NOTE METHODOLOGIQUE
RELATIVE AU PROJET DE STRATEGIE JEUNESSE
Avertissementsur la nature du document
Ce document de stratégie trace des orientations d’intervention pour la période 2015-2025, mais il ne s’agit pas un document de programmation. Il ne contient donc pas d’indications détaillées sur des programmes ou des projets spécifiques à exécuter sur le terrain.
Après validation de ce document, les interventions concrètes devront découler de la programmation de l’OIF, de chaque opérateur et des conférences ministérielles de la Francophonie, en fonction des axes stratégiques spécifiques retenus.
Cette stratégie répond à certaines aspirations de la jeunesse de tous les pays francophones sans se substituer à la politique que chaque État et gouvernement membre de la Francophonie est appelé à élaborer dans le domaine de la jeunesse. Elle recommande seulement un minimum d’axes d’intervention et d’objectifs stratégiques que la Francophonieva promouvoir et mettre en œuvre.
Basée sur les domaines d’action prioritaires de la Francophonie, cette stratégie ne couvrepas nécessairement l’ensemble des thèmes qui préoccupent les jeunes. Tel est le cas du secteur de la santé : bien qu’il soit urgent de protéger les jeunes contre les risques qu’ils encourent par rapport à la toxicomanie et au VIH/SIDA, cette stratégie ne retient aucun axe majeur en rapport avec la santé, cette dernière ne faisant pas partie des missions prioritaires de la Francophonie.
C’est donc dans cette perspective qu’il convient d’appréhender le contenu de ce document de stratégie.
METHODE D’ELABORATION DU PROJET DE STRATEGIE JEUNESSE
La stratégie jeunesse de la Francophonie engage l’ensemble de la Francophonie institutionnelle et implique tous les opérateurs de la Francophonie. Elle prend en compte la Stratégie de la Francophonie numérique, la Stratégie économique de la Francophonie ainsi que la Politique intégrée de promotion de la langue française adoptée par les Chefs d’État lors du Sommet de Kinshasa.
Elle s’inspire également des engagements internationaux auxquels les États membres ont souscrit, notamment le Programme d’Action mondial pour la Jeunesse à l’horizon2000 et au-delà (PAMJ) ainsi que les autres domaines complémentaires adoptés à l’Assemblée Générale des Nations Unies de 2005. De même, elle s’insère dans le cadre du programme de développement pour l’après-2015.
Cette stratégie tient compte des observations faites par la Commission de Coopération et de Programmation qui, lors de sa 117ème réunion, le 23 mars 2012, avait invité les auteurs à « alléger et retravailler » la première version, « dans le sens d’une vision politique » et avait exprimé ses préoccupations « quant à l’appropriation de cette stratégie par les jeunes eux-mêmes et à une meilleure prise en compte de l’égalité entre les femmes et les hommes ».
La stratégie jeunesse de la Francophonie a été élaborée avec la participation active de tous les partenaires, y compris les jeunes eux-mêmes. En effet, depuis 2011, des consultations ont été organisées pour recueillir les contributions des acteurs clefs, en particulier les jeunes.
Divers moyens ont été utilisés à cette fin : des documents et rapports émanant de différents opérateurs ont été consultés, les points de vue des jeunes ont été recueillis et analysés à travers le Portail jeunesse de la Francophonie, des ateliers, séminaires et rassemblements spécifiques ont été mis à profit pour recueillir les préoccupations et aspirations des jeunes de l’espace francophone, notamment l’École d’été de la Francophonie de Nouakchott en juillet 2011, le forum international jeunesse et emplois verts (FIJEV) tenu à Niamey en janvier 2012, le 8ème forum des jeunes de l’UNESCO tenu à Paris en octobre 2013 ainsi que le Sommet panafricain des jeunes leaders tenu à Dakar en janvier 2014. Le premier Forum mondial de la langue française, tenu à Québec du 2 au 6 juillet 2012, a mobilisé près de 2 000 participants de la société civile en provenance d’environ 100 pays, dont près de la moitié étaient des jeunes de moins de 30 ans et 40% originaires du Sud. Ce rassemblement autour de la langue française a retenu quelques priorités dont certaines ont été intégrées dans cette stratégie.
Plusieurs réunions ont également été organisées à Dakar et à Paris entre l’OIF, la CONFEJES, la CONFEMEN, l’APF, l’AIMF et l’AUF. Un séminaire de consultation a également été conjointement organisé à Dakar les 16 et 17 décembre 2013, par l’OIF et la CONFEJES. Ce séminaire a réuni des directeurs nationaux de la jeunesse, des correspondants de la CONFEJES, des jeunes leaders représentants des organisations de jeunesse de dix-sept (17) pays, des représentants des organisations et institutions partenaires, des directeurs de programmes et conseillers techniques de la CONFEJES, des experts et des consultants de la Mauritanie et du Sénégal.
Cette rencontre a enregistré quarante-cinq (45) participants dont quatorze (14) femmes. Les participants représentaient les pays et gouvernements suivants : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Canada Nouveau Brunswick, Canada-Québec, Congo, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, République Démocratique du Congo, Sénégal, Seychelles et Tunisie.
Les objectifs de ces deux journées étaient, entre autres, de recueillir les suggestions et les points de vue des participants sur la structure du document ainsi que sur les aspects saillants concernant le contenu de cette stratégie, en particulier sur les problèmes et défis majeurs à prendre en compte, la vision qui devra guider cette stratégie et les principes de base qui doivent la sous-tendre ainsi que les principaux axes d'intervention qu’elle devra envisager.
Au début du mois de mars 2014, la première mouture du document a été envoyée pour validation, aux opérateurs et, à travers la CONFEJES, aux structures en charge de la jeunesse des États et gouvernements membres de la Francophonie.
C’est à partir de toutes ces consultations que la stratégie jeunesse a été élaborée et finalisée.
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