
Nhưng bạn sẽ cho tôi biết, những gì do đó là tôn giáo của bạn? Những gì nó là để được kết nối với Đức Chúa Trời?
Vâng, Anh em, anh em yêu dấu của tôi, có một tôn giáo là để tìm kiếm Thiên Chúa; là để tìm kiếm Thiên Chúa, nếu chúng ta không mở, nhưng nó đang tìm kiếm nhiều hơn khi chúng tôi bắt đầu tìm hiểu, khi chúng tôi bắt đầu thấy trên thế giới.
Tuy nhiên, điều kiện đầu tiên để có một tôn giáo để tìm kiếm Thiên Chúa là đầu tiên để có một sự đánh giá cao của Thiên Chúa. Chúng tôi không tìm kiếm Thiên Chúa khi chúng ta tìm kiếm một clover bốn lá, bởi vì nó mang lại may mắn hay nó là thú vị để tìm hiểu. Để tìm kiếm Thiên Chúa, ngay cả khi nó chưa tìm thấy nó cần thiết để chấp nhận, ngay từ giây phút đầu tiên, "tất cả các vở kịch," đặt cuộc sống của mình trong sự cân bằng trong ngày chúng ta sẽ tìm được hạnh phúc để khám phá ra Thiên Chúa.
và tìm kiếm Thiên Chúa? Nhưng đó là những gì Chúa Giêsu nói trong Tin Mừng khi ông nói về thương gia này đã đi tìm một viên ngọc vô cùng quý giá; nó chrrche ngọc này, ông phát hiện ra một ngày, và trong niềm vui là đã phát hiện ra những gì mình đang nhìn đẹp hơn trên thế giới, ở đây cô "bán đứt" tất cả - như chúng ta sẽ nói hôm nay - chỉ có ngọc rất đẹp và quý giá.
Oh tìm kiếm Thiên Chúa, Ngài đã nói trong lời cầu nguyện của chúng tôi mỗi ngày (thậm chí nếu chúng ta không tin): "Chúa ơi," bạn là Đấng Tạo Hóa. Điều này có nghĩa rằng bạn là một người "không tin Chúa nói thêm:" Thiên Chúa của tôi, nếu bạn đang tồn tại - Tôi không biết, nhưng những gì là một điều tuyệt vời đó phải được nếu nó là sự thật.! - Bạn là một trong những người đã làm tất cả mọi thứ. Các thuốc phiện là một ý nghĩ của bạn, và hoa hồng là một ý nghĩ của bạn, và sự quyến rũ của một cô gái trẻ là một ý nghĩ của bạn, và sự dịu dàng của một người phụ nữ là một ý nghĩ của bạn, và sức mạnh của một người đàn ông là hoàn toàn cam kết lý tưởng của mình, cũng là một ý nghĩ của bạn, O Thiên Chúa của tôi! "Đó là những gì có sự đánh giá cao của Thiên Chúa và canh tác tự ý tưởng tuyệt vời này của một Thiên Chúa tuyệt vời như vậy.
Nhưng tìm kiếm Thiên Chúa, chứ không phải chỉ có một ý tưởng tuyệt vời của Thiên Chúa là cùng một lúc, và là một chuyện, làm cho mình nhỏ bé trước Thiên Chúa. Khi tôi nói với bạn: làm cho mình nhỏ bé trước Thiên Chúa, điều đó không có nghĩa là: có ý xấu, có chật chội, rút vào chính mình, để được penny-và mùi băng phiến! Là nhỏ trước mặt Thiên Chúa, nó chỉ đơn giản là đặt trước mặt Ngài cho chúng ta là gì. Trước mặt Thiên Chúa này tuyệt vời như vậy ... chúng ta, vì vậy nhỏ!
Vào cuối của cuộc đời mình, Cha Lagrange, nhà khoa học lỗi lạc này và tiên phong nghiên cứu Kinh Thánh trong thế kỷ trước, đã nói với tôi như thế nào một trong những nhà văn vĩ đại nhất của thời đại chúng ta hay ít nhất là một trong những Pierre Loti nổi tiếng, một hôm ông đang ở đỉnh cao của mình, trong khi tờ báo, tạp chí nói về anh ta, và rằng cuốn sách của ông đã bán hàng ngàn bản sao - là đã đi tìm kiếm Thiên Chúa.
Nhưng thay vì tìm kiếm Thiên Chúa bằng cách quỳ trong phòng của mình, hoặc bằng cách đi đến một nhà thờ cũng như Cha de Foucauld, trong bóng râm của một tòa giải tội, bây giờ Pierre Loti muốn tìm kiếm Thiên Chúa theo cách riêng của mình - một cách quá lớn - và bây giờ ông sẽ cung cấp cho một cuộc hẹn với Thiên Chúa. Pierre Loti cho cuộc hẹn với Thiên Chúa, không giống như mọi người khác, nhưng ở đầu Sinai, như Moses. Lagrange và Cha nói với chúng tôi với nụ cười tinh tế của ông: "Vâng! chỉ cần tưởng tượng, Thiên Chúa đã không có! "Và Pierre Loti không tìm thấy Thiên Chúa.
Ông đã không làm cho mình nhỏ, ông đã không hiểu rằng bút của mình chỉ là một bút lông ngỗng gần cao cả của Thiên Chúa. Và chúng ta, anh em của tôi, chúng tôi cung cấp cho cuộc hẹn để Thiên Chúa một cách vô lý mà đôi khi Pierre Loti; chúng tôi mong muốn rằng Thiên Chúa được mạc khải cho chúng ta như chúng ta không có bong bóng xì hơi của chúng ta. Bây giờ điều này không phải là để chết với máy ủi rằng chúng tôi sẽ. Một số pinpricks tốt sẽ là cần thiết để giảm phát bóng của chúng tôi, của chúng tôi "I", và trở lại là được nhỏ chúng ta khám phá ra Thiên Chúa.
Xem Thiên Chúa, khi chúng tôi đã nhận nhỏ, mang lại một cái gì đó rất lớn trong một trái tim Man, mang lại niềm vui. Đối với niềm vui Kitô sinh ra sự vĩ đại của cả của Thiên Chúa và sự bé nhỏ của tôi. Lệch này, sự khác biệt này trong mức độ, tiềm năng, niềm vui ấy sẽ tỏa trái tim tôi. Không phải là một niềm vui như những niềm vui của con người - mà mất bên ngoài, chúng tôi cố gắng để thấm nhuần trong lớp da của mình, tiền đột ngột hoặc bất ngờ thú vui - nhưng niềm vui của Thiên Chúa, niềm vui được sinh ra sâu trong tâm thức của tôi, và từ đó sẽ tỏa tất cả con người của tôi.
Các tôn giáo là thế này: đầu tiên và luôn luôn tìm kiếm Thiên Chúa, là nhỏ trước mặt Ngài. Đây là những gì Chúa Giêsu đã nói. "Hãy tìm kiếm Nước Thiên Chúa và đức và tất cả các phần còn lại, đó là niềm vui mà không ai có thể lấy từ các bạn, mọi thứ khác sẽ được thêm vào cho bạn"
Nhưng tìm Khám phá Thiên Chúa, chúng ta làm sẽ cung cấp không có nỗ lực. Để tìm thấy Thiên Chúa trong leo dây này lên đến chúng tôi để được Đức Chúa Trời khi chúng tôi roped roped trong bếp - ta sẽ đau khổ bản thân mình; chúng tôi sẽ phải xem nơi chúng tôi sẽ yêu cầu chân của chúng tôi; nó sẽ đưa chúng ta đến lấy bắt mà sẽ đưa chúng ta có lẽ các ngón tay, nhưng đồng thời, chúng tôi sẽ nhận được vào điều kỳ diệu của sự khám phá, tìm kiếm Thiên Chúa trong mọi sự. Và nếu chúng ta thật sự cố gắng, nếu chúng ta nhìn sâu Thiên Chúa của chúng tôi tuyệt vời như vậy, một ngày chúng ta sẽ khám phá ra rằng Ngài luôn luôn ở tận đáy lòng của chúng tôi. ". Ai yêu tôi, Chúa Giêsu đã nói, tôi sẽ tiết lộ cho Ngài và trong Ngài, tôi sẽ đến, và Cha tôi và tôi sẽ làm cho Ngài ngôi nhà của chúng tôi" Cùng lời của Chúa Giêsu là một trong đó sẽ lấp đầy chúng ta, vì Thiên Chúa n này chỉ đơn thuần là Đấng Tạo Hóa xa xôi; rằng Thiên Chúa là một trong những người nhìn tôi, nó là một tôi gọi là "Cha của chúng ta". Chúa ơi, Ngài là Cha chúng ta và tôi con của bạn! Amen.
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